NÉCROLOGIE
La mort a frappé bien cruellement cette année dans
les rangs de la Société archéologique. C'est d'abord
M. de Calassanti-Motylinski que nous avons ac-
compagné au champ du repos, le 4 mars 1907, et
c'est quelques semaines après, le 17 mai, notre re-
gretté président, M. Ernest Mercier qui nous a été
enlevé.
M, de CALASSANTI-MOTYLINSKI
Né à Mascara, le 15 février 1854, M. de Motylinski
fit de brillantes études au lycée d'Alger, où il fut
nommé aspirant-répétiteur, le 6 octobre 1873.
Le 15 janvier 1875, il entra dans l'armée d'Afrique
en qualité d'interprète auxiliaire. Promu interprète
titulaire le 10 avril 1879, il servit en cette qualité à
Bou-Saâda, Aumale, Larba, Géryville, Sétif, Alger,
Constantin et, enfin, à Ghardaïa où il fut envoyé
dès les premiers moments de l'occupation du M'zab,
en 1882. Dans ce pays, où il séjourna six années, il
étudia les mœurs du peuple m'zabite, sa langue, son
histoire, ses doctrines religieuses et il apporta tout
son concours, concours précieux grâce à sa connais-
sance de la langue arabe et des dialectes berbères,
à l'organisation, qui n'était pas sans difficulté, de la
La mort a frappé bien cruellement cette année dans
les rangs de la Société archéologique. C'est d'abord
M. de Calassanti-Motylinski que nous avons ac-
compagné au champ du repos, le 4 mars 1907, et
c'est quelques semaines après, le 17 mai, notre re-
gretté président, M. Ernest Mercier qui nous a été
enlevé.
M, de CALASSANTI-MOTYLINSKI
Né à Mascara, le 15 février 1854, M. de Motylinski
fit de brillantes études au lycée d'Alger, où il fut
nommé aspirant-répétiteur, le 6 octobre 1873.
Le 15 janvier 1875, il entra dans l'armée d'Afrique
en qualité d'interprète auxiliaire. Promu interprète
titulaire le 10 avril 1879, il servit en cette qualité à
Bou-Saâda, Aumale, Larba, Géryville, Sétif, Alger,
Constantin et, enfin, à Ghardaïa où il fut envoyé
dès les premiers moments de l'occupation du M'zab,
en 1882. Dans ce pays, où il séjourna six années, il
étudia les mœurs du peuple m'zabite, sa langue, son
histoire, ses doctrines religieuses et il apporta tout
son concours, concours précieux grâce à sa connais-
sance de la langue arabe et des dialectes berbères,
à l'organisation, qui n'était pas sans difficulté, de la