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pidité sont en partie captées par le centre de Rouffach,
et sous peu, ce coquet endroit, grâce à l'utilisation
bien comprise de cette force motrice naturelle, verra
ce qui ne se rencontre encore guère en Algérie, une
simple agglomération d'une soixantaine de feux éclai-
rée à l'électricité.
Il n'est donc point surprenant de trouver un peu
partout dans ces parages des traces de l'occupation
romaine, mais là surtout où les restes sont le mieux
conservés et les plus importants, c'est à la base même
et au sommet de la deuxième assise, Djebel-Zouaoui,
à quelque 1,500 mètres tout au plus sud-ouest de
Rouffach.
Nous n'étudierons pas ce point stratégique, com-
mandant un immense horizon, à l'époque romaine,
la chose ayant déjà été faite, mais nous resterons
sur le domaine des périodes antérieures suffisamment
importantes et intéressantes.
En suivant la route de Constantine à Mila, lors-
qu'on arrive à la hauteur de Rouffach, on est frappé
de la grande quantité des ouvertures de grottes que
l'on aperçoit vers la droite de la vallée de séparation
Djebel-Zouaoui, alors qu'à gauche cette particularité
est exceptionnelle. Cette anomalie semble avoir une
raison toute naturelle car, alors que la Djebel-Zouaoui
appartient à la formation géologique crétacée se
rapprochant du jurassique pauvre en fossiles, laquelle
ménage les plus belles grottes et cavernes, la partie
de la Djebel-Karkra se dirigeant vers Constantine,
rentre déjà dans l'étage turonien beaucoup moins
riche en grottes naturelles.
Nous avons à différentes reprises exploré la partie
nord-est de la Djebel-Zouaoui et nous avons pu nous
pidité sont en partie captées par le centre de Rouffach,
et sous peu, ce coquet endroit, grâce à l'utilisation
bien comprise de cette force motrice naturelle, verra
ce qui ne se rencontre encore guère en Algérie, une
simple agglomération d'une soixantaine de feux éclai-
rée à l'électricité.
Il n'est donc point surprenant de trouver un peu
partout dans ces parages des traces de l'occupation
romaine, mais là surtout où les restes sont le mieux
conservés et les plus importants, c'est à la base même
et au sommet de la deuxième assise, Djebel-Zouaoui,
à quelque 1,500 mètres tout au plus sud-ouest de
Rouffach.
Nous n'étudierons pas ce point stratégique, com-
mandant un immense horizon, à l'époque romaine,
la chose ayant déjà été faite, mais nous resterons
sur le domaine des périodes antérieures suffisamment
importantes et intéressantes.
En suivant la route de Constantine à Mila, lors-
qu'on arrive à la hauteur de Rouffach, on est frappé
de la grande quantité des ouvertures de grottes que
l'on aperçoit vers la droite de la vallée de séparation
Djebel-Zouaoui, alors qu'à gauche cette particularité
est exceptionnelle. Cette anomalie semble avoir une
raison toute naturelle car, alors que la Djebel-Zouaoui
appartient à la formation géologique crétacée se
rapprochant du jurassique pauvre en fossiles, laquelle
ménage les plus belles grottes et cavernes, la partie
de la Djebel-Karkra se dirigeant vers Constantine,
rentre déjà dans l'étage turonien beaucoup moins
riche en grottes naturelles.
Nous avons à différentes reprises exploré la partie
nord-est de la Djebel-Zouaoui et nous avons pu nous