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directement sur Badès, qu'on aperçoit du reste
d'assez loin, malgré son faible relief et qui jalonne
la direction du débouché de l'Oued-el-Arab.
Zéribet- Ahmed, où j'ai fait étape, s'élève sur un
petit mamelon, naturel ou artificiel, qui n'a gardé
aucune' trace extérieure d'occupation romaine. J'in-
cline fortement à penser/cependant, que le miséra-
ble village actuel doit occuper l'emplacement d'un
ancien poste romain, bien placé pour surveiller la
piste, toujours très fréquentée, qui conduit dans le
Sahara méridional, par Bir Hamadja (où on signale
des vestiges antiques), et par le puits d'Oglaat-Badja,
seul point d'eau et passage toujours assuré entre le
Chott Sellem et la tète des eaux du Chott Rharsa.
7, — BadiâS (Badès)
Badias ou Badès est construit, comme Zéribet-
Ahmed, sur un léger renflement du sol qui a toutes
les apparences d'un tumulus, exhaussé sans doute
par l'accumulation des débris antiques (de 8 à 10
mètres de hauteur totale) sur lequel est bâti le
village arabe.
Les traces du poste romain (Limes Badiensis),
percent, du reste, en dilïérents points, sous les terres
du monticule. D'assez notables débris, demi-enterrés,
de l'enceinte sont très visibles sur une hauteur de
3 à 4 mètres, en différents points de la lisière nord
du village.
Ce mur, constitué par des lits de briques rouges
(de 6 centimètres d'épaisseur sur 40 centimètres de
largeur et de longeur), que séparent des couches de
blocage d'environ 20 centimètres d'épaisseur, se
directement sur Badès, qu'on aperçoit du reste
d'assez loin, malgré son faible relief et qui jalonne
la direction du débouché de l'Oued-el-Arab.
Zéribet- Ahmed, où j'ai fait étape, s'élève sur un
petit mamelon, naturel ou artificiel, qui n'a gardé
aucune' trace extérieure d'occupation romaine. J'in-
cline fortement à penser/cependant, que le miséra-
ble village actuel doit occuper l'emplacement d'un
ancien poste romain, bien placé pour surveiller la
piste, toujours très fréquentée, qui conduit dans le
Sahara méridional, par Bir Hamadja (où on signale
des vestiges antiques), et par le puits d'Oglaat-Badja,
seul point d'eau et passage toujours assuré entre le
Chott Sellem et la tète des eaux du Chott Rharsa.
7, — BadiâS (Badès)
Badias ou Badès est construit, comme Zéribet-
Ahmed, sur un léger renflement du sol qui a toutes
les apparences d'un tumulus, exhaussé sans doute
par l'accumulation des débris antiques (de 8 à 10
mètres de hauteur totale) sur lequel est bâti le
village arabe.
Les traces du poste romain (Limes Badiensis),
percent, du reste, en dilïérents points, sous les terres
du monticule. D'assez notables débris, demi-enterrés,
de l'enceinte sont très visibles sur une hauteur de
3 à 4 mètres, en différents points de la lisière nord
du village.
Ce mur, constitué par des lits de briques rouges
(de 6 centimètres d'épaisseur sur 40 centimètres de
largeur et de longeur), que séparent des couches de
blocage d'environ 20 centimètres d'épaisseur, se