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Debruge, A.: Le préhistorique dans les environs de Tébessa
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.13143#0082
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une curieuse impression et on dirait bien mieux une
véritable charbonnière. Ce n'est, en effet, qu'une
grosse tâche noire qui tranche nettement sur la cou-
leur terne et jaunâtre de la terre.
A la surface, on recueille quelques silex et on reste
surpris en présence de la quantité d'hélix pulvérisées
qui forment croûte sur le sol. Un phénomène très
simple s'est produit depuis l'époque d'habitat, et qui
sait combien de siècles, ainsi qu'il continue du reste
encore à se produire tous les jours, moins c'est
possible en raison de la couche protectrice qui nuit
beaucoup à la pénétration. Le sol essentiellement
cendreux et friable se désagrège; chaque hiver la
pluie, en été le vent — et il nous a nuit considéra-
blement — ont emporté une certaine partie de la
cendre dont se composent pour ainsi dire exclusive-
ment nos escargotières. Les coquilles et les silex
plus lourds demeurent le plus souvent en place et
les bergers, à force de passer avec leurs troupeaux,
se chargent ensuite de préparer le sol dans l'état où
on le trouve.
La station de R'i'ana affecte une forme quasi-cir-
culaire d'une quinzaine de mètres de diamètre; elle
se trouve aujourd'hui parfaitement retournée, car à
part l'emplacement de la maisonnette et ses abords
immédiats qu'il fallait avant tout respecter, la station
a été fouillée jusqu'au sol ancien, lequel n'est ren-
contré qu'à une profondeur moyenne de lm50.
En raison de la puissante épaisseur subsistante,
il est, pensons-nous, assez facile de se rendre compte
de l'importance du mamelon qui nous occupe au
moment de son abandon par les habitants.
Maintenant que non seulement R'fana, mais égale-
une curieuse impression et on dirait bien mieux une
véritable charbonnière. Ce n'est, en effet, qu'une
grosse tâche noire qui tranche nettement sur la cou-
leur terne et jaunâtre de la terre.
A la surface, on recueille quelques silex et on reste
surpris en présence de la quantité d'hélix pulvérisées
qui forment croûte sur le sol. Un phénomène très
simple s'est produit depuis l'époque d'habitat, et qui
sait combien de siècles, ainsi qu'il continue du reste
encore à se produire tous les jours, moins c'est
possible en raison de la couche protectrice qui nuit
beaucoup à la pénétration. Le sol essentiellement
cendreux et friable se désagrège; chaque hiver la
pluie, en été le vent — et il nous a nuit considéra-
blement — ont emporté une certaine partie de la
cendre dont se composent pour ainsi dire exclusive-
ment nos escargotières. Les coquilles et les silex
plus lourds demeurent le plus souvent en place et
les bergers, à force de passer avec leurs troupeaux,
se chargent ensuite de préparer le sol dans l'état où
on le trouve.
La station de R'i'ana affecte une forme quasi-cir-
culaire d'une quinzaine de mètres de diamètre; elle
se trouve aujourd'hui parfaitement retournée, car à
part l'emplacement de la maisonnette et ses abords
immédiats qu'il fallait avant tout respecter, la station
a été fouillée jusqu'au sol ancien, lequel n'est ren-
contré qu'à une profondeur moyenne de lm50.
En raison de la puissante épaisseur subsistante,
il est, pensons-nous, assez facile de se rendre compte
de l'importance du mamelon qui nous occupe au
moment de son abandon par les habitants.
Maintenant que non seulement R'fana, mais égale-