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Nécrologie
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.13101#0843
NECROLOGIE
M. Alexandre JOLY
Le 27 février 1913, mourait à Constantine, dans sa quarante-
troisième année.. Alexandre JOLY, professeur à la Chaire publi-
que d'arabe de cette ville. La Société Archéologique perd en lui
un de ses plus fidèles collaborateurs. Cette fin prématurée sera
vivement ressentie par tous ceux qui s'intéressent à l'étude de
l'Afrique du Nord, étude à laquelle A. Joly se consacra jusqu'à
ses derniers moments.
Né le 30 avril 1870,, à Montreuil sous-Bois (Seine), il fit ses
études au lycée Henri IV. Fils d'un chimiste distingué, maître
de conférences à l'Ecole normale supérieure, il montra de bonne
heure un goût prononcé pour les sciences. Des raisons de santé
le décidèrent à se fixer en Algérie, où il occupa successivement
les emplois d'opérateur dessinateur dans les Ponts et Chaussées,
de professeur à la Médersa d'Alger (1896) et à la Médersa de
Constantine (1901). En 1907, il était appelé à la Chaire publique
d'arabe.
Mais l'enseignement ne parut jamais être la véritable vocation
d'Alexandre Joly, Fonctionnaire intermittent, il fut plus explo-
rateur que professeur. Sa carrière est une suite de voyages d'étu-
des dans les différentes régions de l'Afrique du Nord, du littoral
à l'extrême sud, de la Tripolitaine à l'Océan. Attaché en qualité
de géologue à la mission Flamand (Touat 1899-1900); chargé de
mission dans le sud algérois pour l'étude des confréries religieu-
ses musulmanes (1903); membre titulaire de la mission scientifi-
que du Maroc (Tanger et Télouan 1905-1906); collaborateur au
service de la Carte géologique, il a collaboré également (de 1904
à 1907) è la Carte et à l'Atlas archéologiques de l'Algérie.
M. Alexandre JOLY
Le 27 février 1913, mourait à Constantine, dans sa quarante-
troisième année.. Alexandre JOLY, professeur à la Chaire publi-
que d'arabe de cette ville. La Société Archéologique perd en lui
un de ses plus fidèles collaborateurs. Cette fin prématurée sera
vivement ressentie par tous ceux qui s'intéressent à l'étude de
l'Afrique du Nord, étude à laquelle A. Joly se consacra jusqu'à
ses derniers moments.
Né le 30 avril 1870,, à Montreuil sous-Bois (Seine), il fit ses
études au lycée Henri IV. Fils d'un chimiste distingué, maître
de conférences à l'Ecole normale supérieure, il montra de bonne
heure un goût prononcé pour les sciences. Des raisons de santé
le décidèrent à se fixer en Algérie, où il occupa successivement
les emplois d'opérateur dessinateur dans les Ponts et Chaussées,
de professeur à la Médersa d'Alger (1896) et à la Médersa de
Constantine (1901). En 1907, il était appelé à la Chaire publique
d'arabe.
Mais l'enseignement ne parut jamais être la véritable vocation
d'Alexandre Joly, Fonctionnaire intermittent, il fut plus explo-
rateur que professeur. Sa carrière est une suite de voyages d'étu-
des dans les différentes régions de l'Afrique du Nord, du littoral
à l'extrême sud, de la Tripolitaine à l'Océan. Attaché en qualité
de géologue à la mission Flamand (Touat 1899-1900); chargé de
mission dans le sud algérois pour l'étude des confréries religieu-
ses musulmanes (1903); membre titulaire de la mission scientifi-
que du Maroc (Tanger et Télouan 1905-1906); collaborateur au
service de la Carte géologique, il a collaboré également (de 1904
à 1907) è la Carte et à l'Atlas archéologiques de l'Algérie.