Sous les rayons solaires filtrés de cette cavité
béante, certaines minéralisations jaunâtres ou d'un
rouge brunâtre, certaines cristallisations d'un blanc
argentin des parois extérieures et des abords de la
grotte, s'allumaient de mille feux étincelants. De là
viendrait le nom arabe, qui a le sens de a Lucarne
d'Or »; nous l'appliquons à la grotte et à ses an-
nexes. Une faille du versant Nord-Ouest du rocher
de Constantine doit son appellation deDerdjet Fo'dd'a
v Gradin d'Argent » à une cause physique analogue.
La légende arabe s'est emparée de la grotte, elle
associe celle-ci à Tina, à propos justement de la dé-
signation. Nous avons, en ce Recueil, identifié la
mythique reine de Cirta à Athena \l) et à Tanit <2) ;
elle apparaît ici, ainsi qu'à la « Grotte des Pigeons »
confondue avec l'infortunée et héroïque Sophonisbe.
A ouverture en fer de lance, à allure conique in-
térieurement, la grotte est campée sur une terrasse
de 3m50, un vestibule de 3 mètres la précède, un
banc rocheux comme tout le reste, de 2m50 de lar-
geur, se dresse à son entrée. Au-delà, elle atteint une
dizaine de mètres de profondeur, sa largeur et sa
hauteur moyennes accusent recpectivement 3 mètres
et lm50.
La stratification de l'excavation est remarquable,
elle est faite de bancs réguliers de minces couches
d'hématite d'un rouge brun alternés parfois de limo-
nite et de cristallisations de calcaires d'un blanc mar-
moréen. Ces couches débordent extérieurement des
(1) Cf. J. Bosco, Rec. de Const., 1914, p. 324 et note 7.
(2) Ibidem, 1915, p. 212 et note 7.
béante, certaines minéralisations jaunâtres ou d'un
rouge brunâtre, certaines cristallisations d'un blanc
argentin des parois extérieures et des abords de la
grotte, s'allumaient de mille feux étincelants. De là
viendrait le nom arabe, qui a le sens de a Lucarne
d'Or »; nous l'appliquons à la grotte et à ses an-
nexes. Une faille du versant Nord-Ouest du rocher
de Constantine doit son appellation deDerdjet Fo'dd'a
v Gradin d'Argent » à une cause physique analogue.
La légende arabe s'est emparée de la grotte, elle
associe celle-ci à Tina, à propos justement de la dé-
signation. Nous avons, en ce Recueil, identifié la
mythique reine de Cirta à Athena \l) et à Tanit <2) ;
elle apparaît ici, ainsi qu'à la « Grotte des Pigeons »
confondue avec l'infortunée et héroïque Sophonisbe.
A ouverture en fer de lance, à allure conique in-
térieurement, la grotte est campée sur une terrasse
de 3m50, un vestibule de 3 mètres la précède, un
banc rocheux comme tout le reste, de 2m50 de lar-
geur, se dresse à son entrée. Au-delà, elle atteint une
dizaine de mètres de profondeur, sa largeur et sa
hauteur moyennes accusent recpectivement 3 mètres
et lm50.
La stratification de l'excavation est remarquable,
elle est faite de bancs réguliers de minces couches
d'hématite d'un rouge brun alternés parfois de limo-
nite et de cristallisations de calcaires d'un blanc mar-
moréen. Ces couches débordent extérieurement des
(1) Cf. J. Bosco, Rec. de Const., 1914, p. 324 et note 7.
(2) Ibidem, 1915, p. 212 et note 7.