UNE
STATUE DE L'EMPEREUR CONSTANTIN
à Constantine
I.
Au mois de novembre 1908, la Société archéo-
logique de Constantine, sur l'initiative de la Mu-
nicipalité de cette ville, se constitua en Comité spécial
en vue d'élever, sur une des places de la ville de
Constantine, une statue à l'Empereur Constantin qui
avait fait relever de ses cendres l'antique Cirta et
lui avait donné son nom.
Ainsi qu'en témoignent deux inscriptions actuelle-
ment encastrées dans les murailles de la Casbah de
notre ville, et rappelées, ci-après, l'ancienne Cirta, res-
taurée et reconnaissante, avait élevé à cet Empereur
deux statues détruites depuis.
Constantine, devenue française, se devait à elle-
même et devait à son passé, d'ériger, elle aussi, une
statue au Grand Empereur dont elle porte toujours
je nom, et sans lequel elle ne serait peut-être restée
qu'un amas de ruines comme Lambèse, Timgad,
Djemila, Sigus, Sila et tant d'autres villes, autrefois
florissantes, qui n'ont jamais été reconstruites.
STATUE DE L'EMPEREUR CONSTANTIN
à Constantine
I.
Au mois de novembre 1908, la Société archéo-
logique de Constantine, sur l'initiative de la Mu-
nicipalité de cette ville, se constitua en Comité spécial
en vue d'élever, sur une des places de la ville de
Constantine, une statue à l'Empereur Constantin qui
avait fait relever de ses cendres l'antique Cirta et
lui avait donné son nom.
Ainsi qu'en témoignent deux inscriptions actuelle-
ment encastrées dans les murailles de la Casbah de
notre ville, et rappelées, ci-après, l'ancienne Cirta, res-
taurée et reconnaissante, avait élevé à cet Empereur
deux statues détruites depuis.
Constantine, devenue française, se devait à elle-
même et devait à son passé, d'ériger, elle aussi, une
statue au Grand Empereur dont elle porte toujours
je nom, et sans lequel elle ne serait peut-être restée
qu'un amas de ruines comme Lambèse, Timgad,
Djemila, Sigus, Sila et tant d'autres villes, autrefois
florissantes, qui n'ont jamais été reconstruites.