pas
iavo
A PEOPOS DE L'ARTICLE DE M. WlEDEMANN. 75
a parfaitement raison. Ma copie manuscrite porte aussi ^—o. L'erreur est dû au compositeur.
Mais quant au signe | que nous donne la copie Wiedemann dans le groupe chorp-ha-t, il est
fautif et doit être corrigé en ^, ce que donne ma publication du monument (voir JBrugsch,
®îct. géogr., p. 1288 où l'auteur nous fait voir la vraie lecture du titre de l'archiprêtre de
Sais). De même, le nom de la déesse Sechet s'écrit avec le signe | et non pas avec |,
comme le pense M. Wibdemann. Finalement il y a, dans l'une et l'autre des deux publi-
cations, une erreur commune : la partie finale du groupe cliorp-ha-t doit s'écrire ^a et non
J. Comme on voit, la publication de M. Wibdemann a écarté une erreur, que j'avais
ontairement commise, tandis qu'elle en a ajouté deux, qui n'existaient point dans la
tienne. A quoi bon alors la réimpression du petit texte? A l'effet de faire mieux comprendre
ta traduction? Mais est-ce que la nouvelle traduction est plus exacte que celle que nous avions
donnée, il y a bientôt sept ans? Nous en doutons fortement. L'explication de M. Wiedemann
donne naissance à un nouveau mot -I n -1 n dont il dit lui-même qu'il «sich sonst kaum zu
finden scheint und sich daber nur in hypotbetischer Weise (!) erklaren lasst. Vermuthlich >>
M. Wibdemann n'aurait point besoin d'hypothèses s'il aurait voulu accepter ma
traduction : «Un génie protecteur est debout» (= f1 d'après l'écriture de la
XVllp dynastie), traduction qui repose sur le fait du dictionnaire et qui, en même temps,
rend compte du « Parallelismus der Glieder». Je m'adresse aux confrères et je leur pose la
Gestion que voici : Laquelle des deux traductions, celle de M. Wiedemann («Es spricht
Raha hinter Dir : Es steht Dein gottlicher Bruder Imiter Dir, er steht. Nicht vernichtet er
^eiuen Schutz»), ou la mienne («Parole : Un génie protecteur est debout derrière toi,
ton frère divin est debout derrière toi, l'immobile1 est derrière toi») est plus conforme aux
°is de la grammaire égyptienne, quand il s'agit de rendre l'expression suivante :
Y a-t-il des analogies en faveur de la traduction « er steht » de l'expression ^ ^_o ? Peut-
011 réellement supprimer le suffixe verbal, et néanmoins traduire avec une phrase entière?
Le texte communiqué par M. Wibdemann, à la page 117 du Eecueil, et qui provient
^ dessous d'un sarcophage de granit, a également été publié par nous.2
Les différences qu'il y a entre les deux éditions, ne sont guère notables, à une ou deux
Près. Ainsi, la mienne contient une faute évidente f\ au lieu de f\ §Z§[^3
% faute qui est contre-balancée par une bévue qua commise plus loin M. Wiedemann,
1) «L'indestructible» rend peut-être mieux le sens du groupe en question. Dans la suite, j'ai par
Regarde rendu fi (1 v\ fe\ v__a, par «ton âme ne sera pas anéantie», traduction qui grammaticale-
tat peut se soutenir, bien qu'il soit, plus naturel de traduire la phrase en question de la manière suivante
<<tu no seras pas anéanti», vu que est un déterminatif fréquent du mot hetem qui y apparaît déjà
ans les textes des pyramides de Sakkara (voir Recueil, V, p. 161, 1. 21 du texte de Pepi Ier). Comp. pour-
lit. Chàmpolijon, Notices, II, p. Ô91 : ^jy^J *l=_ st ib., II, p. 499 : j |1J
2) Recueil de Viewko, vol. III, p. 70, 71.
10*
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A PEOPOS DE L'ARTICLE DE M. WlEDEMANN. 75
a parfaitement raison. Ma copie manuscrite porte aussi ^—o. L'erreur est dû au compositeur.
Mais quant au signe | que nous donne la copie Wiedemann dans le groupe chorp-ha-t, il est
fautif et doit être corrigé en ^, ce que donne ma publication du monument (voir JBrugsch,
®îct. géogr., p. 1288 où l'auteur nous fait voir la vraie lecture du titre de l'archiprêtre de
Sais). De même, le nom de la déesse Sechet s'écrit avec le signe | et non pas avec |,
comme le pense M. Wibdemann. Finalement il y a, dans l'une et l'autre des deux publi-
cations, une erreur commune : la partie finale du groupe cliorp-ha-t doit s'écrire ^a et non
J. Comme on voit, la publication de M. Wibdemann a écarté une erreur, que j'avais
ontairement commise, tandis qu'elle en a ajouté deux, qui n'existaient point dans la
tienne. A quoi bon alors la réimpression du petit texte? A l'effet de faire mieux comprendre
ta traduction? Mais est-ce que la nouvelle traduction est plus exacte que celle que nous avions
donnée, il y a bientôt sept ans? Nous en doutons fortement. L'explication de M. Wiedemann
donne naissance à un nouveau mot -I n -1 n dont il dit lui-même qu'il «sich sonst kaum zu
finden scheint und sich daber nur in hypotbetischer Weise (!) erklaren lasst. Vermuthlich >>
M. Wibdemann n'aurait point besoin d'hypothèses s'il aurait voulu accepter ma
traduction : «Un génie protecteur est debout» (= f1 d'après l'écriture de la
XVllp dynastie), traduction qui repose sur le fait du dictionnaire et qui, en même temps,
rend compte du « Parallelismus der Glieder». Je m'adresse aux confrères et je leur pose la
Gestion que voici : Laquelle des deux traductions, celle de M. Wiedemann («Es spricht
Raha hinter Dir : Es steht Dein gottlicher Bruder Imiter Dir, er steht. Nicht vernichtet er
^eiuen Schutz»), ou la mienne («Parole : Un génie protecteur est debout derrière toi,
ton frère divin est debout derrière toi, l'immobile1 est derrière toi») est plus conforme aux
°is de la grammaire égyptienne, quand il s'agit de rendre l'expression suivante :
Y a-t-il des analogies en faveur de la traduction « er steht » de l'expression ^ ^_o ? Peut-
011 réellement supprimer le suffixe verbal, et néanmoins traduire avec une phrase entière?
Le texte communiqué par M. Wibdemann, à la page 117 du Eecueil, et qui provient
^ dessous d'un sarcophage de granit, a également été publié par nous.2
Les différences qu'il y a entre les deux éditions, ne sont guère notables, à une ou deux
Près. Ainsi, la mienne contient une faute évidente f\ au lieu de f\ §Z§[^3
% faute qui est contre-balancée par une bévue qua commise plus loin M. Wiedemann,
1) «L'indestructible» rend peut-être mieux le sens du groupe en question. Dans la suite, j'ai par
Regarde rendu fi (1 v\ fe\ v__a, par «ton âme ne sera pas anéantie», traduction qui grammaticale-
tat peut se soutenir, bien qu'il soit, plus naturel de traduire la phrase en question de la manière suivante
<<tu no seras pas anéanti», vu que est un déterminatif fréquent du mot hetem qui y apparaît déjà
ans les textes des pyramides de Sakkara (voir Recueil, V, p. 161, 1. 21 du texte de Pepi Ier). Comp. pour-
lit. Chàmpolijon, Notices, II, p. Ô91 : ^jy^J *l=_ st ib., II, p. 499 : j |1J
2) Recueil de Viewko, vol. III, p. 70, 71.
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