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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 8.1886

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Nr. 1-2
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Piehl, Karl: A propos de l'article de M. Wiedemann
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https://doi.org/10.11588/diglit.12255#0080
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A PROPOS DE L'ARTICLE DE M. WlEDEMANN.

A PROPOS DE L'ARTICLE DE M. WIEDEMANK'

PAR LE

DE Karl Piehl.

Plus on s'occupe d'égyptologie, moins on se sent disposé à blâmer les erreurs dans
lesquelles tel égyptologue ou tel autre est tombé. C'est qu'ici s'appliquent tout aussi bien
qu'ailleurs les paroles du vieux classique «Nemo sine vitiis nascitur», et que les savants, leS
plus mérités en égyptologie, ne sont quelquefois pas plus exempts de bévues, que les novices,
les plus inexpérimentés de la science. Tout invite donc à montrer de l'indulgence, tant que
l'on ne peut prétendre, soi-même, à l'infaillibilité.

Par cette remarque, nous ne voulons, bien entendu, nullement nier l'utilité, ni la ne'
cessité d'une critique franche, en égyptologie comme en d'autres sciences; car la criti<lue
qui porte sur les faits, est un promoteur des plus efficaces du développement de la scient
Ce que nous voudrions désavouer, c'est cette forme de la critique, où l'on confond la pel
sonnalité avec le fait; car elle n'est guère propre à faire prospérer la science.

Par cela, nous croyons avoir indiqué, quelle est notre acception de la critique scient1
tique. Nous tâcherons d'en profiter dans les remarques qui suivent.

Dans le mémoire de M. Wiedemann, l'auteur a attiré l'attention des égyptologues s"1'
plusieurs monuments, restés inédits, du Vatican; et par là il a acquis des titres bien légiti»eS
à notre reconnaissance. Mais le savant allemand ne s'est pas borné à publier des texte8
inédits. Il en a aussi donné quelques-uns, qui avaient été publiés par nous dans des an»éeS
antérieures du même Recueil. Cette dernière circonstance paraît justifier quelques mots ^
notre part, par lesquels nous espérons faire voir que nos copies ne sont point si mauvais*38
qu'il aurait fallu républier les originaux in extenso, surtout lorsque le nouvel éditeur, M. Vfv®*
mann, n'a en aucun 'point réussi à mieux rendre les textes en question que nous l'avions
Nous prendrons la liberté de montrer à la même fois que l'interprétation que nous avie»8
donnée, il y a bientôt sept ans, d'une formule qui couvre le dossier de certaines stat"eS
égyptiennes de l'époque saïte,2 peut toujours se soutenir, malgré l'opinion divergente 0e
plusieurs de nos confrères et particulièrement celle de M. Wiedemann.

C'est

Nous commençons par le petit texte qu'a publié M. Wiedemann à la page

le même qui se retrouve à la page 30 du vol. II du Recueil.3 Les différences qui existé
entre les deux reproductions sont presque nulles. Le déterminatif du mot nechu qu1
ma publication est «,—d, doit, selon M. Wiedemann, être corrigé en >,—a. Ici M. WiEDËîfAl1

1) Voir Itecueil de Yieweg, vol. VI, p. 115—125, Die saitiuchen Monumenlc des Valikans, par

demank.

2) Zeitschrift filr iigypt. Sprache, 1879, p. 147—149.

3) IL Wiedemann renvoie très exactement à ce volume du liecueil (1. 1.).
 
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