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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 8.1886

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Nr. 1-2
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Brugsch, Emile: On et onion
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https://doi.org/10.11588/diglit.12255#0007
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RECUEIL

DE TRAVAUX RELATIFS A LA PHILOLOGIE ET A L'ARCHÉOLOGIE
ÉGYPTIENNES ET ASSYRIENNES,

?o1' Vin, Fascicules I—IL

"Otenu : 1) On et Onion, par E. Brdgsch-Bey. — 2) Fragments de la version thébaine de l'Ecriture (Ancien Testament), par
E. Amélineac (suite). — 3) Inscliriften aus der saïtischen Période, von Dh. A. Wiedehann. — 4) La découverte des
statues de Meïdoum, par Daninos. — A propos de l'article de M. Wiedehann, par le Du. Karl Piehl. — 6) Les
Ilims, par G. Masfbro.

ON ET OîsTIOK

E. Brugsch-Bey.

A environ 34k,n du Caire, sur la ligne de chemin de fer de Zagazig, se trouve la station
?e Chibin el Cauater (le Chibin des ponts) où l'on descend pour se rendre aux ruines,
Piquées sur les cartes sous le nom de «Tell el Jahoudi», c'est-à-dire : «colline des juifs».
Cet endroit, peu connu et encore moins visité jusqu'en 1869. devint tout à coup l'objet d'un
Certain intérêt et d'une curiosité malheureusement trop grande, car elle causa la perte et la
tlisPersion d'un genre de monuments presque unique jusque là. Ma première visite à ces
luilles remonte à l'été de 1870. En traversant le village de Chibin el Canater, je trouvai dans
Magasin d'un épicier grec des fragments de plaques, formées d une terre ressemblant à
!e 1;i porcelaine grossière et couverte d'émaux de différentes couleurs, ainsi qu'une quantité
^ ^ques ronds de diverses grandeurs et du même travail. Sur ma demande le propriétaire
^ raconta que ces objets provenaient d'une colline située au milieu des ruines de Tell el
Jîllloudi, et que les Arabes, en y cherchant le sebah ^espèce d'engrais pour leurs terres)
6û trouvaient en grandes quantités. M'étant rendu à l'endroit indiqué, je pus me con-
.ainore du fait, en voyant sortir sous mes yeux un certain nombre de petits disques, ainsi
*6 des fragments do plaques couverts d'hiéroglyphes et de différents dessins, tous en

A mon retour au Caire, je lis part de ce que j'avais vu à M. Mariette et lui denian-
k permission d'installer des fouilles au dit endroit. Malheureusement nous fûmes forcés,
ty"? différentes raisons, d'ajourner les travaux jusqu'à l'automne; alors seulement je pus me
lettre à pœuvre, ayant une cinquantaine d'ouvriers à ma disposition. Mais ce retard avait
§Uffi pour faire disparaître une quantité considérable de ces monuments curieux, aujourd'hui
isPersés dans les différentes collections de l'Europe.

Les ruines se trouvent à une distance de 3 à AVm de la station de Chibin el Canater.
8Ur 1;i lisière du désert. Pendant les fouilles je n'avais pas malheureusement les instruments
ecessaires pour relever un plan exact, et je suis forcé à l'heure actuelle de donner grosso

Recueil, VIII.
 
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