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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 16.1894

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Nr. 1-2
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Scheil, Jean-Vincent: Notes d'épigraphie et d'archéologie assyriennes, [1]
DOI Artikel:
Loret, Victor: Note sur un groupe hiéroglyphique de basse époque
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https://doi.org/10.11588/diglit.12252#0050
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NOTE SUR UN GROUPE HIÉROGLYPHIQUE DE BASSE ÉPOQUE 37

Notre tablette offre bien l'aspect d'une page de cadastre. La suscription, du reste,
si endommagée soit-elle, en fait foi. C'est le plan levé d'une vaste propriété, tout d'un
tenant, coupée seulement par un chemin; probablement les dépendances du temple
d'Ellil.

Que peuvent bien désigner les chiffres placés sur les côtés des diverses surfaces ?
Des mesures? Nullement. On ne voit, en effet, aucune proportion entre les quantités
chiffrées et les côtés des surfaces. — On ne peut guère songer qu'à des portions de terre,
égales les unes aux autres, dans leur section respective.

L'ensemble n'ayant qu'un seul propriétaire réel ou idéal, le dieu ou le roi qui
l'affermait à une très nombreuse population, il était simple et naturel de diviser et de
maintenir en portions égales chaque grande section de terrain. Cela simplifiait aussi le
calcul des redevances.

Par exemple, le premier parallélogramme avait treize pièces d'égale superficie sur
chacun des petits côtés, et trente sur l'un des grands côtés; toutes ces pièces aboutis-
saient sur un terrain d'une autre culture et qui, d'un tenant, occupait l'autre grand côté.
Les deux signes assyriens se peuvent lire me-lam (?) ou 100 sosses (??). — Cette seconde
lecture est très suspecte, la valeur de sosse pour le second signe étant purement théo-
rique.

Dans le grand trapèze, l'un des côtés était divisé en trente-six portions égales, le
plus grand en dix. Les aboutissants étaient deux vergers (?) >-*-tz^, et un terrain d'une
autre culture, dont le nom est illisible.

NOTE SUR UN GROUPE HIÉROGLYPHIQUE DE BASSE ÉPOQUE

PAR,

Victor Loret

Il y a, dans l'écriture égyptienne d'époque ptolémaïque, un groupe qui se rencontre
assez fréquemment et dont on n'a pas, si je ne me trompe, donné jusqu'ici une explica-
tion satisfaisante. Ce groupe se compose de trois serpents superposés en cette
manière ^3||. Cet ensemble de signes n'existe pas encore en typographie : pour la com-
modité de l'impression, je remplacerai partout, dans les lignes qui suivent, le groupe
des trois serpents par "g^.

Dans son Dictionnaire hiéroglyphique (p. 1682), M. H. Brugsch, se référant à un
mémoire de S. Bircii, — On two egyptian tablets, p. 6, — considère le groupe

comme équivalent de , et en donne les deux exemples suivants : g| Jn,

Horus « der sich selbst erzeugende Thier » [D., Temp. Ins., I, 38/8]; ïÀ 3} Hv
, « der Kônig selber hielt seinen Wagen an » [Stel. Harris].

"o1

Dans le Supplément du même ouvrage (p. 1388-1389), M. H. Brugsch maintient
la lecture et donne un nouvel exemple du mot, tiré du temple d'Esnéh : || I
 
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