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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 23.1901

DOI issue:
Nr. 1-2
DOI article:
Groff, William: La momie du roi Mer-en-ptah Ba-en-ra
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.12426#0039
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LA MOMIE DU ROI MER-EN-PTAH BA-EN-RA

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certains signes : par exemple, ««« n est fait La main du roi Mer-en-ptah se

trouve juste sous la partie supérieure du signe ^j, qui suit puis, il y a un petit

espace où rien ne soutient l'étoffe, d'où l'hiératique du signe ^ a la forme ^. Un
peu après l'inscription, on voit ce qui paraît être une grosse tache d'encre. Dans le cer-
cueil il y a quelques tiges de plantes, de fleurs1, ce qui témoigne la vénération des
prêtres d'Amen, ou d'autres encore, pour le corps et la mémoire du roi.

La lecture Khu-en-aten des signes hiératiques est inadmissible, de même que
l'identification avec Aménophis IV2. Nous reviendrons un peu plus loin sur le sort
probable de ce roi et de sa momie.

Quant au nom propre écrit sur le linceul de la momie, en hiératique, précité, le seul
roi, dès la XVIIe dynastie jusqu'à la XXIe, dont on ne possède pas le corps, qui devrait
se trouver avec ces momies royales, et dont le prénom est terminé par en-ra, est Ba-
en-ra, c'est-à-dire « Mer-en-ptah ».

On pouvait songer que le scribe, en écrivant le premier signe du nom divin du
roi Mer-en-ptah Ier, c'est-à-dire Ba-en-ra, aurait pensé au nom divin de Mer-en-
ptah II, c'est-à-dire yu-en-ra; le prénom de ce dernier roi est écrit sur le couvercle de
son sarcophage : 3=1 û —1 r au lieu de [ ° ], on aurait donné à

Mer-en-ptah II un titre de Mer-en-ptah Ier : ^o^g4 Mais, assurément,

le premier signe du nom propre sur la momie n'est pas car, d'abord, le signe

Vf» . ; © /®\ ©

syllabique est ordinairement accompagne par : , , y j ou , et non

pas par l^, qui servent à indiquer De plus, le premier signe hiératique du nom

propre, sur le linceul de la momie, est autrement fait que le signe ^j*, on n'a que com-
parer ce nom avec celui de yu-en-ra, écrit sur le linceul de la momie de ce roi, ainsi :

t'Ai _ i ........ . n^^/^v n s\

© J, et tra-

_^r^lj^i, qu'il faudrait bien transcrire

duire : « Roi -yu-en-ra'1. » On voit que non seulement le premier signe hiératique des
noms propres n'est pas le même, mais que la disposition des signes est différente dans
les deux noms. Plus important encore, le groupe de signes i I ' "T^ correspond à

" " " C f~\

celui qui se trouve clans les papyrus employé pour écrire le nom du roi : \të—~Ç\

© ^ J]3 « Ra-ba-en », c'est-à-dire Mer-en-ptah6. On voit que l'hiératique du signe

est un peu autrement fait sur le linceul de Mer-en-ptah que dans le texte du papyrus.
On trouve un nombre de formes, en hiératique, du signe elles paraissent se rat-

tacher toutes à un prototype / 7 ; mais la lecture de ce signe pouvait donner lieu à des
équivoques, d'où un nombre de formes, à part celles qui ne se rattachent pas à la

1. Voyez Loret, Le Tombeau a"Aménophis II, Bulletin de l'Institut égyptien (précité). Peut-être on leur
attribuait des vertus magiques envers la momie ou envers l'âme du roi.

2. Voyez Loret, Le Tombeau d'Aménophis II, Bulletin de l'Institut égyptien, étude précitée.

3. Voyez Loret, Le Tombeau d'Aménophis II, Bulletin de l'Institut égyptien, étude précitée. — Le aaaaaa,
manque.

4. Loret, Le Tombeau d'Aménophis II, Bulletin de l'Institut égyptien, précité.

5. Papyrus Anastasi II, 6, 4.

6. Voyez Masper.o, Du genre épistolaire.

7. Papyrus Prisse VII, 12. Voyez Vir.ey, Études sur le Papyrus Prisse, p. 52.

recueil, xxiii. — nouv. sér., vu. 5
 
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