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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 34.1912

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Nr. 3-4
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Gardiner, Alan H.: Notes on the story of Sinuhe, [6]
DOI Artikel:
Lacau, Pierre: Notes de grammaire, [1]: à propos de la grammaire égyptienne de M. Erman
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https://doi.org/10.11588/diglit.12745#0218
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206

NOTES DE GRAMMAIRE

311. — B ends the text with precisely the same colophon as is found at the con-
clusion of the Prisse, of the Lebensmùde and of the Shipwrecked Sailor. L substi-
tuées the formula characteristic of Ramesside manuscripts, namely Jl ^ J\
cf. d'Orbiney, 19, 7; Sali. II, 3, 7. 8; 11, 5; 14, 11; Pap. Turtn^lSS-,

a u ' w ■ .a n □

Anast. III, 7, 10; Pap. med. Berlin, 21, 10. I here means "it lias arrived", i. e

the book reached its conclusion; for the form sdm-fpw, see Erman, Aeg. Gramm.
§ 356.

NOTES DE GRAMMAIRE

A propos de la grammaire égyptienne de M. erman 1

par

P. Lacau

Avec la troisième édition de sa grammaire, M. Erman nous apporte un admirable
exposé de ce que nous savons actuellement sur l'écriture et la langue égyptiennes.
Les progrès réalisés depuis dix ans sont considérables : il ne s'agit point de les faire
connaître ici, ce serait une répétition sans intérêt. Le véritable hommage que l'on
doit à pareille œuvre, c'est sans doute d'y ajouter quelque chose. Je voudrais que l'ap-
parition de ce livre fût pour nous l'occasion de mettre au net nos propres idées et de les
soumettre à nos collègues. Les faits nouveaux ou les hypothèses, même hasardées, qui
nous sont venus à l'esprit au cours de notre lecture peuvent n'être pas inutiles à
tous. Voici donc les remarques que j'ai pu faire pour mon compte : je les donnerai
simplement en suivant l'ordre des paragraphes et en supposant que l'on a le texte
même sous les yeux pour éviter les redites.

§ 5

On sait assez que la parenté entre l'égyptien et les langues sémitiques ne fait pas
question. Il y a bien longtemps que de Rougé et Brugsch l'avaient reconnue. Le
vrai problème porte uniquement sur le degré de cette parenté. Or M. Erman avait une
tendance marquée à considérer l'égyptien comme une langue de type sémitique mais
usée et dégradée". Il abandonne avec raison ce point de vue : « aber man hùte sich vor
der Obertreibung, nun das Àgyptische schlechtweg als ein Glied der semitischen
Sprachfamilie anzusehen und danach einseitig zu rekonstruieren ; es steht vielmehr zu
vermuten, dass es den Berbersprachen und ostafrikanischen Sprachen nicht weniger

1. a. Erman, Aegyptische Graminatik, 3e édition, 1911. —1" édition, 1894; 2e édition, 1902.

2. A. Erman, « Die Flexion des âgyptischen Verbums », dans Sitsungsberichte der kônig. preuss. Akade-
mie der Wissenschaften, 1900, p. 350. — C'est l'opinion que lui prête C. Brockelmann, Précis de linguistique
sémitique, trad. française de Marçais et Cohen, p. 10, § 3; et dans Grundriss der oergl. Gram. der semi-
tischen Sprachen, I, § 3.
 
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