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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 35.1913

DOI issue:
Nr. 3-4
DOI article:
Moret, Alexandre: Monuments égyptiens du Musée Calvet à Avignon, [5]
DOI Page / Citation link:
https://doi.org/10.11588/diglit.12746#0209
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DU MUSÉE CALVET A AVIGNON

195

1 N.

I

I I

N.

N.

---hmm.i.St^

9 N.

I

pour

Comme on le voit, Ouser et Iouiyâ ont, comme caractère commun, la graphie il
; comme Pb, ils donnent la désinence M au pseudo-participe, 3e pers. sing.
fém. de hsf. Ouser et Iouiyâ s'accordent pour le début : « Ma tète et ta tête veillent »,
que les autres textes présentent* sous une forme peu intelligible.

Pour comprendre le sens de la formule, il faut se rappeler la signification entière
du chapitre eu et surtout des figures qui l'accompagnent. Ce chapitre est consacré à la
description de la chambre funéraire idéale, telle qu'on la concevait sous le Nouvel Em-
pire thébain; elle était construite, et décorée, exactement suivant les prescriptions du
Livre de ce qu'il y a dans le Douait. Au centre de la chambre, se trouve, dans un naos,
un lit funéraire, sur lequel est couchée la momie. Anubis, à tête de chien, se penche
sur elle; Nephthys et Isis, à genoux derrière là tête et les pieds, et les quatre enfants
d'Horus, aux quatre angles, assurent la garde l) du défunt. Au milieu de chacun des
quatre murs, sont fixées quatre stèles représentant : au sud, une figure humaine momi-
forme J ; au nord, une flamme à l'ouest, un ded à l'est, Anubis, couché sur
le naos ^=^\1- Chacune de ces figures protectrices est censée reposer sur une brique
d'argile, qui porte gravée une des formules du chapitre cli.

Ce décor funéraire comporte donc la présence dans la tombe de quatre stèles, quatre
amulettes ou figurines, quatre briques. Or, si les papyrus2, ou même les tableaux peints
sur les murs des tombes thébaines3, nous donnent parfois la représentation de ces objets,
on trouve rarement ces objets eux-mêmes dans les chambres funéraires. Jusqu'ici, on
possédait : 1° les quatre stèles orientées de Ka-sa (XIXe-XXe dynasties), conservées au
Musée de Marseille4, et ce sont des exemplaires uniques, au dire de M. Maspero; 2° les
quatre figurines du tombeau de Thoutmès IV (Caire, 46042-46045) et les quatre amu-
lettes en bois du Musée du Caire; 3° les briques trouvées dans les tombes d'Amén-

1. Cf. Éd. Naville, Todtenbueh, pl. CLXX1II, et Papyrus of Iouiyâ, p. 13. Cf. Lefébure, Rites égyptiens,
p. 27-29; G. Maspero, Catalogue du Musée de Marseille, p. 25-27.

2. Cf. surtout Éd. Naville, Todtenbuch, I, pl. CLXXIII; Dkvéria et Pierret, Papyrus de Neb-Qed,
pl. VI- VIL

3. Tombe de Sennefer, contemporain de notre vizir Ouser, mais moins ancien (Pétrie, History of Egypt,
II, p. 142, 163), publiée par Virey [La Tombe des Vignes), ap. Recueil de Traoauœ, XXI, p. 146.

4. Publiées par Éd. Naville, Les Quatre Stèles orientées du Musée de Marseille.
 
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