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Société Française d'Egyptologie [Editor]
Revue de l'Egypte ancienne — 1.1925-1927

DOI article:
Lefebvre, Gustave: Sur l'âge du grand prêtre d'Amon Bakenkhonsou
DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.31919#0161
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[4] SUR L’AGE DU GRÀND PRETRE D’AMON, BAKENKHONSOU. 141

rrpour le ka du prince, [comte, grand prêtre d’Amon, Ba]kenkhonsou,
m. kh. v.

L’inscription comprend deux parties : l’une relative à la carrière de Bakenkhonsou,
l’autre consacrée à son éloge. Bien que cette dernière présente quelques formules
laudatives intéressantes (empruntées pour la plupart aux inscriptions funéraires du
Moyen Empire), c’est la première seule qui retienclraici notre attention.

Elle nous fournit en effet des renseignements nouveaux sur l’origine et la famiffe
cle ce grand prêtre, et des précisions sur ses premières années.

Elle nous apprend d’abord cjue Bakenkhonsou était originaire de Thèbes rrpar son
père et sa mèren, et que ce père, dont it ne cite maiheureusement pas le nom W,
s’était élevé jusqu’au rang de second prophète clu grand dieu thébain. On peut sup-
poser que c’est ce haut dignitaire du Temple de Karnak cjui engagea Bakenkhonsou
dans la voie qu’il avait lui-même suivie, et il semble que la phrase cle la ligne 2
crcomme un lils sous la main de (son) pèren indique qu’il tint à instruire iui-même
son fds dans les fonctions sacerdotaies.

Mais avant que l’enfant ne fut initié à ces fonctions, il avait du nécessairement
recevoir une première instruction : il iui avait fallu apprendre à lire et à écrire dans
ce qu’on appelle aujourd’hui un kouttdb, une école primaire. Et, en effet, Baken-
khonsou nous dit qu’il fréquenta <tl’école des écritures ( 2), dans le Tempie de (Mout)
la dame du cielr>, ajoutant qu’il en sortit m nds ikr. Que signifient au juste ces
trois mots, qui se retrouvent, comme je l’ai signalé plus liaut, dans l’inscription de
Munich? Si l’interprétation cjue j’en donne est exacte, nous sommes forcés de <rdé—
caler v iégèrement le curriculum vitae de Bakenkhonsou, et d’attribuer à ce dernier,
déjà céièbre par sa iongue carrière, une existence plus longue encore de quelques
années.

prendre h'.j? — Plus loin, devant ^ j, je li-
rais plutôt que . Pour l’expression I 1 jl
comparer hrj-iw rrle pécheurn, Tombeuu de Peto-
siris, inscr. 110,1. 7.

(i) Nous ne le connaissons pas par ailleurs. Car ii
esl infiniment peu probable que le Bakenkhonsou, fds
du prophète d’Amon Raholepnefer, de la célèbre in-
scription généalog'ique d’Hammâmâl (Lepsius, Denlc-
mâlcr, III, 275, a = Montet, Inscriptions du Ouddi
Hammdmâl, n° 92,1. 6-9), soit, comme le supposait

REV. ÉGYPTE ANC. — I, 3-4.

Dévéria, le grand prêtre d’Amon, contemporain de
Ramsès II.

(2) L’existence d’écoles où l’on apprenait à écrire
et de maitres enseignant l’écriture est attestée par le
passage bien connu d'Anastasi I (Oslracon Petrie,

3) : -

THi <2 ^ j rr servant of the Lord of Khmûn in the
hall of writing, teacher of subordinates in tbe office
of writingn (Gardiner).

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