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Société Française d'Egyptologie [Hrsg.]
Revue de l'Egypte ancienne — 1.1925-1927

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Lefebvre, Gustave: Sur l'âge du grand prêtre d'Amon Bakenkhonsou
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https://doi.org/10.11588/diglit.31919#0160

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140

G. LEFEBVRE.

[3]

mon méritel 1). Je lui fus attaché (idèlement ( 2), et, quand j’eus été promu père clivin,
je vis toutes ses manifestations, j et je fis des choses utiles dans son templei 3), à
savoir (m) toutes sortes de travaux excellents.

crJe n’ai pas commis d’iniquités dans son teinpie, je n’ai pas négligé(?) mes
ordresi 4' auprès de lui. J’ai marché sur son sol me tenant courbé et. manifestant
ma crainte de sa puissance. Je n’ai pas terrorisé ^ ses serviteurs (smdt.f), maisje fus
pour eux L\ un père ( 6h J’ai jugé le pauvre au même titre que le riche et le puissant
tout comme le faible ( 7). J’ai donné à chacun ce qui lui appartenait, (car) c’était mon
horreur que la cupidité (\vn-ib). J’ai assuré des funérailles à celui qui n’avait pas
d’héritier i 8 * * *), un embaumement à celui qui n’avait rien ( ü). J’ai protégé lorphelin qui
5 m [implorait] etj’ai pris en mains les intérèts cle la veuve. Je n’ai pas chassé 0°) le
fds de la place cle son père, je n’ai pas arraché le petit enfantdd à sa mère. J’ai clé-
ployé monbras, j’ai procuré (des ressources) à celui qui n’(en) avait pas ( 12), des ali-

ments <à> qui d 3) était clans l’indigence.j*.aliant vers le suppliant (?).

J’ai ouvertmes oreilles à ceux qui disaient la vérité à 4), j’ai éloigné I 15) [de moi (?)] ceux
qui étaient chargés d’iniquités —

{1) Flirase identique dans l’inscription de Munich,

1. 3.

(2) Littéralement rren véritér. Cf. Ccital. général,
n° 42t85, texte a, 1. 4 : ^

(3) Même expression dans l’inscription de Munich,
1. 4. C’est une ailusion, trop rapide à notre gré,
aux travaux d’archilecte de Bakenkhonsou.

(4) Le verbe m’est inconnu, et il

semble que ce soit un à7ra§, ie dictionnaire de Berlin
n’en fournissant pas d’autre exemple (communication
de M. ie Prof. Sethe). Ce qui rend ia traduction de
ia phrase encore plus incertaine, c’est l’orthographe
étrange de wd avec déterminatif % La ieclure du
passage est sûre.

(5) Le vrai sens du mot hs< est : rrqui regarde
férocementT). Cf. ie nom du lion rrau regard féroce»

(6) Phrase semblable dans l’inscription de Munich,

i. 4.

{7) Dans i’inscription biographique de Rekhmarê,

ie mot est mis en opposition

avec _ ^_( (Urkunden, IV, 1078, 1). Ail-

kurs, Rekhmaiê se glorifie de n’avoir pas été sourd

à ia requête du faible ( ibid.,

1079, 5).

(8) C’est à l’héritier qu’il appartenait de rrfaire des
offrandes et de se tenir près de ia tombe, le jour des
funéraiiles» : Erman, Lebensmiïde, 5i.

(9) V- V- ( non pas, comme Legrain,

p° ur 17. ^ + V

(10) Sur le verbe ns, cf. Vogelsang, Kommentar zu
den Klagen des Bauern, p. 93. — Le mort se giorifie
aussi parfois d’avoir instailé un fils sur le siège de son
père : Urkunden, IV, 967, 3; 1078, 7.

V. le petit enfant, le nourrisson. Sur
cetle métaphore, cf. Erman, Zauberspmche, p. 3g,
note 3.

(12) Le texte porte bien ^ qu’il faut cor-

riger en ■

{13) Restituer devant — il 11’y a certaine-
ment pas place pour ^ derrière , comme l’avait
cru Legrain.

(14) est un participe (participium conjunctum).
Lire ensuite pqq.

plutôt que | ^ (Legrain) : faut-il com-
 
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