LE
TEMPLE D’IIORUS BEHOUDITI
À DENDÉRAH,
PAR
M. É. CHASSINAT.
M. H. Gauthier, clans son Dictionnaire des noms géographiques contenus dans les textes
Juéroglyphiques (t. III, p. 8), place à Edfou un édifice clédié à Har-Behouditi, le
77 * 7 Vt' 77 Cf mar dn roi Senousrit, cjue Ton appelle Pa Harhe-
houditin; il favait précédemment situé ccà Dendérah (ou à Edfou?)^, dansune autre
partie du mème ouvrage (t. II, p. îid). La raison de ce changement de localisation
n’ayant pas été donnée, il me paraît intéressant de rechercher îaquelle des deux
solutions successivement présentées a le plus cle chances cfêtre exacte.
11 y avait à Eclfou plusieurs cle ces clont trois au moins nous sont
connust 1 2). On les distinguait entre eux par une épithète rappelant le nom du pharaon
cjui les avait fonclés ou plus simplement leur orientation par rapport à la ville. Ce
(1) Ce mot se présente sous des ortliog'raphes très
nombreuses : n, M ^77’ ÜS’
^ -n» ^ . . . -n’ ou q^lquefois ^ ^
«xKKm . n ( daDS Un nom P roP re’
Pap. jud. de Turin, IV, 9), ce qui correspond appro-
ximalivement à une prononciation mal. II est certai-
nement apparenté à —* æz-, "W ^
( ^ ,-ssz-, et a été rapprocbé de l’hébreu HXID par
H. Brugsch ( Diclionn. hiérogl., supph, t. VI,
p. 54a). On peut le comparer à 7—, | J ,
1 ^ 7 rac- L7 ^ ams* q uà
uv ^, rac. ^ J ^ ®-, qui sont formés sur
le mëme type.
(2) II est fait encore mention d’un mar à Edfou,
dont on ne saurait dire s’il est distinct de ceux-ci :
■ "W" n s ËJl (É. Chassinat, Le
temple d’Edfou, t. I, p. o59 ) rr. . . il y a là un mar
appelé. . . ».
TEMPLE D’IIORUS BEHOUDITI
À DENDÉRAH,
PAR
M. É. CHASSINAT.
M. H. Gauthier, clans son Dictionnaire des noms géographiques contenus dans les textes
Juéroglyphiques (t. III, p. 8), place à Edfou un édifice clédié à Har-Behouditi, le
77 * 7 Vt' 77 Cf mar dn roi Senousrit, cjue Ton appelle Pa Harhe-
houditin; il favait précédemment situé ccà Dendérah (ou à Edfou?)^, dansune autre
partie du mème ouvrage (t. II, p. îid). La raison de ce changement de localisation
n’ayant pas été donnée, il me paraît intéressant de rechercher îaquelle des deux
solutions successivement présentées a le plus cle chances cfêtre exacte.
11 y avait à Eclfou plusieurs cle ces clont trois au moins nous sont
connust 1 2). On les distinguait entre eux par une épithète rappelant le nom du pharaon
cjui les avait fonclés ou plus simplement leur orientation par rapport à la ville. Ce
(1) Ce mot se présente sous des ortliog'raphes très
nombreuses : n, M ^77’ ÜS’
^ -n» ^ . . . -n’ ou q^lquefois ^ ^
«xKKm . n ( daDS Un nom P roP re’
Pap. jud. de Turin, IV, 9), ce qui correspond appro-
ximalivement à une prononciation mal. II est certai-
nement apparenté à —* æz-, "W ^
( ^ ,-ssz-, et a été rapprocbé de l’hébreu HXID par
H. Brugsch ( Diclionn. hiérogl., supph, t. VI,
p. 54a). On peut le comparer à 7—, | J ,
1 ^ 7 rac- L7 ^ ams* q uà
uv ^, rac. ^ J ^ ®-, qui sont formés sur
le mëme type.
(2) II est fait encore mention d’un mar à Edfou,
dont on ne saurait dire s’il est distinct de ceux-ci :
■ "W" n s ËJl (É. Chassinat, Le
temple d’Edfou, t. I, p. o59 ) rr. . . il y a là un mar
appelé. . . ».