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Société Française d'Egyptologie [Hrsg.]
Revue de l'Egypte ancienne — 1.1925-1927

DOI Artikel:
Chassinat, Émile: Le temple d'Horus Behouditi à Dendérah
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https://doi.org/10.11588/diglit.31919#0319

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sont : le

n’est pas indiqué; le

LE TEMPLE D’HORUS BEHOUDITI À DENDÉRAH. 299

^ ^ T ^ 9) cr mar du roi Menkhopirrâ n, dont l’emplacement


(2)

cc mar

du

roi.

vivant

élernellemenfc», surnommé [JlPn’ ff llû semble-t-il, était situé aux environs du port
sacré où accostaient les grandes harques destinées au transport sur le NiU 3h entre
Edfou et Dendérah, des effigies d’Horus et d’Hathor, à l’occasion des visites que ces
dieux échangeaient périodiquement, donc à proximité du canal ■ =—= ou de la
herge même du fleuve; enfin, le (nnar méridionaly>, qu’il

faut chercher dans le quartier sud de la ville.

Les textes ne fournissent aucun renseignement précis sur l’aspect extérieur de ces
monuments ni sur les dimensions qu’ils pouvaient avoir. Le mar de Senousrit, toute-
fois, étant qualifié de cctemple d’TIorus d’Edfoim —ce qui montre qu’ils étaient, en
certains cas, consacrés à une divinité particulière — il est permis de leur supposer
un développement comparable peut-être à celui du temple de Ptah ou du temple
d’Apet 4 à Karnak, par exemple. Leur destination nous apparaît au contraire plus
clairement, ou du moins la fonction à laquelle ils étaient plus spécialement affectés.
Disséminés dans la ville et le périmètre de la cité sainte, on y exposait à l’adoration
des fîdèles, pendant les processions et durant un temps variable, l’image du grand
dieu de la métropole et celles des divinités associées qui lui faisaient cortège dans
cette cérémonie. C’étaient, en fait, des sortes de ccreposoirs■» permanents( 5). La chose
ressort explicitement de l’emploi du substantif _i_ liolep ccrepos, posen, par lequel on
définit l’acte qui s’accomplissait dans ces chapelles : ~ \î

(_j f Z Z Z S U î P n Z "= i n î ((6) ' dépaTt pour le mar clu_roi__.,

vivant à jamais, que l’on appelle kahesit; pose dans ce lieu»;
ccrepos au mar du roi Senousrit-n. Divers rites y étaient pratiqués en présence du
dieu, accompagnés de présentations d’offrandes.

L’idée que le mar de Senousrit put être situé à Edfou n’aurait rien d’invraisem-
hlahle apriori, ce genre d’édifices paraissant avoir été assez abondamment représênté
dans la localité, si son surnom de 7 cctemple de Idar-Behouditi v n’avait


(1) H. Bhcgsch, Drei Fest-Kalender des Tempels
von Apollinopolis rnagna, pt. V, 3.

(2) Ibid., pl. IX, llla, lx.

\ ^ ( ( ^ voir appenclice, S I.

(4) Ibid., pl. VI, n, i4, 16. Ge petit temple
est également cité dans un texte (inédit) cVEdfou

relatif aux fêtes occasionnées par la visite d’Hathor :

Æ2- f ] 5 Q

<=> i i \, i s ‘

(5) Chabas (Etudes sur l’antiquilé historique, 2 e éd.,
p. h 17) avait déjà reconnu le caractère spécial des rnar

(6) H. Brogsch, op. cit., pl. IX, III a, à-5.

(7) Ibid., pl. IV, 2 5.
 
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