48
Erratum.
chapitre 5; et enfin tout ce qui concerne Horpekhrat, Horus sur les crocodiles, Etah embryon, Noum
embryon, Haroeris, Khepra, Nofre-hotep, Im-hotep, Nofre-toum, dans le chapitre 6.
Ajoutons que chaque s}-mbole ou chaque divinité est accompagné, dans le texte même, cle fines figures
gravées au trait par M. Schmidt et empruntées pour la plupart à notre Musée égyptien du Louvre. C'est
la première fois qu'on a l'heureuse idée de réunir ainsi les représentations mythologiques de l'ancienne
Egypte. Ce livre devient le manuel, absolument indispensable, de l'archéologue ou du collectionneur qui veut
se reconnaître dans le dédale du Panthéon égyptien. On pourrait seulement reprocher au savant auteur cle
n'être pas assez complet et d'avoir laissé tomber certains types mythologiques.
Avant de terminer cette Revue bibliographique, signalons rapidement quelques-uns des livres on
opuscules de cette année qui nous ont été envoyés. Nous y remarquons surtout:
1° Une brochure ayant pour titre : Rlustrazione de due stèle funerarie del Museo Eyizio di Torino, par
le savant professeur Rossi, conservateur du musée. Il s'agit de deux décrets d'Osiris, sur lesquels nous
reviendrons, en publiant des textes analogues du Musée du Louvre. M. Rossi nous annonce aussi l'apparition
prochaine de son Catalogue du Musée de Turin, qui fera heureusement suite à ses nombreuses et intéressantes
publications de textes.
2° Un volume in-folio intitulé : Le domicile des esprits, par M. Lanzone, conservateur adjoint du Musée
égyptien de Turin (Vieweg éditeur). C'est le facsimile d'un exemplaire turinois du Livre de ce qui est dans
l'hémisphère inférieur, livre dont MM. Devékia et Piekuet ont fait connaître l'exemplaire type du Musée du
Louvre dans le Catalogue des manuscrits du Mtisée égyptien (p. 21 et suiv.) et dans les Etudes égyptologiques
(fasc. II, p. 103 et suiv.).
3° Les trois premiers fascicules (in-folio) de la publication ayant pour titre : Il libro dei funerali degli
antichi eyiziani, par notre ami et ancien élève Schiaparelli. Il s'agit d'un nouveau livre funéraire, très
curieux, décrivant les rites des funérailles, et que M. Schiaparelli a déjà signalé dans son opuscule Rela-
zione sul libro dei funerali. Nous avons déjà eu l'occasion de citer plusieurs fois cette brochure fort inté-
ressante dans notre travail intitulé : Tarkheutes et choachytes, et nous nous proposons de revenir sur ce sujet,
quand M. Schiaparelli aura publié le corps même de son travail. En ce moment nous n'en avons que les
planches comprenant les textes connus de ce livre des funérailles. Le fascicule de planches le premier paru
contient ainsi le papyrus de l'Hathor Sais (de notre Musée du Louvre); le second le sarcophage de Buteha-
amen (du Musée de Turin) et le troisième quelques textes inédits du tombeau de Seti Ier.
4° Une leçon d'ouverture faite par M. Leeébure, maître de conférences à la faculté des lettres de
Lyon, leçon ayant pour titre : Les races connues des Egyptiens.
5° Une leçon d'ouverture (sur laquelle nous reviendrons) faite à l'Université de Vienne par notre
ancien élève M. Krall et relative aux contrats égyptiens (demotiques) et assyriens.
_ (E. R.)
EEËATUM.
On connaît la formule si fréquente : q Ui / J V (S- l93)' Ainsi que
nous l'avons noté dans la Revue (1880, p. g2), on y substituait souvent la phrase plus emphatique:
(S. 192) ou même (lorsqu'il s'agissait d'une restauration de monuments):
ft\ a identiquement la même construction aue la locution fx <lï^>'%\<c^=>
.. identiquement la même construction que la locution J^^^^j^
reproduite par moi dans le précédent numéro de la Revue, p. 184. Mais j'avais repoussé cette explication
pour le passage, parce qu'elle ne semblait pas m'offrir un contexte satisfaisant. (qui commençait)
<—>^ \\
indique, en effet, une proposition incidente, et je cherchais la proposition principale. J'avais donc prêté à
Jj^^^ le même sens qu'à J^yjf Jj)^45> et <^f>'^.® (voir D!cL de Bkugsch> P- 916)- Mals û
faut conserver la signification indiquée ibidem, p. 917, et traduire p. 184 de la Revue (8° col. du texte):
«Qu'on donne à Neith, fille de ce dieu, le premier rang parmi les dieux et les déesses, puisque la
fille de ce dieu est bonne pour votre pays plus encore qu'auparavant. »
Plus haut, p. 33, 1. 7, p. 38, 1. 21, lire Jj^ au lieu de O^s ^E R^
L'Éditeur Ernest Leroux, Propriétaire-Gérant.
Erratum.
chapitre 5; et enfin tout ce qui concerne Horpekhrat, Horus sur les crocodiles, Etah embryon, Noum
embryon, Haroeris, Khepra, Nofre-hotep, Im-hotep, Nofre-toum, dans le chapitre 6.
Ajoutons que chaque s}-mbole ou chaque divinité est accompagné, dans le texte même, cle fines figures
gravées au trait par M. Schmidt et empruntées pour la plupart à notre Musée égyptien du Louvre. C'est
la première fois qu'on a l'heureuse idée de réunir ainsi les représentations mythologiques de l'ancienne
Egypte. Ce livre devient le manuel, absolument indispensable, de l'archéologue ou du collectionneur qui veut
se reconnaître dans le dédale du Panthéon égyptien. On pourrait seulement reprocher au savant auteur cle
n'être pas assez complet et d'avoir laissé tomber certains types mythologiques.
Avant de terminer cette Revue bibliographique, signalons rapidement quelques-uns des livres on
opuscules de cette année qui nous ont été envoyés. Nous y remarquons surtout:
1° Une brochure ayant pour titre : Rlustrazione de due stèle funerarie del Museo Eyizio di Torino, par
le savant professeur Rossi, conservateur du musée. Il s'agit de deux décrets d'Osiris, sur lesquels nous
reviendrons, en publiant des textes analogues du Musée du Louvre. M. Rossi nous annonce aussi l'apparition
prochaine de son Catalogue du Musée de Turin, qui fera heureusement suite à ses nombreuses et intéressantes
publications de textes.
2° Un volume in-folio intitulé : Le domicile des esprits, par M. Lanzone, conservateur adjoint du Musée
égyptien de Turin (Vieweg éditeur). C'est le facsimile d'un exemplaire turinois du Livre de ce qui est dans
l'hémisphère inférieur, livre dont MM. Devékia et Piekuet ont fait connaître l'exemplaire type du Musée du
Louvre dans le Catalogue des manuscrits du Mtisée égyptien (p. 21 et suiv.) et dans les Etudes égyptologiques
(fasc. II, p. 103 et suiv.).
3° Les trois premiers fascicules (in-folio) de la publication ayant pour titre : Il libro dei funerali degli
antichi eyiziani, par notre ami et ancien élève Schiaparelli. Il s'agit d'un nouveau livre funéraire, très
curieux, décrivant les rites des funérailles, et que M. Schiaparelli a déjà signalé dans son opuscule Rela-
zione sul libro dei funerali. Nous avons déjà eu l'occasion de citer plusieurs fois cette brochure fort inté-
ressante dans notre travail intitulé : Tarkheutes et choachytes, et nous nous proposons de revenir sur ce sujet,
quand M. Schiaparelli aura publié le corps même de son travail. En ce moment nous n'en avons que les
planches comprenant les textes connus de ce livre des funérailles. Le fascicule de planches le premier paru
contient ainsi le papyrus de l'Hathor Sais (de notre Musée du Louvre); le second le sarcophage de Buteha-
amen (du Musée de Turin) et le troisième quelques textes inédits du tombeau de Seti Ier.
4° Une leçon d'ouverture faite par M. Leeébure, maître de conférences à la faculté des lettres de
Lyon, leçon ayant pour titre : Les races connues des Egyptiens.
5° Une leçon d'ouverture (sur laquelle nous reviendrons) faite à l'Université de Vienne par notre
ancien élève M. Krall et relative aux contrats égyptiens (demotiques) et assyriens.
_ (E. R.)
EEËATUM.
On connaît la formule si fréquente : q Ui / J V (S- l93)' Ainsi que
nous l'avons noté dans la Revue (1880, p. g2), on y substituait souvent la phrase plus emphatique:
(S. 192) ou même (lorsqu'il s'agissait d'une restauration de monuments):
ft\ a identiquement la même construction aue la locution fx <lï^>'%\<c^=>
.. identiquement la même construction que la locution J^^^^j^
reproduite par moi dans le précédent numéro de la Revue, p. 184. Mais j'avais repoussé cette explication
pour le passage, parce qu'elle ne semblait pas m'offrir un contexte satisfaisant. (qui commençait)
<—>^ \\
indique, en effet, une proposition incidente, et je cherchais la proposition principale. J'avais donc prêté à
Jj^^^ le même sens qu'à J^yjf Jj)^45> et <^f>'^.® (voir D!cL de Bkugsch> P- 916)- Mals û
faut conserver la signification indiquée ibidem, p. 917, et traduire p. 184 de la Revue (8° col. du texte):
«Qu'on donne à Neith, fille de ce dieu, le premier rang parmi les dieux et les déesses, puisque la
fille de ce dieu est bonne pour votre pays plus encore qu'auparavant. »
Plus haut, p. 33, 1. 7, p. 38, 1. 21, lire Jj^ au lieu de O^s ^E R^
L'Éditeur Ernest Leroux, Propriétaire-Gérant.