Textes agricoles du papyeus Sallier Ier.
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«Le chef des'archives Ameuemaii du trésor royal dit au scribe Pentaour : cette lettre
»de communication t'est envoyée (pour t'informer) que nous avons reçu un rapport du chef
»de ferme Amenemua, fils de Amenemap du grand ahu, du palais de Eamessu - Meriamon,
»qui dit : «il m'a été donné trente prés1 faisant les rations des chevaux de Sa Majesté v.
»s. f. qui sont sous ma direction». 0r; vois à ce qui m'est enlevé; je le remets à l'intendant
»Nétem du temple du roi de la Haute et de la Basse Egypte, Ra-user-ma setep en Ra
»v. s. f. dans Thèbes.,2 en lui disant : «dès que ma lettre te sera parvenue, tu feras remise
»des trente prés au chef de ferme Amenemua, fils d'Amenemap du grand ahu du palais de
»Ramessu-Meriamon; vite, vite sur l'heure». Dès que le rapport (d'Amenemua) vous sera
» parvenu, vous lui ferez parcourir les champs des fermes de Sa Majesté v. s. f., les édifices
»de S. M.; les approvisionnements dans les édifices de S. M., les terrains3 de S. M.; les
» terres4 de S. M., les moissons de S. Mv les biens fonciers5 de S. M.; ces (parties) sont dif-
^ I — sans champs, sans cultures — ce mot qui ne se trouve encore que dans ce texte,
i
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a été interprété par Chabas (Antiq. Histor., p. 433) clans le sens cle «prés, pâturages», et cette traduction
me paraît répondre parfaitement au sens général du texte; ce terme pour désigner les pâturages devait,
en outre, représenter une surface déterminée, peut-être celle qui devait fournir la ration annuelle de four-
rages nécessaires à la nourriture d'un cheval. — D'un autre côté, il est possible que la lecture v\
Oûi d xx
jj^ I qui est bien certaine dans le papyrus, provienne d'une faute du scribe qui a écrit le hiératique de
pour celui de —h—; on retrouverait ainsi, comme me le suggère M. Bevillout, le mot v\ x
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l (voir qks^ v\ x\> ou \0\ Y v Brugsch, Dict., p. 1332) qui se retrouve dans le copte ce-
Teiiooe, aroure, mesure de terrain, ce qui conviendrait parfaitement au sens de la lettre.
2 Le monument de Eamsès II, connu actuellement sous le nom de Ramesséum.
3 J'ai lu y l comme Brugsch dans le Swppl. du Dict. Idérogl., d'après le Papyrus de Bologne
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n° 1086, pl. 3, 1. 1 et seq. Chabas a étudié ce texte dans les Mélanqes égypt., 3e série, t. 2 et traduit le
qui ont fui devant un
mot en question par métairie; il s'agit des ouvriers wvw\
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chef de ferme f
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sont
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tr-□ ; il en résulte que «les champs
abandonnés sans être cultivés». — Brugsch traduit par «localités — der Platz hier». Il est encore fort
difficile dans l'état de nos connaissances d'apprécier exactement la signification des termes comme celui
qui nous occupe et ceux qui suivent.
4 Les % ■ désignent d'après Brugsch, Suppl. du Dict. hiérogl., où se trouve, entre autre, une cita-
tion assez probante tirée du tombeau de Paker à El-Kab, «des terrains élevés, sablonneux, des terres de
qualité inférieure». Dans le texte précédemment étudié, les ^'-■ désignent d'une manière générale des
terres cultivées où l'on fait la moisson. Ce terme paraît en outre désigner en même temps une mesure de
superficie.
5 La lecture du signe transcrit par % est douteuse; elle me paraît pourtant probable, donnant un
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2 Le monument de Eamsès II, connu actuellement sous le nom de Ramesséum.
3 J'ai lu y l comme Brugsch dans le Swppl. du Dict. Idérogl., d'après le Papyrus de Bologne
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4 Les % ■ désignent d'après Brugsch, Suppl. du Dict. hiérogl., où se trouve, entre autre, une cita-
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