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Martyniak-Charzyńska, Bożena: Epitafium Doktora Adama z Kasiny Wielkiej w Tarnowskim Muzeum Diecezjalnym
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.29198#0090
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BOŻENA MARTYNIAK-CHARZYŃSKA
L'art polonais offre une multiplicite d'exemples de ce genre de peinture, dits:
epitaphes-voeux. Le schema de ces derniers correspond a celui dont on se servait,
en ce temps-la, a 1'Ouest de l'Surope: Ordinairement c'etait une personne age-
nouillee, adorant le Christ ou la Sainte Vierge; la personne en prieres etait souvent
recommandee par ses saints patrons. 11 faut signaler ici que c'est toujours la
personne adoree qui attire 1'attention du spectateur. La disproportion entre les
personnages des saints et la figurę du donateur, si caracteristique pour les pre-
sentations moyennageuses — les grands personnages celestes depassant de beau-
coup les petits personnages des fondateurs — ne se manifeste pas dans le tableau
de Kasina Wielka. Ceci temoigne de la hardiesse du createur, lequel n'hesita point
a presenter la personne du fondateur laic presque de la meme grandeur que les
personnages des saints.
L'Epilaphe dM Docleur Adam se place en tete des monuments de ce genre de
peinture du Moyen-Age. Cela est du surtout a la maniere nouvelle dont fut traite
le sujet, a la composition-meme du tableau et enfin aux elements du style re-
naissance que l'on y discerne.
L'Epitaph.e dn Doctenr Adam provient sans doute d'un des ateliers de Martin
le Noir; W. Juszczak (Trźptpgae de Bod2e%tp?T, da%s les Etades de la He-n,aissa?i,ce,
t. III, Wrocław—Warszawa—Kraków 1963) le croit oeuvre du fils de Martin, Ni-
colas. Le visage du fondateur, se distinguant par plusieurs traits individuels, fait
deja penser a l'art du portrait. Ainsi le tableau de Kasina Wielka, bien que sou-
mis encore aux categories moyennageuses, porte donc, grace a l'expression de ses
personnages, les marques de la renaissance polonaise.
BOŻENA MARTYNIAK-CHARZYŃSKA
L'art polonais offre une multiplicite d'exemples de ce genre de peinture, dits:
epitaphes-voeux. Le schema de ces derniers correspond a celui dont on se servait,
en ce temps-la, a 1'Ouest de l'Surope: Ordinairement c'etait une personne age-
nouillee, adorant le Christ ou la Sainte Vierge; la personne en prieres etait souvent
recommandee par ses saints patrons. 11 faut signaler ici que c'est toujours la
personne adoree qui attire 1'attention du spectateur. La disproportion entre les
personnages des saints et la figurę du donateur, si caracteristique pour les pre-
sentations moyennageuses — les grands personnages celestes depassant de beau-
coup les petits personnages des fondateurs — ne se manifeste pas dans le tableau
de Kasina Wielka. Ceci temoigne de la hardiesse du createur, lequel n'hesita point
a presenter la personne du fondateur laic presque de la meme grandeur que les
personnages des saints.
L'Epilaphe dM Docleur Adam se place en tete des monuments de ce genre de
peinture du Moyen-Age. Cela est du surtout a la maniere nouvelle dont fut traite
le sujet, a la composition-meme du tableau et enfin aux elements du style re-
naissance que l'on y discerne.
L'Epitaph.e dn Doctenr Adam provient sans doute d'un des ateliers de Martin
le Noir; W. Juszczak (Trźptpgae de Bod2e%tp?T, da%s les Etades de la He-n,aissa?i,ce,
t. III, Wrocław—Warszawa—Kraków 1963) le croit oeuvre du fils de Martin, Ni-
colas. Le visage du fondateur, se distinguant par plusieurs traits individuels, fait
deja penser a l'art du portrait. Ainsi le tableau de Kasina Wielka, bien que sou-
mis encore aux categories moyennageuses, porte donc, grace a l'expression de ses
personnages, les marques de la renaissance polonaise.