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Rocznik Muzeum Narodowego w Warszawie — 2.1957

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Galeria Sztuki Starożytnej
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Krzyżanowska, Aleksandra: Ikonografia rodziny Sewerów na monetach rzymskich jako wyraz sztuki rzymskiej na przełomie II i III wieku
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https://doi.org/10.11588/diglit.17140#0260

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modelage. La transition entre ces deux façons de traitement se laisse observer sur les portraits de Julia Domna
et sur les oeuvres sculptées du temps.

L’étude de l’exécution des portraits monétaires de cette période laisse voir leur parenté proche avec la
grande sculpture contemporaine. Ces monnaies témoignent non seulement des changements de style déjà sur-
venus, mais constituent aussi des signes pércurseurs de courants nouveaux. Le style de l’époque des Antonins
règne absolument sur les monnaies de Septime Sévère et paraît sur les premiers spécimens de Julia Domna. Mais
les portraits de l’impératrice subissent rapidement l’influence des nouveaux courants locaux et leur restent fidèles
jusqu’à la fin en passant du modelage moelleux au style plus linéaire. Le style oriental caractérisé par une façon
plus plate et plus sèche du traitement des cheveux coupés courts modelés avec plus de moelleux dans les traits du
visage, se rencontre dans les monnaies de Caracalla et de Géta dès le commencement, c’est à dire à partir de
l’année 197. Cette façon de traiter les cheveux -— une calotte sans ligne de démarcation décidée, la séparant du visage
et à boucles marquées par des incisions profondes — se laisse voir sur toutes les monnaies de Géta et sur celles de
Caracalla pendant son enfance et sa jeunesse. Chez ce dernier pourtant les boucles prenaient de plus en plus la
forme de boules, pour acquérir dans la période de son âge mûr un traitement plus pictural. Malgré ce caractère,
l’exécution des portraits de Caracalla est sèche, ce qui est le plus visible dans les ,,antoninianacc, rappelant les por-
traits des monarques orientaux. En comparant les portraits de Caracalla avec ceux des rois parthes on observe beau-
coup d’analogies dans l’exécution quoique ceux de l’empereur romain trahissent moins de sécheresse et de ten-
dences linéaires.

Nous voyons donc dans les monnaies des Sévères et dans les sculptures de l’époque une influence marquée
de l’Orient, influence qui amènera en conséquence l’art de l’empire à l’icone byzantine.
 
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