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https://doi.org/10.11588/diglit.5560#0280
Histoire
tant une adversïté imprévue les jettoit dans
le découragement, leurfa'sott perdre tout
d'un coup de vue toutes leurs ressburces ,
& leur inspiroit la balTclTe d'aLler deman-
der quartier à des ennemis peu considera-
bles, & d'en accepter sans honte les con-
ditions les plus dures & les plus humi*-
liantes. Celles qu'on, leur imposa ici ven
leur accordant la paix, furent : Qu'ils ne
tiendroient que les terres qui étoient au-
delà du sseuve * Halycus ;. qu'ils laisse-
roient la liberté à tous ceux du pais d'al-
ler s'établir à Syracuse avec leurs samil-
les & leurs biens ; & qu'ils ne conlerve-
roient avec les Tyrans r ni alliance ni in-
telligence.
fuftin.lii. Il paroit que c'est à peu près dans le
zi. tems dont nous venons de parler, qu'ar-
riva à Carthage ce qu'on lit dans Justin.
Hannon , l'un-de ses citoyens les plus
puisïans , forma le delTein de se rendie
maître de la Republique, en faisant périr
tout le Sénat. H choisit pour cette cruel-
le exécution le jour même des noces de
sa fille, où il devoit donner chez lui un
repas aux Sénateurs, & les faire tous era-
poisonner. La chofe fut découverte. On
n'osa pas punir uu crime si horrible, tant c-
toit grand.-ic. crédit du coupable : on se
contenta1 de le prévenir & de le détour-
ner par un Décret r qui défendoit en gé-
néral la trop grande magnificence des no-
ces,
* Cette risiere nycss paj loin cP'lAgn'jieite. Elle e(l nom-
dans Diodore i*r dans P!utar<]tte LjCDS ; mais m cr«£
ftft mt ss.mt%
tant une adversïté imprévue les jettoit dans
le découragement, leurfa'sott perdre tout
d'un coup de vue toutes leurs ressburces ,
& leur inspiroit la balTclTe d'aLler deman-
der quartier à des ennemis peu considera-
bles, & d'en accepter sans honte les con-
ditions les plus dures & les plus humi*-
liantes. Celles qu'on, leur imposa ici ven
leur accordant la paix, furent : Qu'ils ne
tiendroient que les terres qui étoient au-
delà du sseuve * Halycus ;. qu'ils laisse-
roient la liberté à tous ceux du pais d'al-
ler s'établir à Syracuse avec leurs samil-
les & leurs biens ; & qu'ils ne conlerve-
roient avec les Tyrans r ni alliance ni in-
telligence.
fuftin.lii. Il paroit que c'est à peu près dans le
zi. tems dont nous venons de parler, qu'ar-
riva à Carthage ce qu'on lit dans Justin.
Hannon , l'un-de ses citoyens les plus
puisïans , forma le delTein de se rendie
maître de la Republique, en faisant périr
tout le Sénat. H choisit pour cette cruel-
le exécution le jour même des noces de
sa fille, où il devoit donner chez lui un
repas aux Sénateurs, & les faire tous era-
poisonner. La chofe fut découverte. On
n'osa pas punir uu crime si horrible, tant c-
toit grand.-ic. crédit du coupable : on se
contenta1 de le prévenir & de le détour-
ner par un Décret r qui défendoit en gé-
néral la trop grande magnificence des no-
ces,
* Cette risiere nycss paj loin cP'lAgn'jieite. Elle e(l nom-
dans Diodore i*r dans P!utar<]tte LjCDS ; mais m cr«£
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