70
Histoire
étendue, soit qu'elle fût beaucoup plus
longue ; & l'on comprit sous cette déno-
mination , non seulement l'espace parcou-
ru par les Athlètes , mais encore celui
qu'occupoient les spe&ateurs des combats
gymniques. Le lieu où combattoient les
Athlètes s'appelloit Jcamma, parce qu'il
étoit plus bas & plus enfoncé que le res-
te. Des deux côtés du stade,& sur l'ex-
trémité , régnoit une levée ou une espé-
ce de terrasse, remplie de siéges & de
bancs, où étoient assis les spedateurs. Les
trois parties remarquables du stade étoient
l'entrée, le milieu, l'extrémité.
L'entrée de ia carrière d'où partoient
les Athlètes, étoit marquée d'abord par
une simple ligne tracée iuivant la largeur
t&rctr. du stade. On y substitua ensuite une es-
péce de barrière , qui n'étoit qu'une sim-
ple corde, tendue au devant des chars
& des chevaux ou des hommes qui dé-
voient courir. Quelquefois elle étoit de
bois. L'ouverture de cette barrière étoit
le signal qui avercisToit les Coureurs de
partir.
Le milieu du stade n'étoit remarquable
que par cette circonstance qu'on y pla-
HemU. $ s. vainqueurs. Saint Chrysostome tire de là
in atth. une belle comparaison. Comme les Rois,
*ap.u. dit-il, dans les courfes de chevaux & dans
les autres combats, expofent au milieu du
ftade & ci la vue des combattans les couron-
nes qui leur font deftin'ees, de même le Sei-
çoit ordinairement les
gneur, par ï
organe des Prophètes, a placé
AU
Histoire
étendue, soit qu'elle fût beaucoup plus
longue ; & l'on comprit sous cette déno-
mination , non seulement l'espace parcou-
ru par les Athlètes , mais encore celui
qu'occupoient les spe&ateurs des combats
gymniques. Le lieu où combattoient les
Athlètes s'appelloit Jcamma, parce qu'il
étoit plus bas & plus enfoncé que le res-
te. Des deux côtés du stade,& sur l'ex-
trémité , régnoit une levée ou une espé-
ce de terrasse, remplie de siéges & de
bancs, où étoient assis les spedateurs. Les
trois parties remarquables du stade étoient
l'entrée, le milieu, l'extrémité.
L'entrée de ia carrière d'où partoient
les Athlètes, étoit marquée d'abord par
une simple ligne tracée iuivant la largeur
t&rctr. du stade. On y substitua ensuite une es-
péce de barrière , qui n'étoit qu'une sim-
ple corde, tendue au devant des chars
& des chevaux ou des hommes qui dé-
voient courir. Quelquefois elle étoit de
bois. L'ouverture de cette barrière étoit
le signal qui avercisToit les Coureurs de
partir.
Le milieu du stade n'étoit remarquable
que par cette circonstance qu'on y pla-
HemU. $ s. vainqueurs. Saint Chrysostome tire de là
in atth. une belle comparaison. Comme les Rois,
*ap.u. dit-il, dans les courfes de chevaux & dans
les autres combats, expofent au milieu du
ftade & ci la vue des combattans les couron-
nes qui leur font deftin'ees, de même le Sei-
çoit ordinairement les
gneur, par ï
organe des Prophètes, a placé
AU