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oes Perses et des Grecs. 7e
au milieu de la carrière les prix qu'il pro~
pofe a ceux qui auront le courage de s'en
fcufir.
A l'extrémité du stade étoit un but,
qui terminoit la course des Coureurs à
pié. Dans la course des chars & dans ia
course à cheval, il n'étoit question que
de tourner plusieurs fois autour du but
sans s'y arrêter , pour regagner enluite
l'autre extrémité de la lice d'où l'on étoit
parti.
Il y avoit trois sortes de courses : la
courle des chars, la course à cheval, la
course à pié. Je commencerai par la der-
nière, comme la plus simple,la plus na-
turelle, & la plus ancienne. '
i. De la Covrfe à pié.
Les Coureurs se rangeoient tous sur
une même ligne en quelque nombre qu'ils
fiuTent, après avoit tiré au sort la place
qu'ils y dévoient occuper. En * atten-
dant le signai pour partirais préludoient,
pour ainsi dire, par divers mouvemens
qui réveilloient leur souplesTe & leur lé-
gèreté : ils se tenoient en haleine par de
petits sauts & par de petites excursions ,
qui
* Tune rite citatos
Explorant acuuntque gradus, vatiasque per artes
Instirnuiant dosto languentia membra tumuku.
Popliîe nunc ssexo lidunt, nttnc lubrica forti
sestoia collidunt plausu; nunc ignea tollunt
Cima, bievemque fugam nec-opino fine reponant.
ôtatmSs i/iàaïd. lib,6. v. 587. &c
 
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