'1i Histoire
qui étoient comme autant d'esiais de l'a-
gilité & de la vitessede leurs jambes. Le
lignai étant donné, on les voioit voler
vers le but avec une rapidité que l'œil
avoit peine à luivre, & qui devoit seule
décider de la vi&oire. Car les loix ago-
nistiques leur défendoient, sous des pei-
nes infamantes, de se la procurer par au-
cun mauvais moien.
Dans la simple course du stade, il ne
s'agissoit que de parcourir une seule fois
l'étendue de cette carrière, à l'extrémité
de laquelle le prix attendoit le vainqueur,
c'est-à-dire celui qui étoit arrivé le pre-
mier. Dans la course nommée AUv*»sy
les Athlètes parcouraient deux fois la lon-
gueur du stade; c'est-à-dire qu'après a-
voir atteint le Lut, ils revenoient à la bar-
- riére. Enfin il y avoit une troiiîéme sor-
te de course, appellée AoA^s, qui étoit
la plus longue de toutes, comme son nom
le marque , & qui étoit composée de plu-
sieurs Dïaules. On parcourait quelque-
fois vingt-quatre ilades par diverses al-
lées & venues,en tournant douze fois au
tour de la borne qui servoit de but.
Il y a eu dans l'antiquité , tant chez
les Grecs que chez les Romains,des cou-
reurs qui se sont rendu célèbres par leur
jjMZ«./»*.7.vitesse. On admirait, ditPilne, comme
c*/>.io. quelque chose de merveilleux, que Phi-
dippide eût parcouru en deux jours les
sjîkuet. n-P stades qu'il y a d'Athènes à Lacé-
démone, jusqu'à ce que l'on vit Anystis
de cette dernière ville, Ôj Philonide cou-
reur
qui étoient comme autant d'esiais de l'a-
gilité & de la vitessede leurs jambes. Le
lignai étant donné, on les voioit voler
vers le but avec une rapidité que l'œil
avoit peine à luivre, & qui devoit seule
décider de la vi&oire. Car les loix ago-
nistiques leur défendoient, sous des pei-
nes infamantes, de se la procurer par au-
cun mauvais moien.
Dans la simple course du stade, il ne
s'agissoit que de parcourir une seule fois
l'étendue de cette carrière, à l'extrémité
de laquelle le prix attendoit le vainqueur,
c'est-à-dire celui qui étoit arrivé le pre-
mier. Dans la course nommée AUv*»sy
les Athlètes parcouraient deux fois la lon-
gueur du stade; c'est-à-dire qu'après a-
voir atteint le Lut, ils revenoient à la bar-
- riére. Enfin il y avoit une troiiîéme sor-
te de course, appellée AoA^s, qui étoit
la plus longue de toutes, comme son nom
le marque , & qui étoit composée de plu-
sieurs Dïaules. On parcourait quelque-
fois vingt-quatre ilades par diverses al-
lées & venues,en tournant douze fois au
tour de la borne qui servoit de but.
Il y a eu dans l'antiquité , tant chez
les Grecs que chez les Romains,des cou-
reurs qui se sont rendu célèbres par leur
jjMZ«./»*.7.vitesse. On admirait, ditPilne, comme
c*/>.io. quelque chose de merveilleux, que Phi-
dippide eût parcouru en deux jours les
sjîkuet. n-P stades qu'il y a d'Athènes à Lacé-
démone, jusqu'à ce que l'on vit Anystis
de cette dernière ville, Ôj Philonide cou-
reur