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des Perses et des Grecs. 75
reur d'Alexandre le Grand, faire en un
jour 12.00 itades en allant de Sicyone à.*°fcuts.
Elis. On appelloit ces coureurs imposa- , erod nhm
comme on le voit dans l'endroit où «s-ici
Hérodote parle de Phidippide. Sous le
consulat de Fonteius & de Vipsanus du
tems de Néron, un enfant de neuf ans
fit 75000 pas en courant depuis midi jus- 3°&»"<
u'au soir. Pline ajoute que l'on voioit
e son tems certains coureurs parcourir
dans le Cirque l'espace de 160000 pas. Plus de
L'admiration d'une vitcsse 11 prodigieuselUue**
augmentera, ( continue-t-il ) lî l'on fait
réssexion, que lorsque Tibère se rendît J*1-Ma*>
en Germanie auprès de son frère Drusus"^-^'
malade à l'extrémité, il ne put y arriver
qu'au bout de vingt-quatre heures, quoi-
que le trajet ne fût que de 200000 pas, «7 lient*,
& qu'il courût à trois * chaises de poste
avec une extrême diligence.
2. De la courfe à cheval.
La course rimple du cheval monté
par un cavalier étoit moins célèbre chez
les anciens, mais ne laissbit pas d'être re-
cherchée par les personnes les plus con-
sidérabies, & par les Rois mêmes, & de
leur procurer une grande gloire lorsqu'ils
étoient vainqueurs. La première Ode de
Pindare célèbre une pareille victoire
remportée par Hiéron Roi de Syracuse,
à
* lln'avoit avec lui qu'un guide un Ossicier*
Tvme V. D
 
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