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des Perses et des Grecs. 14Ç
La conclusion que tire Plutarque de
tout ceci, & celle que nous en devons ti-
rer avec lui , c'elî que c'étoit une gran-
de imprudence pour les * Athéniens de
faire céder ainsi le devoir au plailîr , le
zélé pour la patrie à la passion du théâ-
tre , l'application sérieuse pour les affai-
res à de frivoles spedacles 5 & de consu-
nier en dépenses inutiles & en de vaines
représentations de pièces tragiques des
fonds destinés pour l'entretien des flotes
& des armées. La j Macédoine, jusques-
là obscure & peu considérée , lut bien
profiter de la molle indolence des Athé-
niens; & Philippe, instruit par les Grecs
mêmes , sous qui il fit pendant plusieurs
années un heureux apprentilTage de
guerre , donna bientôt à la Grèce un
maître qui l'alîervit, & lui fit subir le
joug, comme nous le verrons bientôt.
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t Quibus rébus effe&um efl: ut inter otia Grxco
lum , sordidum & obscutum antea Macedonum no-
mcn emergeret ; & l'hilippus obses triennio Thebis
feabitus , Jtpaminondas & Pelopidx virtutibus erudi-
tus , regnum Macedoniœ, Grxcix & Afîxccrvicibus p
relut jiigmn servitutis iniponeret. Jujîin lib. 6. eap. j «

Tome F. G LI-
 
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