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https://doi.org/10.11588/diglit.11547#0139
prouvera peut-être que Sésourlésai If'et ./fménemhcs 11 ont réelle-
ment a; " leurs fils au pouvoir royal dans leur âge avancé; il n'en
résilierait ^u'une correction de 10 ans, sur l'ensemble de ladynasiie.
Et qui pourrait prétendre 'que les prêtres rédacteurs des annales
eussent négligé ces correction? quand ils avaient tous les jours sous les
yeux des monumens qui les indiquaient ? L'entre-deux des colonnes
de noms royaux dans ! papyrus contient encore des débris de notes
et de calculs. M. de Bunsen qui refuse au papyrus toute correction
de ce genre, lui en prèle gratuitement une énorme; il pense d'après
j£ratosthrr,e,queSrsoslris a régné 55 ans, et cependant il reconnaît
que le papyrus n'en compte que 19 à Sésourtésen II.
La discussion n'a donc ébranlé eh rien le chiffre total de 213 ans
donné par les annales égyptiennes de Turin : rien ne motive dayan -
iage cette éirange assertion, que les totaux ainsi que les récapitula-
lions jusqu'à Ménès n'étaient pas dans la pensée des Égyptiens
de vrais nombres chronologiques. Nous ne sommes donc pas tout à
fait sans guide et surtout rans espoir d'eu retrouver plus tard dans
nos courses a travers ces âges éloignés; car si nous sommes forcés
de récuser Eratosthène, Manéthon , et surtout, le papyrus, sont
restés étroitement unis avec les inscriptions antiques. Vienne do.«c
un nouveau fragment sembiable, et nous rectifierons avec confiance
les chiffres du 2e volume de Manéthon.
Les trois derniers rois d'Eratosihène et les 53 rois A'slpollodore,
composent, pour M. de Bunsen, toute l'époque intermédiaire. La liste
d'' Apollolore indiquée par le Syncelle comme ayant fait suite à celle
ù'Eratosthène nous serait certainement précieuse au même litre, mais
nous douions qu'elle aous eût.donné beaucoup de noms appartenant
à l'époque intermédiaire Le Syncelle la snprime, « parce que, dit il,
» ce sont les noms qu'il a déjà donnés. « Or la série des noms royaux
ne recommence, dans les extraits de Manéthon, qu'à la 18edynastie.
Cet espace qui répond aux 13e, 14% 15% 16e et 17e dynasties, M. de
Bunsen l'estime à 929 ans. Le point fondamental de sa chronologie
consiste à regarder comme l'indication du véritable total égyptien,
pmr tonte la monarchie, cette phrase de Syncelle « que Manéthon,
» si vanté parmi les Égyptiens, comptait pour les 30 dynasties une
» suite de 113 générations, comprenant 3555 ans jusqu'au règne
ment a; " leurs fils au pouvoir royal dans leur âge avancé; il n'en
résilierait ^u'une correction de 10 ans, sur l'ensemble de ladynasiie.
Et qui pourrait prétendre 'que les prêtres rédacteurs des annales
eussent négligé ces correction? quand ils avaient tous les jours sous les
yeux des monumens qui les indiquaient ? L'entre-deux des colonnes
de noms royaux dans ! papyrus contient encore des débris de notes
et de calculs. M. de Bunsen qui refuse au papyrus toute correction
de ce genre, lui en prèle gratuitement une énorme; il pense d'après
j£ratosthrr,e,queSrsoslris a régné 55 ans, et cependant il reconnaît
que le papyrus n'en compte que 19 à Sésourtésen II.
La discussion n'a donc ébranlé eh rien le chiffre total de 213 ans
donné par les annales égyptiennes de Turin : rien ne motive dayan -
iage cette éirange assertion, que les totaux ainsi que les récapitula-
lions jusqu'à Ménès n'étaient pas dans la pensée des Égyptiens
de vrais nombres chronologiques. Nous ne sommes donc pas tout à
fait sans guide et surtout rans espoir d'eu retrouver plus tard dans
nos courses a travers ces âges éloignés; car si nous sommes forcés
de récuser Eratosthène, Manéthon , et surtout, le papyrus, sont
restés étroitement unis avec les inscriptions antiques. Vienne do.«c
un nouveau fragment sembiable, et nous rectifierons avec confiance
les chiffres du 2e volume de Manéthon.
Les trois derniers rois d'Eratosihène et les 53 rois A'slpollodore,
composent, pour M. de Bunsen, toute l'époque intermédiaire. La liste
d'' Apollolore indiquée par le Syncelle comme ayant fait suite à celle
ù'Eratosthène nous serait certainement précieuse au même litre, mais
nous douions qu'elle aous eût.donné beaucoup de noms appartenant
à l'époque intermédiaire Le Syncelle la snprime, « parce que, dit il,
» ce sont les noms qu'il a déjà donnés. « Or la série des noms royaux
ne recommence, dans les extraits de Manéthon, qu'à la 18edynastie.
Cet espace qui répond aux 13e, 14% 15% 16e et 17e dynasties, M. de
Bunsen l'estime à 929 ans. Le point fondamental de sa chronologie
consiste à regarder comme l'indication du véritable total égyptien,
pmr tonte la monarchie, cette phrase de Syncelle « que Manéthon,
» si vanté parmi les Égyptiens, comptait pour les 30 dynasties une
» suite de 113 générations, comprenant 3555 ans jusqu'au règne