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Saint-Non, Jean Claude Richard de
Voyage Pittoresque Ou Description Des Royaumes De Naples Et De Sicile (Band 4,2): Contenant La Description De La Sicile — Paris, 1786 [Cicognara, 2708-3]

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https://doi.org/10.11588/diglit.3234#0004
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AVANT-PROPOS
CONTENANT
PLUSIEURS OBSERVATIONS INTÉRESSANTES, ET RELATIVES
À TOUT L'OUVRAGE.
ARRIVÉ enfin au terme d'une entreprise que j'ai dû regarder long-temps
comme fort au-desTus de mes sorces, il manquerait, ce me semble, encore à
mon bonheur, sî je ne donnois ici quelques momens à la reconnoissance que je
dois à ceux qui mont été les plus utiles pour la terminer (i). Si mon goût, sî
ma paillon pour les arts m'avoit fait envisager d'abord cette carrière comme
semée de sseurs, l'expérience m'a démontré qu'elles ne sont pas toujours sans
épines ; mais loin de vouloir souiller mon Ouvrage par des débats littéraires,
ausTi inutiles au progrès des arts, que désagréables par les suites qu'ils entraînent
presque toujours, je voudrais pouvoir garder le silence sur les reproches, si peu
fondés, que l'on m'a saits 3 d'avoir employé dans mon Ouvrage la plume , &:
les travaux de dissérens Auteurs, sans les nommer (2,).
Lorsqu'en 1777, le vaste Se immense projet d'un Voyage pittoresque de coûte
l'Italie me sut communiqué, j'étois loin sans doute de prévoir que dans peu je
serais sorcé d'en être seul l'Auteur. Libre, aimant les arts avec passion, n'ayant
connu dans ma vie de moments plus doux que ceux que j'y employois, j'avois
accueilli, & même avec empressement, l'idée de contribuer à un Ouvrage qui,
dans la persection, les soins & la dépense avec lesquels il serait traité, pouvoir,
être regardé comme le Monument le plus étendu &C le plus magnisique qu'on
pût leur élever. Mais alors, & d'après des conventions qui surent bientôt oubliées,
je ne devois être absolument chargé que de la partie pittoresque de l'entreprise.
Les projets des hommes ne sont pas toujours constans, les circonftances changèrent,
(1) M.d'Ennery ôc M. Rome de l'JJle. S'il écoit un moyen de chérir les Sciences & les Arts, ce seroit la société
intime de ces deux hommes respeétables, unis depuis long-temps par les liens de l'amitié, autant que par leurs
goûts mutuels. L'un a eu la complaifance de revoir tout ce que j'ai pu écrire sur les Médailles de la Sicile, & l'autre
ce qui pouvoit concerner l'Hiftoire Naturelle.
( i ) Traduction nouvelle du Voyageur Anglois H. Swinburne, imprimé chez Didot l'aîné. Voyez la réclamation
publique qui a été inférée dans le Mercure du 3x Décembre 1785, relativement à une Noce du Traducteur, insérée
dans le fécond Volume, page 89*
Fol IF. Suppl. *
 
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