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Num. III: Chur = Sächsische Deduction gegen Hessen = Darmstatt = Hanau die Succession im Lichtenbergischen betreffend
DOI article:Premiere Proposition
DOI Page / Citation link:https://doi.org/10.11588/diglit.44954#0286
rgo Chur-SächsischeDeäuÄ. e. Hessen-Darmstatt-Hauau
Luivant les maximes generales äu äroit leoäal tout lief
relevant äire6lement äe^l'Lmpereur, öc äe l'Lmpire, eil par
ta nature meme prelume malculin.
Oette prelumption le pulle äans I'oriZine meine äes üels,
äans l'ancienne conliitution äu Oouvernement äes peuples
qui connoillent cette elpece äe biens, öc äans les termes ex-
pres äes coütumes leoäales.
Oes anciens krancs, les /^Ilemanäs öc les Domdaräs qui
ont luccellivement conquis les Oaules, l'^llemaAne l'Italie,
n'avoient pas comme äe'nos jours äes troupes loläo^es, ou
ne connoiüoitpas äes cito^ens uniquement äeilines a äelenärs
pktat, ckacjue particulier etoit Loläat lorsqu'il etoit c^uellion
ü'etenäre ou äe conlerver les conc^uetes äe la Nation, mais
cbacun retournoit ä lon labouraKS lorsc^ue?objet äe l'allembles
äu peuple ne lublilloit plus,
Lette forme äe Oouvernement ne äura qu'autant äs
temps que ces nations ne lurent pas alfurees äe leurs conquets,
mais lorsqu'elles n'eurent plus rien a crainäre äu äebors, qus
le peuple commen^a ä Aouter les lruits ä'uns keureule tran-
^uillite äans les polleüions, il fut plus'äiikeile äe laire mou-
voir uns multituäe äe citoyens qui ne voyants pas toujours ls
äanAer prelent lortoient gvec peine äu repos, xour aller com-
dattre äans äes partles äe l'Ltat touvent eloiAneg ä'eux.
Il lallut äone que les Okels äe ces nations, öc les LeiZneurs
puillants, s'allurent par quelque vo/e äes loläats obliZes par
äevoir a voler a leur lecours äans toutes les oeealions, oü 1s
bien äe leur lervice I'exi^eroit.
On äonna a cet eilet la joüiüance äes terres äu Domains
a äes Vailaux, oui en reeonnoillance äe cette joüillancs
etoient obliZes äe prenäre les armes, loit leuls, loit avec un
certain nombre äe Zens armes fuivant la poi tee äes terres ^ui
leurs etoient abanäonnes, L äe lecourir leur 8eiKneur äireöl
äans les ess äe Auerre.
Oes conceülons ne äuroient oriZinairement qu'autant äe
temps que le SeiAneur äire^l etoit content äes lervices äe 5on
Vailal, elles lurent par la luite renäues annales, elles lurent
etenäues a la vis äu Vallal mais lans transmillibilite aux Ke-
ritiers. ^Lmxs-
Luivant les maximes generales äu äroit leoäal tout lief
relevant äire6lement äe^l'Lmpereur, öc äe l'Lmpire, eil par
ta nature meme prelume malculin.
Oette prelumption le pulle äans I'oriZine meine äes üels,
äans l'ancienne conliitution äu Oouvernement äes peuples
qui connoillent cette elpece äe biens, öc äans les termes ex-
pres äes coütumes leoäales.
Oes anciens krancs, les /^Ilemanäs öc les Domdaräs qui
ont luccellivement conquis les Oaules, l'^llemaAne l'Italie,
n'avoient pas comme äe'nos jours äes troupes loläo^es, ou
ne connoiüoitpas äes cito^ens uniquement äeilines a äelenärs
pktat, ckacjue particulier etoit Loläat lorsqu'il etoit c^uellion
ü'etenäre ou äe conlerver les conc^uetes äe la Nation, mais
cbacun retournoit ä lon labouraKS lorsc^ue?objet äe l'allembles
äu peuple ne lublilloit plus,
Lette forme äe Oouvernement ne äura qu'autant äs
temps que ces nations ne lurent pas alfurees äe leurs conquets,
mais lorsqu'elles n'eurent plus rien a crainäre äu äebors, qus
le peuple commen^a ä Aouter les lruits ä'uns keureule tran-
^uillite äans les polleüions, il fut plus'äiikeile äe laire mou-
voir uns multituäe äe citoyens qui ne voyants pas toujours ls
äanAer prelent lortoient gvec peine äu repos, xour aller com-
dattre äans äes partles äe l'Ltat touvent eloiAneg ä'eux.
Il lallut äone que les Okels äe ces nations, öc les LeiZneurs
puillants, s'allurent par quelque vo/e äes loläats obliZes par
äevoir a voler a leur lecours äans toutes les oeealions, oü 1s
bien äe leur lervice I'exi^eroit.
On äonna a cet eilet la joüiüance äes terres äu Domains
a äes Vailaux, oui en reeonnoillance äe cette joüillancs
etoient obliZes äe prenäre les armes, loit leuls, loit avec un
certain nombre äe Zens armes fuivant la poi tee äes terres ^ui
leurs etoient abanäonnes, L äe lecourir leur 8eiKneur äireöl
äans les ess äe Auerre.
Oes conceülons ne äuroient oriZinairement qu'autant äe
temps que le SeiAneur äire^l etoit content äes lervices äe 5on
Vailal, elles lurent par la luite renäues annales, elles lurent
etenäues a la vis äu Vallal mais lans transmillibilite aux Ke-
ritiers. ^Lmxs-