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https://doi.org/10.11588/diglit.1679#0053
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voûtes est aussi égal au tiers de ces mêmes chambres. Elles ont chacune leur cabi-
net à côté, & au dessus des cabinets en a pratiqué des entre-soies, ou mézanines •
La hauteur de ces cabinets ess: de 15 pieds, 4 pouces. Ils sont voûtes en plein cin-
tre, & la. courbure commence à une hauteur précisement égale à leur largeur. La
diversité de ces proportions fait que les étages supérieurs sont égaux, sans qusil re-
lie le moindre éspace inutile & qui ne soit pas employé. La hauteur de la Sale
basse 60 a été déterminée par la moyenne proportionnelle harmonique, de c était
la seule qu* on pût employer pour .fixer une hauteur convenable à une pièce qui a
55 pieds 2 pouces de longueur, sur 14 pieds 9 pouces de largeur. La voûte de cet-
te Sale efl; en plein cintre parfait. Les chambres de l'étage de dessus sont lambris-
Vîanî 11 fées* & ont-autant de hauteur-que de largeur; elles ont des cabinets
au desïus. La Sale haute, qui comprend tout Y éspace qu3 occupent 8c
la Sale basse 8c la Galerie du milieu, s*élevé jusqu5au comble. Cette Sale est fans
souspentej j'en ai pourtant dessiné une de charpente, avec ses compartimens; il m*
a paru que c'érait ce qui convenait le mieux. Un cintre quelconque n'aurait au-
cun rapport aux trois moyennes de Palladio. J'ai crû d'ailleurs me conformer da-
vantage au goût de notre excellent Maître, qui dans ces Sales se servait ordinaire-
ment de ces lambris ou plats-fonds que nous nommons à la Duchesse. Au dessous
de la Galerie dorique, 8c derrière la Sale basse, il y a deux éscaliers principaux,
commodes> bien ec/airés, assez grands, 8c qu'on trouve sans peine. Ils conduisent
à la Galerie de desïus, d'où l'on passe dans la Sale. Dans les angles* de la cour
on a pratiqué deux éscaliers en limace, qui montent jusqu'au haut de l'édisice, 8c
qui servent à faciliter la communication des Appartemens supérieurs, des entre-soies
8c des cabinets.
La majestueuse solidité que tout le monde apperçait dans ce bâtiment, vient en
partie de VOrdre Dorique, qui orne le premier étage. Cet Ordre règne sur un pîé-
destal continu, ou Stereobate (Jb) où sont observées les proportions que Palladio don-
ne à la base 8c à la cimaise du piédeslal Dorique. Cet Ordre ess: très solide, par-
ceque les colonnes ont sept diamètres 8c demi de hauteur, 8c que leur entablement
a 4 pouces de plus que le quart de hauteur de la colonne Cô> V augmentation d*.
(a) Cest aînsi que j* appelle cette partie de l'edifi- donne les proportions de l'Ordre Dorique, s*
ce que l'on trouve en entrant. On ne peut la exprime en ces termes: c* esi pourquoi V archi-
nommer ni vestibule, ni avant-loois, ni gale- trave, Ufrise, & U corniche doivent avoir le
*îe. Elle n'a pas les proportions des premières , quart de la hauteur de la colonne. Et telles sont
& ce n'est pas en pareille situation qu'on pla- les rnefures de la corniche félon Vitrwve . Je m*
ce les dernières. eu suis pourtant un peu écarté> en changeant
<b) Vitruve Liv. III. chap. 3, les membres, & la faisant plus grande»
<0 Palladio, au chap. .15. de son prem. liv., où il
voûtes est aussi égal au tiers de ces mêmes chambres. Elles ont chacune leur cabi-
net à côté, & au dessus des cabinets en a pratiqué des entre-soies, ou mézanines •
La hauteur de ces cabinets ess: de 15 pieds, 4 pouces. Ils sont voûtes en plein cin-
tre, & la. courbure commence à une hauteur précisement égale à leur largeur. La
diversité de ces proportions fait que les étages supérieurs sont égaux, sans qusil re-
lie le moindre éspace inutile & qui ne soit pas employé. La hauteur de la Sale
basse 60 a été déterminée par la moyenne proportionnelle harmonique, de c était
la seule qu* on pût employer pour .fixer une hauteur convenable à une pièce qui a
55 pieds 2 pouces de longueur, sur 14 pieds 9 pouces de largeur. La voûte de cet-
te Sale efl; en plein cintre parfait. Les chambres de l'étage de dessus sont lambris-
Vîanî 11 fées* & ont-autant de hauteur-que de largeur; elles ont des cabinets
au desïus. La Sale haute, qui comprend tout Y éspace qu3 occupent 8c
la Sale basse 8c la Galerie du milieu, s*élevé jusqu5au comble. Cette Sale est fans
souspentej j'en ai pourtant dessiné une de charpente, avec ses compartimens; il m*
a paru que c'érait ce qui convenait le mieux. Un cintre quelconque n'aurait au-
cun rapport aux trois moyennes de Palladio. J'ai crû d'ailleurs me conformer da-
vantage au goût de notre excellent Maître, qui dans ces Sales se servait ordinaire-
ment de ces lambris ou plats-fonds que nous nommons à la Duchesse. Au dessous
de la Galerie dorique, 8c derrière la Sale basse, il y a deux éscaliers principaux,
commodes> bien ec/airés, assez grands, 8c qu'on trouve sans peine. Ils conduisent
à la Galerie de desïus, d'où l'on passe dans la Sale. Dans les angles* de la cour
on a pratiqué deux éscaliers en limace, qui montent jusqu'au haut de l'édisice, 8c
qui servent à faciliter la communication des Appartemens supérieurs, des entre-soies
8c des cabinets.
La majestueuse solidité que tout le monde apperçait dans ce bâtiment, vient en
partie de VOrdre Dorique, qui orne le premier étage. Cet Ordre règne sur un pîé-
destal continu, ou Stereobate (Jb) où sont observées les proportions que Palladio don-
ne à la base 8c à la cimaise du piédeslal Dorique. Cet Ordre ess: très solide, par-
ceque les colonnes ont sept diamètres 8c demi de hauteur, 8c que leur entablement
a 4 pouces de plus que le quart de hauteur de la colonne Cô> V augmentation d*.
(a) Cest aînsi que j* appelle cette partie de l'edifi- donne les proportions de l'Ordre Dorique, s*
ce que l'on trouve en entrant. On ne peut la exprime en ces termes: c* esi pourquoi V archi-
nommer ni vestibule, ni avant-loois, ni gale- trave, Ufrise, & U corniche doivent avoir le
*îe. Elle n'a pas les proportions des premières , quart de la hauteur de la colonne. Et telles sont
& ce n'est pas en pareille situation qu'on pla- les rnefures de la corniche félon Vitrwve . Je m*
ce les dernières. eu suis pourtant un peu écarté> en changeant
<b) Vitruve Liv. III. chap. 3, les membres, & la faisant plus grande»
<0 Palladio, au chap. .15. de son prem. liv., où il