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telle que Palladio la preserit pour l'Ordre Corinthien. L'entablement est d'environ
' , le cinquième-de la colonne, & les arcades, qui sont entre les colonnes,
ont pour hauteur deux largeurs & un cinquième? la Planche XLV'. fait
connaître la proportion des autres parties.
La manière dont l'Architecte à décore le côté de ce bâtiment, mérite d'être re-
marquée . Un Ordre Composite de quatre colonnes en fait V ornement 5
Planche 15. ces cojonneSj beaucoup plus petites que celles de la façade principale,
.portent sur un socle, & ont pour entablement une corniche architravée avec des mo-
dillons. Cette même corniche mutilée règne le long de la façade principale & re-
monte sous les balcons que nous avons décrits. Il y a aussi de ce cote-là trois en-
trecoionnemens. Celui du. milieu embrasse un arc,' qui a de hauteur deux largeurs,
& dont Timposte règne au dedans de la loge, à l'endroit où elle est soutenue par
Vlan h 16 ^iverses colonnes Doriques, qui lui servent d'ornement. Les deux en-
trecûîonnemens latéraux ont deux statues sans niche, mais placées sur
'deux pïédeftaux soutenus par le même socle sur le quel portent les colonnes» La
proportion de ce^ colonnes va 4* *» «Hamèti-es &? un quart, & la corniche .archi-
travée a un peu m ins de la onz:ème partie de la colonne. L'étage, qui est au
de/Tus a une éspece de gaîerie, qui porte sar la corniche architravée avec une fe-
nêtre cintrée, que décorent des pilastres Doriques cannelés* Les éspaces qui restenC
des deux cô<é> /ont ornés de niches ou l'on voit deux statues, de trophées militai-
res, de bas relief & de feions. Tous ces ornemens sont fort bien entendus.
D'après ce qu'on vient de dire, il ne sera pas difficile de concevoir les desTeins
de ce bâtiment. II ne me reste qu'à parler d'une faute si groilîère, qu'elle faute
aux yeux des personnes qui ont le moins de connaissance de V Architecture. Elle
ne peut venir que du peu de soin qu' on a eu dans V exécution. C est que 1' archi-
trave de l'Ordre Composire principal est entieîement coupé par les fenêtres de 1*
étage au dessus du rez-de-chaussée. On voit que cette faute est très considerable,
& qu'else fait un tort inrni a la beau'é de la façade. On ne doit l'imputer qu*
à T ignorance ou à la hardielTe inexcusab'e de ceux qui furent chargés de l'exé-
cution: Peut-être que Palladio était a'bsent dans le temps qu'on y travaillait; peut-
être même l'ouvrage ne fut-il fait qu'après sa mort. C'est ce que pensenc bien
des gçns.
^ Outre cette faute, il pourrait se trouver quelqu'un qui aceusât 1* Architecte de
s'être écarté des règles de la solîdirc tant réelle qu'apparente, en donnant de la
saillie aux balcons, qu'il fait soutenir par des modillons, & en plaçant la balustr*-
de sur la corniche de V Ordre principal. Mais on a de bonne réponses à faire à
telle que Palladio la preserit pour l'Ordre Corinthien. L'entablement est d'environ
' , le cinquième-de la colonne, & les arcades, qui sont entre les colonnes,
ont pour hauteur deux largeurs & un cinquième? la Planche XLV'. fait
connaître la proportion des autres parties.
La manière dont l'Architecte à décore le côté de ce bâtiment, mérite d'être re-
marquée . Un Ordre Composite de quatre colonnes en fait V ornement 5
Planche 15. ces cojonneSj beaucoup plus petites que celles de la façade principale,
.portent sur un socle, & ont pour entablement une corniche architravée avec des mo-
dillons. Cette même corniche mutilée règne le long de la façade principale & re-
monte sous les balcons que nous avons décrits. Il y a aussi de ce cote-là trois en-
trecoionnemens. Celui du. milieu embrasse un arc,' qui a de hauteur deux largeurs,
& dont Timposte règne au dedans de la loge, à l'endroit où elle est soutenue par
Vlan h 16 ^iverses colonnes Doriques, qui lui servent d'ornement. Les deux en-
trecûîonnemens latéraux ont deux statues sans niche, mais placées sur
'deux pïédeftaux soutenus par le même socle sur le quel portent les colonnes» La
proportion de ce^ colonnes va 4* *» «Hamèti-es &? un quart, & la corniche .archi-
travée a un peu m ins de la onz:ème partie de la colonne. L'étage, qui est au
de/Tus a une éspece de gaîerie, qui porte sar la corniche architravée avec une fe-
nêtre cintrée, que décorent des pilastres Doriques cannelés* Les éspaces qui restenC
des deux cô<é> /ont ornés de niches ou l'on voit deux statues, de trophées militai-
res, de bas relief & de feions. Tous ces ornemens sont fort bien entendus.
D'après ce qu'on vient de dire, il ne sera pas difficile de concevoir les desTeins
de ce bâtiment. II ne me reste qu'à parler d'une faute si groilîère, qu'elle faute
aux yeux des personnes qui ont le moins de connaissance de V Architecture. Elle
ne peut venir que du peu de soin qu' on a eu dans V exécution. C est que 1' archi-
trave de l'Ordre Composire principal est entieîement coupé par les fenêtres de 1*
étage au dessus du rez-de-chaussée. On voit que cette faute est très considerable,
& qu'else fait un tort inrni a la beau'é de la façade. On ne doit l'imputer qu*
à T ignorance ou à la hardielTe inexcusab'e de ceux qui furent chargés de l'exé-
cution: Peut-être que Palladio était a'bsent dans le temps qu'on y travaillait; peut-
être même l'ouvrage ne fut-il fait qu'après sa mort. C'est ce que pensenc bien
des gçns.
^ Outre cette faute, il pourrait se trouver quelqu'un qui aceusât 1* Architecte de
s'être écarté des règles de la solîdirc tant réelle qu'apparente, en donnant de la
saillie aux balcons, qu'il fait soutenir par des modillons, & en plaçant la balustr*-
de sur la corniche de V Ordre principal. Mais on a de bonne réponses à faire à