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https://doi.org/10.11588/diglit.45321#0114
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l’art français
tous pittoresques (fig. 56). Partout l’art de la forme con-
crète, même à trois dimensions, cherchera les effets du
tableau. Jusqu’à David ce sera sa loi. La sculpture hellé-
nistique elle-même à laquelle elle demande ses modèles,
Fig. 57. — MARTIN DESJARDINS. Büstb de mignard.
{Musée du Louvre)
Saisi dans l’intimité de l’atelier comme par le tutoiement d’un confrère. Cou décou ert,
qui permet la recherche de beaux mouvements de lumière. Vivacité du brusque retourne-
ment et fougue de la facture. Ici encore le xvn® siècle devance J.-J. Caffîeri.
Photo Giraudon.
avait recherché parfois le clair obscur où excelle le pin-
ceau, et le bas-relief alexandrin avait poussé jusqu’à l'illu-
sion le moelleux artifice.
Deux genres fournissent belle carrière parce qu’ils sont
deux formes du portrait : du portrait, collaboration de l’or-
gueil du modèle et du réalisme de l’artiste. La lignée
commence des beaux bustes vivants, « parlants », où la
l’art français
tous pittoresques (fig. 56). Partout l’art de la forme con-
crète, même à trois dimensions, cherchera les effets du
tableau. Jusqu’à David ce sera sa loi. La sculpture hellé-
nistique elle-même à laquelle elle demande ses modèles,
Fig. 57. — MARTIN DESJARDINS. Büstb de mignard.
{Musée du Louvre)
Saisi dans l’intimité de l’atelier comme par le tutoiement d’un confrère. Cou décou ert,
qui permet la recherche de beaux mouvements de lumière. Vivacité du brusque retourne-
ment et fougue de la facture. Ici encore le xvn® siècle devance J.-J. Caffîeri.
Photo Giraudon.
avait recherché parfois le clair obscur où excelle le pin-
ceau, et le bas-relief alexandrin avait poussé jusqu’à l'illu-
sion le moelleux artifice.
Deux genres fournissent belle carrière parce qu’ils sont
deux formes du portrait : du portrait, collaboration de l’or-
gueil du modèle et du réalisme de l’artiste. La lignée
commence des beaux bustes vivants, « parlants », où la