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Schwartze, Moritz Gotthilf
Das alte Aegypten oder Sprache, Geschichte, Religion und Verfassung des alten Aegyptens: nach den altägyptischen Original-Schriften und den Mittheilungen der nichtägyptischen alten Schriftsteller (Band 1) — Leipzig, 1843

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https://doi.org/10.11588/diglit.17156#0252
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System der Hieroglyphik

Nur im Bezug auf den Umstand, dass beim Schreiben nicht alle Vocale ausgedrückt würden,
wollte er der phonetischen Schrift gleich der Semitischen den Namen einer halbalphabetischen
zuerkannt wissen 1).

Die phonetischen Schriftzeichen hielt Champollion in dem Briefe an Dacier nur für einen unter-
geordneten Theil der drei Aegyptischen Schriftarten, welche im Allgemeinen ideographischer Natur
wären 2). Er nannte sie demnach eine Hülfsschrift der ideographischen, bestimmt, die Eigennamen
und Nennwörter fremder Sprachen in der Aegyptischen wieder zu geben. Die Erfindung der pho-
netischen Schrift war nicht das Werk der Fremden. Sie ging der Herrschaft der Griechen und
Börner voraus, und nach Champollion's Ueberzeugung, welche er sich jedoch zu beweisen vorbe-
hielt, waren die phonetischen Hieroglyphen als solche schon lange Zeit vor der Ankunft der Griechen
in Aegypten für den angegebenen Zweck daselbst im Gebrauche.

des caracteres qui, quoique ide'ographiques de leiir nature, exprimaient, dans ces occasions seules, lcs uns des syllabes, les
autres des dissyllabes} et quelque-uns meine de simples lettres;

2. One, de mau cöle, j'ai le droit de croire avoir demontre que le Systeme phonetique des Egyiitiens etait infiniment
plus simple, et que ce peuple transcrivait les noms propres et les mots etrangers au moyeu d'uu ve'ritable aiphabet, dont
chaifue sir/ne e'quivalait <i wie simple voi/elle ou ä wie simple consonne. — 1. e'dit. p. 381. IL e'dit. p. 447. Les carac-
teres phonetiques sont de ve'ritables sh/nes alphubeliques qui expriment les sons des mots de la langue egyptienne parlee.
Vergl. Lettre a M. Dacier. p. 5.5. uo. 2., wo sich Champollion gegen Young's syllabische Schrift erklärt.

1) Champollion Lettre ä M. Dacier. p. 73. (s. uns. B. p. 182. no. 1.)

2) Champollion Lettre a M. Dacier. p. 78. Ve'criture phone'tüjue fut donc en usage dans toutes les classes de la
Dation egyptienne, et elles l'employerent Ioug-temps comme im auxiliaire oMhje des trois me'thodes ideoi/raphk/nes.

Les auteurs grecs et latins ne nous o.nt transmis aucuue notion bieu claire sur l'ecriture phonetique egyptienne; il
est fort difficile, de deduire meine l'cxistence de ce Systeme, en pressant la lettre de certains passages ou quelque chose de
pareil semblerait etre fort obscurement indique. >Tons devons donc renoncer ä conuaitre, par la tradition Iüstorique, l'epoque
oü les ecrilures phonetiques furent inlroduües dans le Systeme graphique des anciens Egyptiens.

Mais les faits parlent assez d'eux meines pour nous auloriser a dire, avec quelque certilude, que l'usage d'une e'cri-
ture auxiliaire destinee ä represeuter. les sons et les articulations de certains mots, preceda en Egypte la doiniuation des
Grecs et des Romains, quoiqu'il seinble tres-naturel d'attribuer l'inlroduction de l'ecriture semi-alphabetique egyptienne ä
l'jnfluence de ces denx nations europeennes, qui se servaieut depuis Iong-temps d'uu alphabet proprement dit.

Je fonde mon opinion a tut egard sur les deux considerations suivantes, qui paraitrout pettt-etre d'ttn assez grand
poids pour decider la queslion.

1. Si les Egyptiens eussent invente Jeur ecriture phonetique a Limitation de l'alphahet des Grecs ou de
l'alphahet des Romains, ils eussent naturellement etablj un nombre de signes phonetiques egal aux elemens connus de
l'alphahet grec ou de l'alphahet latin. Or , c'est ce qui n'est point; et la preuve iucoutestable que l'ecriture phone-
tique egyptienne fut creee dans un tout autre hui que celui d'expriuier les sons des noms propres des souverains grecs
ou romalns, se (rouve dans la transcTtption egyptienne de ces noms eux-inemes, qui, pour la plupart, sont corrompus au
point de devenir meconnaissables; d'abord, par la suppression ou la coufusion de la plus grande partie des voyelles; en
secoud lieu, par l'emploi constant des cousonncs *V pour A, K l>our Ki TT pour (J) ; enfin par l'emploi accidentel du
A pour le P et du P pour le \

2. J'ai la certilude ■ que les meines signes hieroglyphiques-phonetiques employes pour represeuter les sons des noms
propres grecs ou romains, sont employes aussl dans des textes hieroglyphiques graves fort anterieürement ä I'arrivee des
Grecs en Egypte, et qu'ils y ont deja la meine valeur representatiVe des sons ou des articulations, que daus les cartouches
graves sons leg Grecs et sous les Romains. Tie developpement de ce fait precieux et decisif äppartient ä mon travail sur
l'ecriture hieroglyphique pure. Je ne pourrais l'etablir dans cette lettre sans me jeter daus des details prodigieuse-
ment etendus.

Je pense donc, que l'ecriture phonetique exista en Egypte a une epoque fort reculee; qu'elle etait d'abord une partie
necessaire de l'ecriture ideographique, et qu'ou l'einployait aiissl alörs, comme on le fit apres Cambyse, a transcrire Cgros-
Sierement il est vrai) dans les textes ideographiques, les noms propres des peuples, des pays, des villes, des souverains et
des indiviilus etrangers dont il importait de rappeler ie Souvenir dans les textes hisloriqu.es ou dans les inscriplions
monumentales.
 
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