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Seroux d'Agincourt, Jean Baptiste Louis Georges
Histoire de l'art par les monumens, depuis sa décadence au IVe siècle jusqu'à son renouvellement au XVIe (Band 2): Texte. Sculpture. Peinture. — Paris, 1823

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https://doi.org/10.11588/diglit.1303#0015
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INTRODUCTION. u

d'œiivre qui ont immortalisé la sculpture grecque; mais je ne crois pas inutile de rappeler en peu
de mots les époques les plus intéressantes de son histoire, celles qui sont fixées par des traditions
certaines, et qui nous offrent, les changement les plus remarquables dans le caractère de l'Art.

La première est l'époque où se distinguèrent Elidas et Agéladas. Ces deux sculpteurs, contem-
porains de Pisislrate, suivirent une route nouvelle dans la pratique d'un art que déjà la Grèce culti-
vait avec succès depuis plusieurs siècles, et tentèrent d'ajouter le choix et l'agrément des formes à
l'exactitude matérielle dont on n'avait point osé s'écarter avant eux dans la représentation du corps
humain. Les principes qu'ils s'étaient faits, ils les transmirent, l'un à Phidias, et l'autre à Polyclète.
Mais ceux-ci ne tardèrent pas à s'appereevoir que c'était à l'aide dérègles factices, et souvent même aux
dépens de la vérité de l'imitation, que leurs maîtres avaient cherché à perfectionner le style de l'an-
cienne Ecole. Ils s'occupèrent donc des moyens de se rapprocher de la nature, et de créer un style qui
fût large et grand , sans s'écarter cependant de l'image exacte des formes. Un autre fruit de ces éludes
dirigées par le génie, fut de donner à l'expression le même caractère qu'au style; clic devint noble
sans cesser d'être vraie. Alors un savoir profond fixa les principes de l'Art, et produisit le sublime :
seconde époque marquée par les admirables travaux de Phidias pour les statues des dieux, et de
Polyclète pour celles des hommes (o).

C'est encore à eux que sont dus les principes et les ouvrages les plus parfaits de la ciselure, si ;
comme il le parait, nous devons appeler ainsi la Toreutique, Torcuticc, dont Pline dit qu'ils firent
un art : celte branche ancienne de la Sculpture avait été, et a continué d'être dans tous les teins,
consacrée au service des temples et au luxe des particuliers.

Les successeurs de ces artistes célèbres, Praxitèle etLysippe, observant à leur tour que le sublime,
dont l'Art était redevable aux modèles que leurs maîtres avaient laissés, reposait principalement sur
une austère simplicité, sur une beauté sévère de formes et d'attitudes, crurent qu'en se tenant encore
plus près des charmes qu'offre la nature, il serait possible, sans détruire l'effet du style grandiose
sur l'âme, d'y-joindre un sentiment pour le cœur; et, sous leurs heureuses mains, naquit la Grâce
et la Vénus de Guide. Ils formèrent ainsi le beau style, qui fut celui du troisième âge, et qui ne
laissa plus rien à désirer pour la perfection de la Sculpture (b). C'est alors, mais alors seulement,

resie, rtnit dans leurs urnes qu'ils irouvui

ent le type de colle beauté,

dieclat, ab Ulis (

,usii Cicéron a-t-il dit du premier: Phidias

citmfacerct Joi-is formata

tjualcs vidcrctitttr .

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ciioix îles plus belle

quœdam , autan intiiens, in edi/ue drfi.atï.

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ii. Tous ilcux, ci le dernier

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i an en môme teins (pi'il le

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jii'.iiiiMi.iii, lixf-rciit Miii' l;i (li'tuiiniiiiiliuii s

i célèbre de canon , les plus

statue de Vénus, cél

exactes ci le* |iln> belles pmpuriioii'. qnt- ki

Sculpture devait employer

si flottée, qu'elle voi

pour les sexes, les âges ei les conditions di

versos. Sans douie ces pro-

fût ouvert de ions i

portions fiaient connue) avant eux, au moi

ns d'une maiiière générale,

lib. XXXVl,cap.5.

puisque l'Art n'a tira il pu arriver sans cela ji

idègrfoù ib le trouvèrent;

Los intéressantes

mais la théorie a'eo étaii pas encan assee p

ectectionnée pour donnera

que la Sculpture™

l.i pratique une règle fixe st des prâteipa

certains, et par cons&pient

rieure, elle savait

ion hàbet lati-
■it.....vutgbque

i que le temple dans lequel un l'adorait à Guide
es, uteonspicîpttssct undiipto ejfigics. Plin.t

pour délivret les Écoles de l'orahreÎM et île Hnt ertitude :
fecitet quem cimoba artifices vacant, lineantahta artù c.
tes, velutà lege quddam. Solusque homiaûm artem ipiafe
opère judicatur. l'Ihi., Mb. XXXIV, cap. 8. Plusieurs siècle
grands mat 1res, leursprincipes étaient encore tellement rcci
Piaule, Huilent, oct. i, pour exprimer la beauté la plus p.i
une femme, demande qu'elle soit, omnibus simulacrit c

(b) Écoutons encore Pline sur celle suite de clicls-d'ecu'
conduit l'Art aia perfection. PAùftiu, dit-il, lib. XXXIV, c

mm.....îfaueûTush

fudit.,.. Ncchom
tclis f/icetaiitiirdui

rnVw.lbiil., lîb.XS

Plraenousepprcnnemoi

icore que, tandis



ir la l'orme exté-



langage sublime

nais permettre à rcllc-ci

de méconnaître

pal de l'Art, la beauté:



tjao possit in tellifi- iftm.

■Oum restet ani-

anhetanten,.... Silanio

; ApottodoTum

œrefecit, sed iracundi

am.... Praxi-

venos affectas c.ipnnu

Mia.flentis ma

midos lu

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