INTRODUCTION. u
d'œiivre qui ont immortalisé la sculpture grecque; mais je ne crois pas inutile de rappeler en peu
de mots les époques les plus intéressantes de son histoire, celles qui sont fixées par des traditions
certaines, et qui nous offrent, les changement les plus remarquables dans le caractère de l'Art.
La première est l'époque où se distinguèrent Elidas et Agéladas. Ces deux sculpteurs, contem-
porains de Pisislrate, suivirent une route nouvelle dans la pratique d'un art que déjà la Grèce culti-
vait avec succès depuis plusieurs siècles, et tentèrent d'ajouter le choix et l'agrément des formes à
l'exactitude matérielle dont on n'avait point osé s'écarter avant eux dans la représentation du corps
humain. Les principes qu'ils s'étaient faits, ils les transmirent, l'un à Phidias, et l'autre à Polyclète.
Mais ceux-ci ne tardèrent pas à s'appereevoir que c'était à l'aide dérègles factices, et souvent même aux
dépens de la vérité de l'imitation, que leurs maîtres avaient cherché à perfectionner le style de l'an-
cienne Ecole. Ils s'occupèrent donc des moyens de se rapprocher de la nature, et de créer un style qui
fût large et grand , sans s'écarter cependant de l'image exacte des formes. Un autre fruit de ces éludes
dirigées par le génie, fut de donner à l'expression le même caractère qu'au style; clic devint noble
sans cesser d'être vraie. Alors un savoir profond fixa les principes de l'Art, et produisit le sublime :
seconde époque marquée par les admirables travaux de Phidias pour les statues des dieux, et de
Polyclète pour celles des hommes (o).
C'est encore à eux que sont dus les principes et les ouvrages les plus parfaits de la ciselure, si ;
comme il le parait, nous devons appeler ainsi la Toreutique, Torcuticc, dont Pline dit qu'ils firent
un art : celte branche ancienne de la Sculpture avait été, et a continué d'être dans tous les teins,
consacrée au service des temples et au luxe des particuliers.
Les successeurs de ces artistes célèbres, Praxitèle etLysippe, observant à leur tour que le sublime,
dont l'Art était redevable aux modèles que leurs maîtres avaient laissés, reposait principalement sur
une austère simplicité, sur une beauté sévère de formes et d'attitudes, crurent qu'en se tenant encore
plus près des charmes qu'offre la nature, il serait possible, sans détruire l'effet du style grandiose
sur l'âme, d'y-joindre un sentiment pour le cœur; et, sous leurs heureuses mains, naquit la Grâce
et la Vénus de Guide. Ils formèrent ainsi le beau style, qui fut celui du troisième âge, et qui ne
laissa plus rien à désirer pour la perfection de la Sculpture (b). C'est alors, mais alors seulement,
resie, rtnit dans leurs urnes qu'ils irouvui
ent le type de colle beauté,
dieclat, ab Ulis (
,usii Cicéron a-t-il dit du premier: Phidias
citmfacerct Joi-is formata
tjualcs vidcrctitttr .
tua àfinarva, non contemplabatur aliqus
m à ijiio simiUttuliaem dû-
introduisit dans la :
ceret, scii ipsius in mente insidebat tpet
tes puichritadinii eximia
ciioix îles plus belle
quœdam , autan intiiens, in edi/ue drfi.atï.
adittius similitudinem ne.
avoit introduite dan
tent et maman dirigebaL DeperfecL (M
ii. Tous ilcux, ci le dernier
staiuBUedivinQ.Ce
sur-loul, 11 m [inikibli-imiii écrivit sur soi
i an en môme teins (pi'il le
principes, qui forme
jii'.iiiiMi.iii, lixf-rciit Miii' l;i (li'tuiiniiiiiliuii s
i célèbre de canon , les plus
statue de Vénus, cél
exactes ci le* |iln> belles pmpuriioii'. qnt- ki
Sculpture devait employer
si flottée, qu'elle voi
pour les sexes, les âges ei les conditions di
versos. Sans douie ces pro-
fût ouvert de ions i
portions fiaient connue) avant eux, au moi
ns d'une maiiière générale,
lib. XXXVl,cap.5.
puisque l'Art n'a tira il pu arriver sans cela ji
idègrfoù ib le trouvèrent;
Los intéressantes
mais la théorie a'eo étaii pas encan assee p
ectectionnée pour donnera
que la Sculpture™
l.i pratique une règle fixe st des prâteipa
certains, et par cons&pient
rieure, elle savait
ion hàbet lati-
■it.....vutgbque
i que le temple dans lequel un l'adorait à Guide
es, uteonspicîpttssct undiipto ejfigics. Plin.t
pour délivret les Écoles de l'orahreÎM et île Hnt ertitude :
fecitet quem cimoba artifices vacant, lineantahta artù c.
tes, velutà lege quddam. Solusque homiaûm artem ipiafe
opère judicatur. l'Ihi., Mb. XXXIV, cap. 8. Plusieurs siècle
grands mat 1res, leursprincipes étaient encore tellement rcci
Piaule, Huilent, oct. i, pour exprimer la beauté la plus p.i
une femme, demande qu'elle soit, omnibus simulacrit c
(b) Écoutons encore Pline sur celle suite de clicls-d'ecu'
conduit l'Art aia perfection. PAùftiu, dit-il, lib. XXXIV, c
mm.....îfaueûTush
fudit.,.. Ncchom
tclis f/icetaiitiirdui
rnVw.lbiil., lîb.XS
Plraenousepprcnnemoi
icore que, tandis
ir la l'orme exté-
langage sublime
nais permettre à rcllc-ci
de méconnaître
pal de l'Art, la beauté:
tjao possit in tellifi- iftm.
■Oum restet ani-
anhetanten,.... Silanio
; ApottodoTum
œrefecit, sed iracundi
am.... Praxi-
venos affectas c.ipnnu
Mia.flentis ma
midos lu
n c t Uor
dentés,,p
phontm ,;
■Attragalù
çua
que pueras
absolntà
u..... hic
consumma
.se hanc se.
ont
1 ja,
ticattir, et
xtieon sic
crudissc,
utPhidiai
■ aperuisw..
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nié. Méuccbemc décrivit les procédés de bi fente de»
d'œiivre qui ont immortalisé la sculpture grecque; mais je ne crois pas inutile de rappeler en peu
de mots les époques les plus intéressantes de son histoire, celles qui sont fixées par des traditions
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porains de Pisislrate, suivirent une route nouvelle dans la pratique d'un art que déjà la Grèce culti-
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Les successeurs de ces artistes célèbres, Praxitèle etLysippe, observant à leur tour que le sublime,
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