LE SIFFLET
3
iriW4ir.ffsrirrnaK'jig:»if
je voulais lâcher Louloute, qUi devient trop boulotte.
L’œil vif, l’oreille tombant avec grâce, les crocs blancs et
bien rdngës ; iièii iie lui manqué, noni d’un homme
Tant pib; je vais lui offrir une consommation. (Il fait le
tour des tables et reçoit un morceau de suc’re.)
fox, s'annonçant. — Ouh. ! ouh ! ouah !
diane {levrette). — Ah! vous m’avez fait peur !
fox, galamment. — Telle n’était certainement pas mon
intention, belle..... belle: ;.. .?
diane. — Diane.
f5x. — Quel nom râvissant et cependant â peirib digne
de celle qui le porte. Si j’en crois votre tro,uble Phœbé n’a-
vait pas plus de pudéur ni plus de charme.
diane. — Flatteur ! vilain flatteur!
fox. — Flatteur? Quelles flatteries pourraient approcher
de votre mérite?.,... Oserai-je vous inviter à prendre un
morceau de sucré? {Il le déposé à ses pattes.)
dîané. — Oh! comment? Voloiitiërs! {Le morceau dè su-
cre est avalé.)
tom, occupé aux dominos et jaloux. — Rhuuuuunn !
diane, secouant les oreilles. — Ah! züt:! il m’ennuie.
fox. — Voilà le Cas que je fais de ses menaces. (Il lève
la patte.)
diane, vivement. — Vous le connaissez? Que vous â-t-il
dit?
fox, politiquement, ~ A moi? Rien: charmante Diane.
Rien qui vous regarde du moins. Il me parlait de ce vilâin
bichon qui, dit-on, est rempli de pücôs ët mange tout le su-
cre d’ici. .
diane. — Oh!, oui, il en a ! ! et son maître, qui ne nous
jette un os qu’après l’avoir rongé une heure!
fox, philosophiquement. — Qui se ressemble, s’assemble.
diane, tremblante. — Oh! quel est cet individu?
UN chat . — Klfff ! Kllff ! !
fox, en arrêt. — Un instant, belle Diane et je vous eh dé-
barrasse.
le chat, en garde. — Grand flandrin, viens-y donc avec
ta haridelle.
fox, furieux. — Attends, lapin de gouttière !
(Il bondit ; le chat lâche p ied, les garçons tombent
sur Fox.)
diane, émue. — C’est pour moi qu’il souffre !
fox. — Canailles ! va! si mon maître était là !...
tom, qui a terminé sa partie. — Diane, venez ici ! Ici
Diane !
diane, dédaigneusement. — A qui parlez-vous donc, Nous?
tom., furieux. — A qui je parle?... Mais à une chienne
sans retenue et sans pudeur, à une infâme qui oublie tous
ses devoirs et répudie tous ses serments...
diane, sufffoquée. — Oh!... oh!...
fox, s'approchant. — Qu’y a-t-il donc, chère Diane?
tom. — Chère Diane ! !!..-. Il a dit chère Diane ! ! ! Ah! par-
bleu, vous tombez bien, vous ! j’avais besoin dépasser ma
colère !... Sortons ! !
fox, froidement. — J’allais vous le proposer. Soyez sans
inquiétude, chère, je reviens.
tom, ricanant. — Nous verrons ! (Ils sortent !)
diane, seule. — Dieux! que va-t-il se passer?-... Pourvu
que ce Fox soit le plus fort? Mon poil se hérisse en songeant
que si ce vilain Tem allait rentrer, je... Oh ! je n’y veux
même pas penser. Mais quelle inquiétude! ! Que vais-je de-
venir?
fox, l'cèil triomphant. — Vous paraissez émue ?
diane. — On le serait à moins. Où est-il ?
fox, sans forfanterie. — Ma foi ! je l’ai saisi par la peau
du coü et proprement déposé dans le bassin.
diane. — Oh! rüërci!.., (avec effusion),., merci!!.;; Com-
ment jamais reconnaître...?
fox, significativement. — VoüS le pouvez, Diane!
diane, troubléè. — Eh bien !... voui\ (échange de caressés
bruyantes ; coups de pied de consommateurs.)
(Depuis quelques instants, un épagneul roublard a.
suivi tout ce manège et jeté sur Liane des regards de
convoitise. Regardant son maître avec malice, il s'ap-
proche de la maîtresse de Liane et secoue sa jupe avec
acharnement.)
l’epagneül. — Ouah! ouah! ouâh!
la dame. — Oh! mais il me déchire...
le monsieur. — Médor! ici, Médor!...
médor, continuant. — Ouah ! ouah !
le monsieur, s'approchant. — Allons, vilaine bête! vou-
lez-vous lâcher !... Mille pardons, madame.
la dame. — Oh ! ce n’est rien, monsieur.
le monsieur, s'asseyant, saisit Médor. — Voilà qui est
fait. Croyez que je regrette.
la dame. — ! ! !
le monsieur. —11?
LA DAME. — ............. !
le monsieur. — Garçon, deux bocks! (conversation sotto-
voce.)
fox, inquiet. ~ Qu’est-ce que cela Veut dire ?
diane. — Je ne sais, mais j’ai remarqué que cela com-
mence toujours ainsi quand ce ihohsieur veut parler à une
dame.
fox. — Bigre! partons alors.
diane. — Oh! voyez!.,, il fait si mauvais temps!
fox. — Cependant...
diane. — Oh ! quand il pleut, je ne puis sortir qu’en Voi-
ture. Je suis si faible!
fox, à part. — Bon ! et mon maître qui n’a pas le sou!
le monsieur. — Gareon, un fiacre. Ici, Médor.
la dame. — Diane, ici. Venez, ma belle. (Ils sortent tous
quatre.)
fox, furieux. — En voilà une lâcheuse.
tom, timidement. — Vous voyez, mon cher. Que vous
avais-je dit?
fox. — C’est égal! elle est mauvaise!
tom. — Bah! sans rancune. Venez souper.
fox. — Parbleu! allons-y. (ils se dirigent, patte dessus,
patte dessous, vers la cuisine.)
tom. — Quoi! Pas de restes!... rien que des assiettes
vides!
fox. — Sacrebleu ! c’est le chat! (En choeur.) Gredin de
chat ! !
La Fontaine Wallace:
cêypis ldi ôiFPLÊï
On vient de découvrir à Juviëy des squelettes d’hom-
mes enterrés depuis 14 ou IB siècles I
Un crime a du être commis en cet endroit.
La jüstice informe !!!
Une enseigne fraîchement peinte, copiée, chaussée
du Maine :
Le vin n’est pas bon ici: non, c’est le shah!
On annonce la bataille de Cannes au Théâtre-
Français et dans un théâtre de genre Va bataille de
Gourdins..... parodie qui sera signée par votre servi-
teur.
Sâvez-voüs quel est notre plus jeune atiteur dramati-
que?
C’est Destouchës!
La Liberté nous apprend dans ses éphéméricîes du
5 juillet qui est né à Tours en 1860.
Mlle Pierson est en ce moment à Arcachon. Il paraît
que depuis son arrivée les baigneurs affluent.
Il y a pourtant de plus beaux ports de mère que
celui de Mlle Pierson.
Comme vous le voyez, on sait se rendre digne de l’en-
droit dont on parle.
Revenons à d’autres moutons.
Une cocotte gommée et fardée, abordage (comme
dirait Bucéphale Weil), un gommeux :
Quand tu voudras, dit-elle, tu n’auras qu’à me
faire signe.....
—■ Quoi qu’il te faut? dit un Gavroche qui passe; tu ne
seras jamais qu’uiie oie.
Une femme s’est égarée, hier, à l’Àmhigu.
Elle était coiffée d’un chapeau couvert de verdure et
de fleurs...
— Tiens, a dit l’allumeur, l’oasis dans le Sahara.
Une demande saugrenue de Calino :
— Pourquoi les députés ont-ils quelquefois des séânces
de nuit, puisqu'ils ont Tordre du jour?
A propos du fameux duel :
Ranc étant gras et Cassagnac maigre, on ne peut pas
dire que ce sont deux épées somrs.
Bah! encore un sur le shah : j 1
S’il était nègre, on l’appellerait le shah peau noive.
Un jour, en Perse, on lui lisait l’histoire du roi David
et de son combat avec Goliath.
Le shah se mit à rire d’aussi bon cœur que s’il eût
comtemplé la scène à l’Exposition des refusés.
Ce qui fit dire à un de ses ministres :
— Le shah rit haut de David !
Ouf!
Certains crimes peuvent s’expier en Perse, comme
chez nous au moyen âge, àvec de l’argent.
Il suffit de crier :
— Shah, rançon!
Pour aller vite, il ne faut pas prendre la rue Cadet...
détours.
Un peu d’histoire.
Noé, avant d’inventer le vin, prit un brevet pour la
première ménagerie et voulut utiliser ses enfants comme
dompteurs.
Mais, Cham Sem la discorde dans l’arche.
— On me l’a dè-Japhet dit Noé à Cham. Ya-t-en of-
frir tes crayons au Charivari.
J’aime mieux quelqu’un qui perd ses verres en cristal
que quelqu’un qui persévère dans le crime.
Je préfère T article de Paris à l’article de la mort.
Autrefois, les gardes nationaux aimaient mieux un
billet de banque qu'un billet de garde.
Il vaut mieux rendre ce qu’on a emprunté que de
rendre Tâme.
M. Prudhomme affirme qu’un homme convaincu ne
doit jamais reculer, pas même devant une locomotive...
Calino a été en Perse, à la cour du shah.
Un jour, dans une chasse au tigre, il tire sur l’un des
chasseurs tombé entre les griffes dtl terrible animal.
— Pourquoi avez-Vous tiré sur l’homme ? lui de-
mande-t-on.
;— C’était pour que le tigre ne lui fît pas de mal, ré-
pondit-il.
Si la Bre tagne n'avait pas de pèlerinages, ce ne serait
plus la Bretagne.
Seulement, on appelle cela des Lardons.
Avis à M. de Belcastel.
En ce moment, c’est le Pardon de Guingamp qui fait
fureur.
Dans ce même pays de Bretagne, la pêche dû ma-
quereau est terminée. Celle de la sardine commence.
On a pêché, pendant la campagne, trois millions neuf
cent mille maquereaux.
Nous avions tort de croire que .les boulevards pou-
vaient faire concurrence aux ports de mer.
Notre ami M..., ne sachant plus à quel saint se touèr
pour gagner de l'argent, nous prie d’annoncer qu’il va
se mettre Entrepreneur de pèlerinages.
C est, en effet, ce qui rapporte le plus aujourd’hui,
M PÈÉE-S1FFLEÜR.
La librairie de la Société des gens de lettres met en
vente un nouveau roman de M. Henri Augu.
Ce roman a pour titre : Bon César de Bazan à
Grenade. C’est la fin du héros de Yictor Hugo.
Pour 3 francs, tout le monde voudra avoir cette œuVre
curieuse dans sa bibliothèque.
En vente, 5, rue Geoflroy-Marie, chez Casimir Pont.
CHEMINS DE FER
OU CALVADOS
LIGNE DE MEZIDON A LA MER (Dives)
LONGUEUR : 29 KILOMÈTRES
ÉMISSION
de 11,000 obligations
PRODUISANT 15 FRANCS D’INTÉRÊT ANNUEL
Payables par semestre, tes 1er janvier et ler juillet dé
chaque année, remboursables à 500 fr. par voie de
tirage au sort, à partir de 1877.
La ligne de Mezidon à Dives reliera la mer à la ligne
du Mans et augmentera encore la prospérité déjà si
grande des établissements de bains qui bordent la côte du
Calvados.
En quittant le littoral et en se dirigeant vers Mezidon,
la nouvelle voie de communication traverse de riches
contrées et, nolamment, la vallée d’Auge dont les pro-
duits, si appréciés, fourniront un important élément de
trafic.
Le raccord par Mezidon fera, en outre, de ce chemin la
tête de ligne du grand chemin de transit de Mezidon au
Mans où aboutissent cinq liâmes de chemins de fer.
Le trafic de la ligne de Mezidon à la mer (port de
Dives), indépendamment du mouvement des voyageurs,
èst donc appelé à prendre dans un avëhir rapproché, des
proportions qui feront de cette entreprise Tune des plus
sûres et des plus fructueuses.
Sans attendre les résultats d’importdnteS relations
maritimes sur lesquelles on peut compter et dans l’état
actuel des choses; les recettes de Mezidon à Dives attein-
dront un minimum annuel de..... ... Fr. 464,000
En défalquant 50 0,0 de cette recette pour
frais d’exploitation, il restera...._;. 232,000
Le service des intérêts et de l’amortissement
de 11,000 obligations émises coûtant.......... 179,630
La Compagnie aura, dès la première dnnée d’exploita-
tion, un reliquat de...... ;_...... i....... 52,370
à distribuer à ses actionnaires, soit plus de 5 0[0 du ca-
pital engagé.
CONDITIONS DE LA SOUSCRIPTION
Taux d’émission
m
francs payables :
En souscrivant........a ................ 30 fr.
A la répartition.. ^ t ;. 50
Le 15 août prochain...A_ 50
Le 15 octobre suivant-............... 50
Le 31 décembre 1873.......... r ; .... .•.. 50
Total. 230 fr
Ces Obligations portent jouissance du 1er juillet, pré-
sent mois.
Le coupon de 7 fr. 50 c., à échéance du Ie1' janvier
prochain, viendra en déduction du dernier versement.
Les versements anticipés jouiront d’une bonification
d’intérêt calculée à 5 0)0 Tan.
Pour le Conseil d'administration :
Les administrateurs spécialement délégués,
PATURAL, — ÏSOUARD.
LA SOUSCRIPTION SRA OUVERTE :
du 8 au 12 Juillet inclus
à la BANQUE NATIONALE DE CRÉDIT,
rue de la Chaussé e-d’Antin, 2, à Paris.
On peut verser, en province, dans les Succursales
de la Banque de France, au crédit de la Banque natio-
nale de Crédit.
3
iriW4ir.ffsrirrnaK'jig:»if
je voulais lâcher Louloute, qUi devient trop boulotte.
L’œil vif, l’oreille tombant avec grâce, les crocs blancs et
bien rdngës ; iièii iie lui manqué, noni d’un homme
Tant pib; je vais lui offrir une consommation. (Il fait le
tour des tables et reçoit un morceau de suc’re.)
fox, s'annonçant. — Ouh. ! ouh ! ouah !
diane {levrette). — Ah! vous m’avez fait peur !
fox, galamment. — Telle n’était certainement pas mon
intention, belle..... belle: ;.. .?
diane. — Diane.
f5x. — Quel nom râvissant et cependant â peirib digne
de celle qui le porte. Si j’en crois votre tro,uble Phœbé n’a-
vait pas plus de pudéur ni plus de charme.
diane. — Flatteur ! vilain flatteur!
fox. — Flatteur? Quelles flatteries pourraient approcher
de votre mérite?.,... Oserai-je vous inviter à prendre un
morceau de sucré? {Il le déposé à ses pattes.)
dîané. — Oh! comment? Voloiitiërs! {Le morceau dè su-
cre est avalé.)
tom, occupé aux dominos et jaloux. — Rhuuuuunn !
diane, secouant les oreilles. — Ah! züt:! il m’ennuie.
fox. — Voilà le Cas que je fais de ses menaces. (Il lève
la patte.)
diane, vivement. — Vous le connaissez? Que vous â-t-il
dit?
fox, politiquement, ~ A moi? Rien: charmante Diane.
Rien qui vous regarde du moins. Il me parlait de ce vilâin
bichon qui, dit-on, est rempli de pücôs ët mange tout le su-
cre d’ici. .
diane. — Oh!, oui, il en a ! ! et son maître, qui ne nous
jette un os qu’après l’avoir rongé une heure!
fox, philosophiquement. — Qui se ressemble, s’assemble.
diane, tremblante. — Oh! quel est cet individu?
UN chat . — Klfff ! Kllff ! !
fox, en arrêt. — Un instant, belle Diane et je vous eh dé-
barrasse.
le chat, en garde. — Grand flandrin, viens-y donc avec
ta haridelle.
fox, furieux. — Attends, lapin de gouttière !
(Il bondit ; le chat lâche p ied, les garçons tombent
sur Fox.)
diane, émue. — C’est pour moi qu’il souffre !
fox. — Canailles ! va! si mon maître était là !...
tom, qui a terminé sa partie. — Diane, venez ici ! Ici
Diane !
diane, dédaigneusement. — A qui parlez-vous donc, Nous?
tom., furieux. — A qui je parle?... Mais à une chienne
sans retenue et sans pudeur, à une infâme qui oublie tous
ses devoirs et répudie tous ses serments...
diane, sufffoquée. — Oh!... oh!...
fox, s'approchant. — Qu’y a-t-il donc, chère Diane?
tom. — Chère Diane ! !!..-. Il a dit chère Diane ! ! ! Ah! par-
bleu, vous tombez bien, vous ! j’avais besoin dépasser ma
colère !... Sortons ! !
fox, froidement. — J’allais vous le proposer. Soyez sans
inquiétude, chère, je reviens.
tom, ricanant. — Nous verrons ! (Ils sortent !)
diane, seule. — Dieux! que va-t-il se passer?-... Pourvu
que ce Fox soit le plus fort? Mon poil se hérisse en songeant
que si ce vilain Tem allait rentrer, je... Oh ! je n’y veux
même pas penser. Mais quelle inquiétude! ! Que vais-je de-
venir?
fox, l'cèil triomphant. — Vous paraissez émue ?
diane. — On le serait à moins. Où est-il ?
fox, sans forfanterie. — Ma foi ! je l’ai saisi par la peau
du coü et proprement déposé dans le bassin.
diane. — Oh! rüërci!.., (avec effusion),., merci!!.;; Com-
ment jamais reconnaître...?
fox, significativement. — VoüS le pouvez, Diane!
diane, troubléè. — Eh bien !... voui\ (échange de caressés
bruyantes ; coups de pied de consommateurs.)
(Depuis quelques instants, un épagneul roublard a.
suivi tout ce manège et jeté sur Liane des regards de
convoitise. Regardant son maître avec malice, il s'ap-
proche de la maîtresse de Liane et secoue sa jupe avec
acharnement.)
l’epagneül. — Ouah! ouah! ouâh!
la dame. — Oh! mais il me déchire...
le monsieur. — Médor! ici, Médor!...
médor, continuant. — Ouah ! ouah !
le monsieur, s'approchant. — Allons, vilaine bête! vou-
lez-vous lâcher !... Mille pardons, madame.
la dame. — Oh ! ce n’est rien, monsieur.
le monsieur, s'asseyant, saisit Médor. — Voilà qui est
fait. Croyez que je regrette.
la dame. — ! ! !
le monsieur. —11?
LA DAME. — ............. !
le monsieur. — Garçon, deux bocks! (conversation sotto-
voce.)
fox, inquiet. ~ Qu’est-ce que cela Veut dire ?
diane. — Je ne sais, mais j’ai remarqué que cela com-
mence toujours ainsi quand ce ihohsieur veut parler à une
dame.
fox. — Bigre! partons alors.
diane. — Oh! voyez!.,, il fait si mauvais temps!
fox. — Cependant...
diane. — Oh ! quand il pleut, je ne puis sortir qu’en Voi-
ture. Je suis si faible!
fox, à part. — Bon ! et mon maître qui n’a pas le sou!
le monsieur. — Gareon, un fiacre. Ici, Médor.
la dame. — Diane, ici. Venez, ma belle. (Ils sortent tous
quatre.)
fox, furieux. — En voilà une lâcheuse.
tom, timidement. — Vous voyez, mon cher. Que vous
avais-je dit?
fox. — C’est égal! elle est mauvaise!
tom. — Bah! sans rancune. Venez souper.
fox. — Parbleu! allons-y. (ils se dirigent, patte dessus,
patte dessous, vers la cuisine.)
tom. — Quoi! Pas de restes!... rien que des assiettes
vides!
fox. — Sacrebleu ! c’est le chat! (En choeur.) Gredin de
chat ! !
La Fontaine Wallace:
cêypis ldi ôiFPLÊï
On vient de découvrir à Juviëy des squelettes d’hom-
mes enterrés depuis 14 ou IB siècles I
Un crime a du être commis en cet endroit.
La jüstice informe !!!
Une enseigne fraîchement peinte, copiée, chaussée
du Maine :
Le vin n’est pas bon ici: non, c’est le shah!
On annonce la bataille de Cannes au Théâtre-
Français et dans un théâtre de genre Va bataille de
Gourdins..... parodie qui sera signée par votre servi-
teur.
Sâvez-voüs quel est notre plus jeune atiteur dramati-
que?
C’est Destouchës!
La Liberté nous apprend dans ses éphéméricîes du
5 juillet qui est né à Tours en 1860.
Mlle Pierson est en ce moment à Arcachon. Il paraît
que depuis son arrivée les baigneurs affluent.
Il y a pourtant de plus beaux ports de mère que
celui de Mlle Pierson.
Comme vous le voyez, on sait se rendre digne de l’en-
droit dont on parle.
Revenons à d’autres moutons.
Une cocotte gommée et fardée, abordage (comme
dirait Bucéphale Weil), un gommeux :
Quand tu voudras, dit-elle, tu n’auras qu’à me
faire signe.....
—■ Quoi qu’il te faut? dit un Gavroche qui passe; tu ne
seras jamais qu’uiie oie.
Une femme s’est égarée, hier, à l’Àmhigu.
Elle était coiffée d’un chapeau couvert de verdure et
de fleurs...
— Tiens, a dit l’allumeur, l’oasis dans le Sahara.
Une demande saugrenue de Calino :
— Pourquoi les députés ont-ils quelquefois des séânces
de nuit, puisqu'ils ont Tordre du jour?
A propos du fameux duel :
Ranc étant gras et Cassagnac maigre, on ne peut pas
dire que ce sont deux épées somrs.
Bah! encore un sur le shah : j 1
S’il était nègre, on l’appellerait le shah peau noive.
Un jour, en Perse, on lui lisait l’histoire du roi David
et de son combat avec Goliath.
Le shah se mit à rire d’aussi bon cœur que s’il eût
comtemplé la scène à l’Exposition des refusés.
Ce qui fit dire à un de ses ministres :
— Le shah rit haut de David !
Ouf!
Certains crimes peuvent s’expier en Perse, comme
chez nous au moyen âge, àvec de l’argent.
Il suffit de crier :
— Shah, rançon!
Pour aller vite, il ne faut pas prendre la rue Cadet...
détours.
Un peu d’histoire.
Noé, avant d’inventer le vin, prit un brevet pour la
première ménagerie et voulut utiliser ses enfants comme
dompteurs.
Mais, Cham Sem la discorde dans l’arche.
— On me l’a dè-Japhet dit Noé à Cham. Ya-t-en of-
frir tes crayons au Charivari.
J’aime mieux quelqu’un qui perd ses verres en cristal
que quelqu’un qui persévère dans le crime.
Je préfère T article de Paris à l’article de la mort.
Autrefois, les gardes nationaux aimaient mieux un
billet de banque qu'un billet de garde.
Il vaut mieux rendre ce qu’on a emprunté que de
rendre Tâme.
M. Prudhomme affirme qu’un homme convaincu ne
doit jamais reculer, pas même devant une locomotive...
Calino a été en Perse, à la cour du shah.
Un jour, dans une chasse au tigre, il tire sur l’un des
chasseurs tombé entre les griffes dtl terrible animal.
— Pourquoi avez-Vous tiré sur l’homme ? lui de-
mande-t-on.
;— C’était pour que le tigre ne lui fît pas de mal, ré-
pondit-il.
Si la Bre tagne n'avait pas de pèlerinages, ce ne serait
plus la Bretagne.
Seulement, on appelle cela des Lardons.
Avis à M. de Belcastel.
En ce moment, c’est le Pardon de Guingamp qui fait
fureur.
Dans ce même pays de Bretagne, la pêche dû ma-
quereau est terminée. Celle de la sardine commence.
On a pêché, pendant la campagne, trois millions neuf
cent mille maquereaux.
Nous avions tort de croire que .les boulevards pou-
vaient faire concurrence aux ports de mer.
Notre ami M..., ne sachant plus à quel saint se touèr
pour gagner de l'argent, nous prie d’annoncer qu’il va
se mettre Entrepreneur de pèlerinages.
C est, en effet, ce qui rapporte le plus aujourd’hui,
M PÈÉE-S1FFLEÜR.
La librairie de la Société des gens de lettres met en
vente un nouveau roman de M. Henri Augu.
Ce roman a pour titre : Bon César de Bazan à
Grenade. C’est la fin du héros de Yictor Hugo.
Pour 3 francs, tout le monde voudra avoir cette œuVre
curieuse dans sa bibliothèque.
En vente, 5, rue Geoflroy-Marie, chez Casimir Pont.
CHEMINS DE FER
OU CALVADOS
LIGNE DE MEZIDON A LA MER (Dives)
LONGUEUR : 29 KILOMÈTRES
ÉMISSION
de 11,000 obligations
PRODUISANT 15 FRANCS D’INTÉRÊT ANNUEL
Payables par semestre, tes 1er janvier et ler juillet dé
chaque année, remboursables à 500 fr. par voie de
tirage au sort, à partir de 1877.
La ligne de Mezidon à Dives reliera la mer à la ligne
du Mans et augmentera encore la prospérité déjà si
grande des établissements de bains qui bordent la côte du
Calvados.
En quittant le littoral et en se dirigeant vers Mezidon,
la nouvelle voie de communication traverse de riches
contrées et, nolamment, la vallée d’Auge dont les pro-
duits, si appréciés, fourniront un important élément de
trafic.
Le raccord par Mezidon fera, en outre, de ce chemin la
tête de ligne du grand chemin de transit de Mezidon au
Mans où aboutissent cinq liâmes de chemins de fer.
Le trafic de la ligne de Mezidon à la mer (port de
Dives), indépendamment du mouvement des voyageurs,
èst donc appelé à prendre dans un avëhir rapproché, des
proportions qui feront de cette entreprise Tune des plus
sûres et des plus fructueuses.
Sans attendre les résultats d’importdnteS relations
maritimes sur lesquelles on peut compter et dans l’état
actuel des choses; les recettes de Mezidon à Dives attein-
dront un minimum annuel de..... ... Fr. 464,000
En défalquant 50 0,0 de cette recette pour
frais d’exploitation, il restera...._;. 232,000
Le service des intérêts et de l’amortissement
de 11,000 obligations émises coûtant.......... 179,630
La Compagnie aura, dès la première dnnée d’exploita-
tion, un reliquat de...... ;_...... i....... 52,370
à distribuer à ses actionnaires, soit plus de 5 0[0 du ca-
pital engagé.
CONDITIONS DE LA SOUSCRIPTION
Taux d’émission
m
francs payables :
En souscrivant........a ................ 30 fr.
A la répartition.. ^ t ;. 50
Le 15 août prochain...A_ 50
Le 15 octobre suivant-............... 50
Le 31 décembre 1873.......... r ; .... .•.. 50
Total. 230 fr
Ces Obligations portent jouissance du 1er juillet, pré-
sent mois.
Le coupon de 7 fr. 50 c., à échéance du Ie1' janvier
prochain, viendra en déduction du dernier versement.
Les versements anticipés jouiront d’une bonification
d’intérêt calculée à 5 0)0 Tan.
Pour le Conseil d'administration :
Les administrateurs spécialement délégués,
PATURAL, — ÏSOUARD.
LA SOUSCRIPTION SRA OUVERTE :
du 8 au 12 Juillet inclus
à la BANQUE NATIONALE DE CRÉDIT,
rue de la Chaussé e-d’Antin, 2, à Paris.
On peut verser, en province, dans les Succursales
de la Banque de France, au crédit de la Banque natio-
nale de Crédit.