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aussi intacts, de sorte que Fou pourrait, sans peine, écrire l'histoire administrative cT Aphro-
disias et celle de ses principaux citoyens.
Dans un temps où la plupart des villes de l'Asie subissaient le joug de Rome, Aphro-
disias avait vu consacrer ses libertés municipales par un décret d'Auguste, en recon-
naissance des services que le peuple lui avait rendus, aiusi qu'à Jules César.
La plupart des inscriptions qui datent du temps du triumvirat assimilent les noms
d'Aphrodisias et de Plarasa , ce qui ferait croire que les habitants de cette dernière
ville auraient été réunis à la communauté des Aphrodisiens, à condition de ne pas
perdre leur nom.
La ville de Tauropolis paraît avoir eu un destin pareil à celui de Plarasa, et nous
voyons les Aphrodisiens appelés Tauropolites dans quelques inscriptions delà ville; mais
toutes ces dénominations ne sont pas les seules sous lesquelles la ville d'Aphrodisias fut
connue par les anciens. Lorsque la religion chrétienne se répandit dans la province de
Carie, le nom d'Aphrodisias, qui rappelait un culte abhorré, fut supprimé définitive-
ment, et remplacé par celui de Stauropolis, qui veut dire Ville de la croix, et qui rappe-
lait celui de Tauropolis que la ville avait déjà porté.
Ce ne fut cependant qu'à la fin du ive siècle qu'elle obtint de l'empereur Léon Ier
le titre de métropole de Carie. Ce fut à peu près vers ce même temps qu'elle fut érigée
en évêché, sous le titre de É^àp^eia Kapiaç. C'est du mot Carias que les Turcs auront fait
le nom de Gheyra, que cette ville porte aujourd'hui.
Le premier décret relatif aux libertés dont jouissait la ville d'Aphrodisias, est une
lettre adressée par Marc Antoine aux habitants, qu'il appelle Plaraséens et Aphrodi-
siens; elle a été copiée pour la première fois par Sherard, et reproduite par Ghi-
shull :
TMENOStBKAI
TPinNANAPnNTHA. .
TflNAHMOSiriNnPA
TMATHNAlATAEEnS
nAAPASEflNKAlAcpPO
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aussi intacts, de sorte que Fou pourrait, sans peine, écrire l'histoire administrative cT Aphro-
disias et celle de ses principaux citoyens.
Dans un temps où la plupart des villes de l'Asie subissaient le joug de Rome, Aphro-
disias avait vu consacrer ses libertés municipales par un décret d'Auguste, en recon-
naissance des services que le peuple lui avait rendus, aiusi qu'à Jules César.
La plupart des inscriptions qui datent du temps du triumvirat assimilent les noms
d'Aphrodisias et de Plarasa , ce qui ferait croire que les habitants de cette dernière
ville auraient été réunis à la communauté des Aphrodisiens, à condition de ne pas
perdre leur nom.
La ville de Tauropolis paraît avoir eu un destin pareil à celui de Plarasa, et nous
voyons les Aphrodisiens appelés Tauropolites dans quelques inscriptions delà ville; mais
toutes ces dénominations ne sont pas les seules sous lesquelles la ville d'Aphrodisias fut
connue par les anciens. Lorsque la religion chrétienne se répandit dans la province de
Carie, le nom d'Aphrodisias, qui rappelait un culte abhorré, fut supprimé définitive-
ment, et remplacé par celui de Stauropolis, qui veut dire Ville de la croix, et qui rappe-
lait celui de Tauropolis que la ville avait déjà porté.
Ce ne fut cependant qu'à la fin du ive siècle qu'elle obtint de l'empereur Léon Ier
le titre de métropole de Carie. Ce fut à peu près vers ce même temps qu'elle fut érigée
en évêché, sous le titre de É^àp^eia Kapiaç. C'est du mot Carias que les Turcs auront fait
le nom de Gheyra, que cette ville porte aujourd'hui.
Le premier décret relatif aux libertés dont jouissait la ville d'Aphrodisias, est une
lettre adressée par Marc Antoine aux habitants, qu'il appelle Plaraséens et Aphrodi-
siens; elle a été copiée pour la première fois par Sherard, et reproduite par Ghi-
shull :
TMENOStBKAI
TPinNANAPnNTHA. .
TflNAHMOSiriNnPA
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