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https://doi.org/10.11588/diglit.12751#0017
NOTICE HISTORIQUE 9
« Que Dieu éternise son autorité et qu'il accroisse leur triomphe. Qu'il
« double leur récompense et leur salaire, et qu'il fasse que les œuvres ver-
ts, tueuses constituent leur trésor et cela en l'année 693 1284 J.-C).
El Mostancer Billah abou liais, L284-129b J.-C. — L'autre inscription
est identique comme désignation de date et comme texte, sauf' que la for-
mule de la bénédiction initiale sur le prophète est suivie de la phrase sui-
vante : « Ceci est une des choses qu'a ordonné d'exécuter, etc..... » Cette
seconde inscription esl sur la porte H, ou liai) Lella-Rejana. Plus tard, en
748 de l'Hégire, Abd el Hassen el Merini ayant visilé la mosquée de Sidi
Okba ordonna de la réparer el de l'embellir B. Roy . Au xvie siècle, Kairouan
était encore une ville en partie inhabitée; Marmol le dil expressément.
(Marmol, Afrique, 1. 1, I. II, c. xxix, p. ^7'i .
Au xvn1' siècle, Mohammed bey Mrad dont le tombeau esl à Tunis, nie
Sidi Ben Arouz, près de la mosquée Hamouda Bâcha lil réparer Sidi OI<ba, et
enfin Hassein lien Ali morl en 1153 II., 1709 J.-C. répara la mosquée et
affecta des Habous importants à son entretien li. Roy).
Sidi Okba a toujours été un centre d'enseiffoejnenj musulman : voici ce
([n'en disait en 754 II. '1350 le voyageur marocain Kl Abadri note de
M. Roy : « On y voit (à la bibliothèque de la mosquée) de merveilleux ma-
« /inscrits en écriture orientale : les uns datent de l'époque de l'imam Malch.
« de Suhnoun, les autres du temps même des compagnons du prophète, tel
« un Coran complet, non ponctué, envoyé par le calife Othman et écrit par
« Abdallak-ben-Amr, compagnon du prophète ; il mesure deux empans et
« demi et large sur unempan et demi. L'iman Suhnoun se servait de ce livre'.»
Le même voyageur ajoute qu'on y montre des reliques des compagnons
du Prophète, des cuirasses, des épées et autres engins de guerre. Les
portes de la mosquée sont revêtues de lames de cuivre. Elle renferme des
tapis de Bagdad du poids de 18 quintaux..... un lustre avant 32 empans de
tour et supportant :2."> lampes..... Aujourd'hui, les lames de bronze qui or-
naient les portes ont disparu, mais des lustres (''normes existent encore
B. Roy v. pl. XX).
Malgré toutes ses reconstructions, malgré les nombreux sièges qu'a
subis Kairouan et les pillages qui en sont résultés, malgré aussi le manque
d'entretien et les ravages causés par les intempéries, il n'en est pas moins
vrai ipie la vieille mosquée d'Okba subsiste encore presque complètement
1. Ces ouvrages existenl encore, mais à l'état fragmentaire.
2
« Que Dieu éternise son autorité et qu'il accroisse leur triomphe. Qu'il
« double leur récompense et leur salaire, et qu'il fasse que les œuvres ver-
ts, tueuses constituent leur trésor et cela en l'année 693 1284 J.-C).
El Mostancer Billah abou liais, L284-129b J.-C. — L'autre inscription
est identique comme désignation de date et comme texte, sauf' que la for-
mule de la bénédiction initiale sur le prophète est suivie de la phrase sui-
vante : « Ceci est une des choses qu'a ordonné d'exécuter, etc..... » Cette
seconde inscription esl sur la porte H, ou liai) Lella-Rejana. Plus tard, en
748 de l'Hégire, Abd el Hassen el Merini ayant visilé la mosquée de Sidi
Okba ordonna de la réparer el de l'embellir B. Roy . Au xvie siècle, Kairouan
était encore une ville en partie inhabitée; Marmol le dil expressément.
(Marmol, Afrique, 1. 1, I. II, c. xxix, p. ^7'i .
Au xvn1' siècle, Mohammed bey Mrad dont le tombeau esl à Tunis, nie
Sidi Ben Arouz, près de la mosquée Hamouda Bâcha lil réparer Sidi OI<ba, et
enfin Hassein lien Ali morl en 1153 II., 1709 J.-C. répara la mosquée et
affecta des Habous importants à son entretien li. Roy).
Sidi Okba a toujours été un centre d'enseiffoejnenj musulman : voici ce
([n'en disait en 754 II. '1350 le voyageur marocain Kl Abadri note de
M. Roy : « On y voit (à la bibliothèque de la mosquée) de merveilleux ma-
« /inscrits en écriture orientale : les uns datent de l'époque de l'imam Malch.
« de Suhnoun, les autres du temps même des compagnons du prophète, tel
« un Coran complet, non ponctué, envoyé par le calife Othman et écrit par
« Abdallak-ben-Amr, compagnon du prophète ; il mesure deux empans et
« demi et large sur unempan et demi. L'iman Suhnoun se servait de ce livre'.»
Le même voyageur ajoute qu'on y montre des reliques des compagnons
du Prophète, des cuirasses, des épées et autres engins de guerre. Les
portes de la mosquée sont revêtues de lames de cuivre. Elle renferme des
tapis de Bagdad du poids de 18 quintaux..... un lustre avant 32 empans de
tour et supportant :2."> lampes..... Aujourd'hui, les lames de bronze qui or-
naient les portes ont disparu, mais des lustres (''normes existent encore
B. Roy v. pl. XX).
Malgré toutes ses reconstructions, malgré les nombreux sièges qu'a
subis Kairouan et les pillages qui en sont résultés, malgré aussi le manque
d'entretien et les ravages causés par les intempéries, il n'en est pas moins
vrai ipie la vieille mosquée d'Okba subsiste encore presque complètement
1. Ces ouvrages existenl encore, mais à l'état fragmentaire.
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