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Saladin, Henri; Gauckler, Paul [Hrsg.]
Les monuments historiques de la Tunisie: La Mosquée de Sidi Okba à Kairouan — 1899

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https://doi.org/10.11588/diglit.12751#0029
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EXTRAITS ET RÉFÉRENCES

ne cessa de l'aire à cet édifice, elle se trouve maintenait dans la maison qui
est au Sud de la mosquée, et qui a son entrée sur la place des Fruits. Elle
a une seconde porte qui s'ouvre à côté de la chaire, et c'est par là' que
Virnarn entre dans la mosquée, après s'être arrêté dans la maison pour
attendre l'heure de la prière. Ziadet-Allah dépensa quatre-vingt-six mille
mithcal noie l : 800,000 fr. environ) pour la construction de cette mosquée
223 H.). Ibrahim, fils d'Ahmed ibn el Aghlab, étant parvenu à la souveraineté,
fit prolonger les nefs de la mosquée et construire à l'extrémité de la nef qui
aboutit an mi/irab la coupole appelée Gobba-Bab-el-Behou, « la coupole de
la porte du pavillon2 ». Elle est environnée de trente-deux colonnes de beau
marbre3 ; à l'intérieur, elle est couverte de sculptures magnifiques el d'ara-
besques travaillées avec une netteté admirable : toutes les personnes qui la
voienl n'hésitent pas à déclarer qu'il serait impossible de trouver ailleurs
un plus beau monument. La cour de la mosquée du côté des nefs est cou-
verte de lapis sur une largeur de quinze coudées. La mosquée a dix portes
et dans sa partie orientale une macsoura ' « tribune » destinée aux femmes.
Cette tribune est séparée du corps de la mosquée par un mur percé à jour,
de manière à former un chef-d'œuvre de I art "____

tcniini qui esi dans l'intérieur de ta mosquée.
Celle de Ziadet-Allah aurait été dans la salle K.

1. C'est la porte encadrée par des frag-
ments antiques qui conduit dans le couloir I,
pl. X.W III.

2. Cette coupole de Bab el Behou a été
ruinée el reconstruite à neuf; elle devait,
d'après la description d'El Bekri, être abso-
lument semblable à celle qui se trouve en X.
car la description d'El Bekri répond absolu-
ment ii celle-ci, ses parois sont sculptées ainsi
qu'une partie des arcs, les niches entre fe-
nêtres sont remplies de sculptures et d'ara-
besques, actuellement empâtées par le badi-
geon; si la Djemmaïa peut continuer connue
elle l'a fait jusqu'ici à faire débadigeonner
avec soin les sculptures de Sidi Okba, on dé-
gagera sous cette coupole toute une décoration
très intéressante. D'après tout ce qu'on peut

en distinguer actuellement, celte décoration
n'est assurément pas inférieure connue beauté
ii celle de la sculpture des abaques déjà dé-
badigeonnés, et à celle de la sculpture du
mimber, niais elle présente un caractère plus
franchement byzantin.

'■]. Dans la coupole N ces colonnes ne doi-
vent pas être en marbre, et paraissent être
des colonnes engagées et par conséquent en
pierre.

i. Ce sont peut-être les fragments de cette
maksoura des femmes qui ont probablement
servi à faire les portes des salles .1 et K.

'). On lit dans Ibn Chebbât : Abou Ibrahim
ben Mohammed el Aghlab agrandit ou allonge)
les meskebat, nefs de la mosquée du côté du
mihrab, il y a joute I rente-deux colonnes du
plus beau marbre avec leurs chapiteaux
15. Roy).
 
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