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https://doi.org/10.11588/diglit.1317#0515
f fiulSARME | — /|i>/| —
vères. (le ne fut qu'à la fin dp, ce siècle que la guisarme semble
adopter la l'orme pavtiniilîèrr- que présente la figure i '.
Le tranchant est du côté de la concavité; la section de la pointe C
d'esloc estquadranguIaire.En B, est donnée, moitié d'exécution, la
section du tranchant; et en A, la douille évidée d'un côté pour laisser
passer les pointes des clous, afin de les rabattre.
Cette guisarme des xiV et xvc siècles est une arme de piéton,
et en effet les cavaliers ne pouvaient faire usage de ce fer à long
manche, qui servait surtout à couper les jarrets des chevaux, à
passer entre les plates des armures, à faucher et. piquer dans les
escadrons.
La perluisane ressemblerai! plutôt à la guisarme primitive faite en
manière d'épieu (voy. Pertuisaxe).
tin se servait, même au xm" siècle, de la guisarme comme du con-
tenu de brèche, c'ost-à-dire pour monter à l'assaut :
« Mil furent el .V., chascuns toi femmes
« El Iciioii-nt -niiinniifts cl gr;ms uni* cilhunstés,
a Hactins cl jïmnj [ilounVs et iiiiirlt'rnis ndierfc,
h [>nrs moins e! tranchons H |laia\ ac.opli's '. »
Le roi des rihauds, qui, au siège de Jérusalem, commande dix
mille hommes, mène ses gens à l'assaut :
a Es vos le rai Taphur parmi .1. sablons],
« A .X. mile rifoax ; cliascmis lin! Iioe 011 pal,
« Ou gisarme, i'hi jiirois, il'.u-hier poitevin») ;
n Portent max cl llai.ui-. UunlcHIrs H muiiil gai 3. i
On donnait le nom de gtise à l'aiguillon qui servait à piquer les
bœufs.
Dans un mémoire adressé par le bailli de Mantes au roi Char-
les VII ', on lit ce .passage : « II lui semble que ceulx qui porte-
« roient voulges les devraient avoir moiennement longs, et qu'ils
« eussent un peu de ventre (les vouges), el aussi qu'ils fussent tran-
« rlians, et bon estoc, el que les dits guisarmiers aient salades
« à visières, gantetels et grans dagues sans espèce. «Ainsi pou-
1 Collect. de H. W. 11. Riggs.
1 La Conquéie tfo Jérusalem, chant HI, vers 2093 el siiiv-., publ. par N. llipnenii
(xme sièole). .
1 Ibid., chant 11, vers 1756 et siiiv.
* Voy. mi Cange, GIoss., Gisavjia.
vères. (le ne fut qu'à la fin dp, ce siècle que la guisarme semble
adopter la l'orme pavtiniilîèrr- que présente la figure i '.
Le tranchant est du côté de la concavité; la section de la pointe C
d'esloc estquadranguIaire.En B, est donnée, moitié d'exécution, la
section du tranchant; et en A, la douille évidée d'un côté pour laisser
passer les pointes des clous, afin de les rabattre.
Cette guisarme des xiV et xvc siècles est une arme de piéton,
et en effet les cavaliers ne pouvaient faire usage de ce fer à long
manche, qui servait surtout à couper les jarrets des chevaux, à
passer entre les plates des armures, à faucher et. piquer dans les
escadrons.
La perluisane ressemblerai! plutôt à la guisarme primitive faite en
manière d'épieu (voy. Pertuisaxe).
tin se servait, même au xm" siècle, de la guisarme comme du con-
tenu de brèche, c'ost-à-dire pour monter à l'assaut :
« Mil furent el .V., chascuns toi femmes
« El Iciioii-nt -niiinniifts cl gr;ms uni* cilhunstés,
a Hactins cl jïmnj [ilounVs et iiiiirlt'rnis ndierfc,
h [>nrs moins e! tranchons H |laia\ ac.opli's '. »
Le roi des rihauds, qui, au siège de Jérusalem, commande dix
mille hommes, mène ses gens à l'assaut :
a Es vos le rai Taphur parmi .1. sablons],
« A .X. mile rifoax ; cliascmis lin! Iioe 011 pal,
« Ou gisarme, i'hi jiirois, il'.u-hier poitevin») ;
n Portent max cl llai.ui-. UunlcHIrs H muiiil gai 3. i
On donnait le nom de gtise à l'aiguillon qui servait à piquer les
bœufs.
Dans un mémoire adressé par le bailli de Mantes au roi Char-
les VII ', on lit ce .passage : « II lui semble que ceulx qui porte-
« roient voulges les devraient avoir moiennement longs, et qu'ils
« eussent un peu de ventre (les vouges), el aussi qu'ils fussent tran-
« rlians, et bon estoc, el que les dits guisarmiers aient salades
« à visières, gantetels et grans dagues sans espèce. «Ainsi pou-
1 Collect. de H. W. 11. Riggs.
1 La Conquéie tfo Jérusalem, chant HI, vers 2093 el siiiv-., publ. par N. llipnenii
(xme sièole). .
1 Ibid., chant 11, vers 1756 et siiiv.
* Voy. mi Cange, GIoss., Gisavjia.