Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Viollet-le-Duc, Eugène-Emmanuel
Dictionnaire raisonné du mobilier français de l'époque carlovingienne a la renaissance (Band 6) — Paris, 1875

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.1318#0250
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
[ PONTELET ] — 242 —

plommées n'ont guère moins de 2 mètres de longueur. Cette sorte
d'arme avait toutefois l'inconvénient de ne pouvoir être maniée que
par des hommes assez éloignés les uns des autres pour ne pas se
blesser réciproquement. Aussi ne la voit-on plus portée dans les
troupes de piétons, lorsque ceux-ci commencent à combattre par
petites batailles, c'est-à-dire groupés en compagnies, suivant un
ordre carré compacte.

POIRE, s. f. Appendice en forme de poire, à travers lequel
passaient les tresses qui servaient à maintenir la targe devant la
partie gauche de la poitrine. Ces poires étaient faites de bois dur,
de cuivre et même de fer. Elles avaient pour effet de neutraliser le

choc de la lance sur la targe, ainsi que le fait voir la ligure 1. Un
choc produit suivant la direction B sur la paroi externe de la targe
était amorti par la poire, soit dans le sens vertical, soit dans le sens
horizontal, celle-ci, quelle que lut sa position, présentant contre le
plastron et la face interne de la targe des surfaces courbes qui
déplaçaient quelque peu le point touché. Les trous ménagés dans
la targe pour passer la tresse de cuir étaient disposés ainsi qu'il est
indiqué en A. La poire n'était guère en usage que pour les joutes
(Voy. tome 1H, Joute, fig. 11.)

PONTELET, s. ni. Crampon ou piton qui servait à attacher la
targe sur le haut du plastron, au-dessous de l'épaule gauche. La
tresse de cuir passait dans le pontelet, traversait la targe d'une part,
de l'autre enfilait la poire, et, en passant aussi par un second trou
ménagé dans la large, se nouait à l'autre bout. (Voyez Plates,
lis. 10, et Poire. )
 
Annotationen