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https://doi.org/10.11588/diglit.1318#0310
[ SURCOT ] — 302 —
rîeure et, tel qu'il était de mode de le porter, surtout en Italie. Il ne
recouvrait qu'un gambison très-épais auquel étaient attachés des ar-
rière-bras et une jupe de mailles. En A, on voit comment ce surcot
se laçait du côté gauche, et en fi la rivure avec l'anneau auquel,
par derrière, était fixé le heaume quand on voulait le poser par-
dessus la barbute, qui porte un camail de mailles. De petites spal-
lières de fer attachées sous le surcot garantissent les épaules. Les
V
Italiens, qui n'ont jamais aimé les armes lourdes, se servirent long-
temps de ces surcots et les ont peut-être inventés. Ils n'en étaient
pas moins de mode en France pendant le règne de Charles V et le
commencement du règne de Charles VI.
La figure 5 ' est un surcot de la fin du xive siècle, qui présente
cette particularité de posséder des embryons de manches destinés
évidemment à protéger les aisselles ; puis la figure 6 2 montre un
surcot lacé par devant, avec spallières d'étoffe ou de cuir découpé,
mais qui ne paraissent pas appartenir au vêtement de dessus. Le
plastron est très-bombé, et c'était sous ces sortes de surcots*que
l'on portait, outre le gambison, le corselet d'acier.
Le surcot d'armes fig. 73 date à peu prés de la même époque, peu>
1 Manuscr. Biblioth. nation., Prières, fonds latin, n" 924 (fin du XIVe siècle).
* Manuscr. Biblioth. nation., Chron. des rois et princes qui régnèrent en la grant
Bretaigne, français (1380 environ).
3 Manuscr. Biblioth. nation., Tristan et Ysev.lt, français.
rîeure et, tel qu'il était de mode de le porter, surtout en Italie. Il ne
recouvrait qu'un gambison très-épais auquel étaient attachés des ar-
rière-bras et une jupe de mailles. En A, on voit comment ce surcot
se laçait du côté gauche, et en fi la rivure avec l'anneau auquel,
par derrière, était fixé le heaume quand on voulait le poser par-
dessus la barbute, qui porte un camail de mailles. De petites spal-
lières de fer attachées sous le surcot garantissent les épaules. Les
V
Italiens, qui n'ont jamais aimé les armes lourdes, se servirent long-
temps de ces surcots et les ont peut-être inventés. Ils n'en étaient
pas moins de mode en France pendant le règne de Charles V et le
commencement du règne de Charles VI.
La figure 5 ' est un surcot de la fin du xive siècle, qui présente
cette particularité de posséder des embryons de manches destinés
évidemment à protéger les aisselles ; puis la figure 6 2 montre un
surcot lacé par devant, avec spallières d'étoffe ou de cuir découpé,
mais qui ne paraissent pas appartenir au vêtement de dessus. Le
plastron est très-bombé, et c'était sous ces sortes de surcots*que
l'on portait, outre le gambison, le corselet d'acier.
Le surcot d'armes fig. 73 date à peu prés de la même époque, peu>
1 Manuscr. Biblioth. nation., Prières, fonds latin, n" 924 (fin du XIVe siècle).
* Manuscr. Biblioth. nation., Chron. des rois et princes qui régnèrent en la grant
Bretaigne, français (1380 environ).
3 Manuscr. Biblioth. nation., Tristan et Ysev.lt, français.