DOI Seite / Zitierlink:
https://doi.org/10.11588/diglit.1318#0372
[ VOUGE ] — 362 —
de deux bandes cl rivées. Mais déjà cette forme se rapproche de celle
de la hallebarde. De fait, les auteurs confondent souvent la vouge
avec la guisarme, la pertuisane et la hallebarde.
•Au xve siècle, on entend surtout par vouge une arme d'hast qui
ressemble à un long couteau emmanché d'un long bâton ; et les
miniatures des manuscrits représentent très-souvent des piétons et
des archers munis de cette arme (fig. h 4). Celle-ci est fort belle,
et une garde G, dont le détail est tracé en g, garantit la main du
soldat. La bouterolle est indiquée en b et le dos de l'arme en cl.
L'infanterie suisse se servait beaucoup de la vouge et en portait
encore au commencement du xvie siècle. La faux, dont la lame est
emmanchée dans le prolongement du bois, n'est autre chose qu'une
vouge, et cette arme était encore employée dans notre siècle par les
paysans insurgés.
1 Musée d'artillerie de Paris.
de deux bandes cl rivées. Mais déjà cette forme se rapproche de celle
de la hallebarde. De fait, les auteurs confondent souvent la vouge
avec la guisarme, la pertuisane et la hallebarde.
•Au xve siècle, on entend surtout par vouge une arme d'hast qui
ressemble à un long couteau emmanché d'un long bâton ; et les
miniatures des manuscrits représentent très-souvent des piétons et
des archers munis de cette arme (fig. h 4). Celle-ci est fort belle,
et une garde G, dont le détail est tracé en g, garantit la main du
soldat. La bouterolle est indiquée en b et le dos de l'arme en cl.
L'infanterie suisse se servait beaucoup de la vouge et en portait
encore au commencement du xvie siècle. La faux, dont la lame est
emmanchée dans le prolongement du bois, n'est autre chose qu'une
vouge, et cette arme était encore employée dans notre siècle par les
paysans insurgés.
1 Musée d'artillerie de Paris.