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Visconti, Ennio Quirino
Iconographie ancienne ou Recueil des portraits authentiques des empereurs, rois, et hommes illustres de l'antiquité (Band 2,2): Suite de la 2. partie — Mailand, ca. 1808 [Cicognara, 3917-3]

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https://doi.org/10.11588/diglit.1046#0301
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SECONDE PARTIE.

65i



ment quelques Tilles de l'Ionie. Ce lils de Phila-
delphie, qui avoit occupé Ephese, y périt miséra-
blement.

g. 22. Aniioclius X Eusebès, ou le Pieux. Ce que
j'ai avancé à lu page 4a43 d'après l'autorité de Noris
(Ad Cenotaphia Pisana, dissert. II, c. 11), que
quelques villes de la Phénicie et de la Mésopotamie,
long-temps après l'invasion de Tigrane, étoient de-
meurées fidèles à la veuve et aux enfants d'Aniio-
clius X, est bien suivant l'opinion de ce savant;
mais suivant la vérité de l'histoire, ce fait n'eut lieu
que pour des villes de la Phénicie. La possession
d'une forteresse de la Mésopotamie par Sélene a été
supposée par suite de la fausse interprétation d'un
passage de Strabon, ainsi que j'en ai averti moi-même
dans un autre endroit de ce chapitre, page 4^1,
note (2).

g. 27. Ajitiochus^KMl Callinicus, dit l'Asiatique.
Ce que j'ai dit dans ce paragraphe, que le trône d'E-
gypte étoit vacant lorsque les deux fils d'Antio-
chus X se rendirent à Rome pour en solliciter la
possession, doit être entendu dans ce sens, que les
Romains ne vouloient pas reconnoitre pour roi le
bâtard de Lathyre, Ptolémée Auletc ; mais en effet
celui-ci exercoit déjà l'autorité royale à Alexandrie
depuis l'expulsion d'Alexandre II, et il intriguoit
pour se faire reconnoitre par le sénat ; ce qui arriva
l'an 59 avant fere chrétienne, comme je l'ai dit au
chapitre XvIII, g. 17.

Ciiap. XIV.

g, 7. Arétas, roi de Damas. Dans la médaille
de ce prince, qui est gravée sous le n° 12 de la plan-
che XLYIII, j'ai lu pour AP les deux caractères
qu'on voit dans le champ du revers. M. Sestini les
a lus pour AP, et il prétend qu'ils marquent une
époque (Lettere, t. YII, p. 75). Suivant lui, ce seroit
l'an i3o depuis que la ville de Damas s'étoit soumise
à ce roi Arétas ù qui j'attribue la médaille; et celle-ci,
suivant M. Sestini, appartiendroit à un Arétas pos-
térieur dont il est fait mention dans les Huîtres de
S. Paul.

Je persiste à croire plus vraisemblable l'opinion
que j'ai soutenue, et je suis persuadé que la médaille
appartient à l'Arétas plus ancien. J'observe, ift que
dans la lettre initiale du nom Arétas, tel qu'il est
gravé sur la médaille, l'A est sans trait transversal (A),

et que cette omission est trop fréquente dans la pa-
léographie grecque pour mériter une observation
plus particulière; 2° que ce caractère dans les deux
lettres isolées, est gravé d'une manière si incertaine,
qu'on ne sauroit assurer que la ligne transversale y
soit omise. J'observe encore qu'il paroît tout-à-fait
improbable que les Damascéniens aient compté les
années d'après une ère différente de l'ère des Séleu-
cides , depuis qu'ils eurent reconnu le plus ancien
Arétas pour leur souverain. Nous avons un grand
nombre de médailles frappées à Damas sous Cléo-
pàtre et sous les empereurs romains, et par consé-
quent postérieures à cette ère prétendue de la con-
quête d'Arétas; et les époques marquées sur ces mé-
dailles sont toutes tirées de l'ère des Séleucides. Les
médailles grecques présentent, comme nous l'avons
vu, plusieurs caractères isolés, sans qu'il soit néces-
saire ou même convenable de les considérer comme
des époques. Les motifs que nous avons eus pour
attribuer ces médailles à l'Arétas plus ancien ne peu-
vent donc être infirmés par la conjecture de M. Ses-
tini.

Ciiap. XV. ROIS PARTHES, OU ARSACIDES.

§. 6. ArsaceTX. MithridateJL Sanatrécèsn'étoit
pas l'oncle, mais le cousin de Mithridate II. 11 faut
corriger dans ce sens ce qu'on lit page 478, lig. i5.

g. 8. Arsace XII Phraate III. Les monogrammes
où l'A domine, et qu'on trouve gravés sur les drach-
mes parthiques, paroissent être de deux espèces diffé-
rentes. Les uns semblent composés d'un A et d'un XI,
et quelquefois d'un O ou d'un T; je les rapporte à
l'Apolloniatide : les autres peuvent s'expliquer par A
et T. Ces derniers pourroient désigner YAturze. Le
monogramme de la médaille de Phraate III (plan-
che XLIX, n" 16) paroît être de ce dernier genre.

g. i5. Méherdate. A \i\page5o%, dans la tra-
duction de la légende grecque de la médaille qu'on
voit gravée planche L, n" 7, on a omis le titre de
juste.

Ciiap. XVII. ROIS DE IJ BACTRIANE,
DE LA CÏIARACENE, ET DE LA RAB\LONIE.

§. 8. Adinnigaus. Josephe, dans ses Antimdtès
judaïques, liv. XX, c. 2, a l'ait mention d'un roi
de la Characene qu'il nomme AbemiérJgus ou Abin-

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