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CHANT SEPTIEME.
Il dit. En ce moment le héros ne vit plus
Qu’un alsemblage vain de mille objets confus :
Du temple des destins les portes se fermèrent ,
Et les voûtes des cieux devant lui s’éclipsèrent.
L’aurore cependant, au visage vermeil,
Ouvrait dans l’Orient le palais du soleil :
La nuit en d’autres lieux portait ses voiles sombres:
Les songes voltigeans suyaient avec les ombres.
Le prince en s’éveillant sent au fond de son cœur
Une force nouvelle, une divine ardeur:
Ses regards inspiraient le respect et la crainte;
Dieu remplirait son front de sa majesté sainte.
Ainsi quand le vengeur des peuples d’Israël
Eut sur le mont Sina consulté l’Eternel,
Les hébreux, à ses pieds couchés dans la poussière,
Ne purent de ses yeux soutenir la lumière.

Fin du septième Chant.
 
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