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VARIANTES DU CHANT VIIe. s6e

VARIANTES

DU CHANT SEPTIEME.

(a) TTo ut le commencement de ce chant est entière-
ment différent dans les premières éditions.
Les voiles de la mût s’étendaient dans les airs 5
Un silence profond régnait dans l’univers.,
Henri, prêt d’affronter de nouvelles alarmes,
Endormi dans son camp, reposait sur ses armes.
Un héros, descendu de la voûte des cieux,
Ministre de Dieu même , apparut à ses yeux :
C’était ce saint guerrier , qui, loin du bord celtique-,
Alla vaincre et mourir sur les sables d’Afrique ;
Le généreux Louis, le père des Bourbons,
A qui Dieu prodigua ses plus augustes dons.
Sur sa tête éclatait un brillant diadème ;
Au front du nouveau prince il le posa lui-même :
Recevez - le, dit-il, de la main de Louis.
Acceptez-moi pour père, et devenez mon fils.
La vertu, qui toujours vous guida sur ma trace ,
Du temps qui nous sépare a rapproché l’espace 5
Je reconnais mon sang que Dieu vous a transmis ;
Tout l’espoir de ma race en vous seul est remis.
Mais ce sceptre , mon fils, ne doit point vous sussire;
Possédez ma sagesse ainsi que mon empire.
C’est peu qu’un vain éclat, qui passe et qui s’enfuit,
Que le trouble accompagne et que la mort détruit;
Tous ces honneurs mondains ne sont qu’un bien stérile,'
Des humaines vertus récompense fragile.
D’un bien plus précieux osez être jaloux :
Si Dieu ne vous éclaire , il n’a rien fait pour vous.
Quand verrai - je , ô mon fils , votre vertu guerrière,
Comme sous son appui, marcher à sa lumière ?
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