DES CINQUANTE. 38$
Nous avons, dans notre enfance, entendu l’his-
toire de Pélopée; cette incestueuse abomination est
renouvelée dans Juda , le patriarche et le père de
la première tribu; il couche avec sa belle-fille,
ensuite il veut la faire mourir. Ce livre après cela
suppose que Jofcph^ un enfant de cette famille
errante, est vendu en Egypte , et que cet étranger y
est établi premier ministre pour avoir expliqué un
songe. Mais, quel premier ministre qu’un homme
qui dans un temps de famine oblige toute une nation
de se faire esclave pour avoir du pain ! quel magis-
trat parmi nous,.dans un temps de famine, oserait
proposer un marché si abominable, et quelle
nation accepterait cet infâme marché ? N’examinons
point ici comment soixante et dix personnes de la
famille de Jofeph, qui s’établirent en Egypte, purent
en deux cents quinze ans se multiplier jusqu’à six
cents mille combattans sans compter les femmes,
les vieillards et lesenfans, ce qui devait composer
une multitude de près de deux millions d’ames.
Ne discutons point comment le texte porte quatre
cents trente ans , lorsque le même texte en a porté
deux cents quinze. Le nombre infini de contradic-
tions qui sont le sceau de l’imposture, n’est pas ici
l’objet qui doit nous arrêter. Ecartons pareillement
les prodiges ridicules de Mo’ije, et des enchanteurs
de Pharaon, et tous ces miracles faits pour donner
au peuple juif un malheureux coin de mauvaise
terre qu’ils achètent ensuite par le sang et par le
crime, au lieu de leur donner la fertile terre d’Egypte
où ils étaient. Tenons-nous-en à cette voie affreuse
d’iniquité , par laquelle on le fait marcher : leur
Philofophie etc. Tome I. B b
Nous avons, dans notre enfance, entendu l’his-
toire de Pélopée; cette incestueuse abomination est
renouvelée dans Juda , le patriarche et le père de
la première tribu; il couche avec sa belle-fille,
ensuite il veut la faire mourir. Ce livre après cela
suppose que Jofcph^ un enfant de cette famille
errante, est vendu en Egypte , et que cet étranger y
est établi premier ministre pour avoir expliqué un
songe. Mais, quel premier ministre qu’un homme
qui dans un temps de famine oblige toute une nation
de se faire esclave pour avoir du pain ! quel magis-
trat parmi nous,.dans un temps de famine, oserait
proposer un marché si abominable, et quelle
nation accepterait cet infâme marché ? N’examinons
point ici comment soixante et dix personnes de la
famille de Jofeph, qui s’établirent en Egypte, purent
en deux cents quinze ans se multiplier jusqu’à six
cents mille combattans sans compter les femmes,
les vieillards et lesenfans, ce qui devait composer
une multitude de près de deux millions d’ames.
Ne discutons point comment le texte porte quatre
cents trente ans , lorsque le même texte en a porté
deux cents quinze. Le nombre infini de contradic-
tions qui sont le sceau de l’imposture, n’est pas ici
l’objet qui doit nous arrêter. Ecartons pareillement
les prodiges ridicules de Mo’ije, et des enchanteurs
de Pharaon, et tous ces miracles faits pour donner
au peuple juif un malheureux coin de mauvaise
terre qu’ils achètent ensuite par le sang et par le
crime, au lieu de leur donner la fertile terre d’Egypte
où ils étaient. Tenons-nous-en à cette voie affreuse
d’iniquité , par laquelle on le fait marcher : leur
Philofophie etc. Tome I. B b