EZECHIEL.
plaisentmême à l’imagination ; mais plusieurs critiques
se sont révoltés contre l’ordre que le Seigneur lui
donna de manger pendant trois cents quatre-vingt-
dix jours, du pain d’orge , de froment et de millet
couvert d’excrémens humains.
Le prophète s’écria, pouah ! pouah ! pouah ! mon
ame n’a point été jusqu'ici pollue ; et le Seigneur lui
répondit: Hé bien, je vous donne de la fiente de
bœuf au lieu d’excrément d’homme , et vous pétrirez
votre pain avec cette fiente.
Comme il n’est point d’usage de manger de telles
confitures sur son pain , laplupart des hommes trou-
vent ces commandemens indignes de la majesté divine.
Cependant il faut avouer que de la bouze de vache
et tous les diamans du grand mogol sont parfaitement
égaux, non-seulement aux yeux d’un être divin , mais
à ceux d’un vrai philosophe; et à l’égard desraisons
que DIEU pouvait avoir d’ordonner un tel déjeûner
au prophète , ce n’est pas à nous de les demander.
Il sustit de faire voir que ces commandemens qui
nous paraissent étranges , ne le parurent pas aux Juifs.
Il est vrai que la synagogue ne permettait pas, du
temps de V Jérome, la lecture d’-ÊWc/ueZ avant l’âge de
trente ans; mais c’était parce quedanslechapitreXVIII,
il dit que le fils ne portera plus l’iniquité de son père ,
et qu’on ne dira plus, les pères ont mangé des raisins
verds, et les dents des enfans en sont agacées.
En cela il se trouvait exprelsément en contradiction
avec Mdife qui, au chapitre XXVIII des Nombres,
allure que les enfans portent l’iniquité des pères ,
jusqu’à la troisième et quatrième génération.
Ezéchielau chapitreXX fait dire encore au Seigneur,
plaisentmême à l’imagination ; mais plusieurs critiques
se sont révoltés contre l’ordre que le Seigneur lui
donna de manger pendant trois cents quatre-vingt-
dix jours, du pain d’orge , de froment et de millet
couvert d’excrémens humains.
Le prophète s’écria, pouah ! pouah ! pouah ! mon
ame n’a point été jusqu'ici pollue ; et le Seigneur lui
répondit: Hé bien, je vous donne de la fiente de
bœuf au lieu d’excrément d’homme , et vous pétrirez
votre pain avec cette fiente.
Comme il n’est point d’usage de manger de telles
confitures sur son pain , laplupart des hommes trou-
vent ces commandemens indignes de la majesté divine.
Cependant il faut avouer que de la bouze de vache
et tous les diamans du grand mogol sont parfaitement
égaux, non-seulement aux yeux d’un être divin , mais
à ceux d’un vrai philosophe; et à l’égard desraisons
que DIEU pouvait avoir d’ordonner un tel déjeûner
au prophète , ce n’est pas à nous de les demander.
Il sustit de faire voir que ces commandemens qui
nous paraissent étranges , ne le parurent pas aux Juifs.
Il est vrai que la synagogue ne permettait pas, du
temps de V Jérome, la lecture d’-ÊWc/ueZ avant l’âge de
trente ans; mais c’était parce quedanslechapitreXVIII,
il dit que le fils ne portera plus l’iniquité de son père ,
et qu’on ne dira plus, les pères ont mangé des raisins
verds, et les dents des enfans en sont agacées.
En cela il se trouvait exprelsément en contradiction
avec Mdife qui, au chapitre XXVIII des Nombres,
allure que les enfans portent l’iniquité des pères ,
jusqu’à la troisième et quatrième génération.
Ezéchielau chapitreXX fait dire encore au Seigneur,